Lviv

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Lviv
(uk) Львів
Blason de Lviv
Héraldique
Drapeau de Lviv
Drapeau
Lviv
Panorama de Lviv
Administration
Pays Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Oblast  Oblast de Lviv
Maire Andri Sadovy
Code postal 79000 — 79490
Indicatif tél. +380 322
Démographie
Population 729 038 hab. (2014)
Densité 4 263 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ nord, 24° 01′ est
Altitude 289 m
Superficie 17 101 ha = 171,01 km2
Divers
Fondation XIIIe siècle
Première mention 1256
Statut Ville depuis 1356
Ancien(s) nom(s) Lemberg, Lwów, Lvov, Léopol
Localisation
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Lviv
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Lviv
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Lviv
Liens
Site web www.city-adm.lviv.ua

Lviv (ukrainien : Львів, L'viv, [lʲviv] [1]), antérieurement appelée Lvov en français (historiquement Léopol), est la plus grande ville de la partie occidentale de l'Ukraine, la capitale administrative de l'oblast de Lviv et le centre historique de la Galicie, province anciennement polonaise puis autrichienne.

Sa population s'élevait à 729 038 habitants en 2014.

L'ensemble architectural de la vieille ville est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Géographie

Situation

D'une superficie de 171 km2, Lviv se trouve à environ 70 km de la frontière polonaise et à 469 km à l'ouest de Kiev. Cernée de nombreuses collines, elle a une altitude moyenne de 289 m au-dessus du niveau de la mer. Le point culminant s'appelle Vysokyy Zamok (le Haut Château), une colline de 409 m.

La vieille ville, entourée de murs, se situait sur les contreforts du Haut Château et de la rivière Poltva. Au XIIIe siècle, cette rivière était utilisée pour le commerce et le transport de biens. Mais, au début du XXe siècle, la rivière devenant de plus en plus polluée, il fut décidé de la recouvrir et de la faire passer sous la vieille ville. L'artère centrale de Lviv, l'avenue de la Liberté (Prospekt Svobody), ainsi que le fameux opéra de Lviv se trouvent juste au-dessus de la rivière souterraine.

Climat

Le climat de Lviv est continental modéré. La température moyenne est de −4 °C en janvier et 18 °C en juin. Bien qu'il y ait environ 660 mm de précipitations par an, la ville connait une période sèche en été. Lviv a en moyenne 300 jours de soleil par an.

Relevé météorologique de Lviv
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −6,1 −5,5 −1,7 3,6 8,4 11,3 13,2 12,5 8,4 4,1 −0,3 −4,6 3,6
Température moyenne (°C) −3,1 −2,2 1,9 8,3 13,8 16,4 18,3 17,7 13 8,1 2,6 −1,8 7,8
Température maximale moyenne (°C) −0,1 1,3 6,3 13,6 19,4 22 23,9 23,5 18,3 12,9 6 0,9 12,3
Record de froid (°C)
date du record
−28,5
1954
−29,5
1956
−24,8
1958
−12,1
1941
−5
2007
0,5
1977
4,5
1951
2,6
1984
−3
1977
−13,2
1997
−17,6
1965
−25,6
1975
−29,5
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
13,8
2002
17,7
1990
22,4
1974
28,9
2012
32,2
1938
33,4
1938
36,3
1938
35,6
2012
31
2008
25,3
1966
21,6
2010
16,5
1989
36,3
1938
Ensoleillement (h) 65,1 79,1 111,6 189 226,3 237 254,2 223,2 180 148,8 57 37,2 1 808,5
Précipitations (mm) 40 44 45 52 89 89 96 77 67 52 49 48 748
Nombre de jours avec précipitations 9 9 11 14 16 17 16 14 14 14 13 11 158
Humidité relative (%) 83 81 77 69 71 74 75 76 79 80 84 85 78
Nombre de jours avec neige 17 17 11 3 0,1 0 0 0 0 1 8 15 72
Source : Pogoda.ru.net[2], Hong Kong Observatory[3]


Histoire

XIIIe siècle – XIVe siècle Lviv, capitale de Galicie

La ville fut fondée au XIIIe siècle par Daniel Ier, roi de Galicie-Volhynie de la dynastie des Romanovitch, qui lui donna un nom dérivé de celui de son fils, Lev (Léon). Elle remplaça Halytch comme la capitale de la Galicie.

Léon Ier de Galicie

Bien que la première mention dans les chroniques remonte à 1256, des fouilles archéologiques en 1993 ont montré qu'il y avait des campements dès le VIe siècle. Au IXe siècle, la Galicie fut incorporée dans l'empire de grande Moravie puis, fut convoitée par deux états émergents : la Pologne pendant le règne de Mieszko Ier, chef des Polanes) et la Rus' de Kiev. On pense que Mieszko domina la Galicie entre 960 et 980. Suivant la chronique de Nestor, elle fut conquise par Vladimir le Grand, prince de Kiev, en 981. Dès 1084 émergea une principauté de Galicie indépendante dont la ville de Halytch (Galič) devint capitale.

En 1323, la dynastie locale des Romanovitch s'éteignit. La ville fut léguée à l'héritier de la dynastie des Romanovitch (par sa mère) - Boleslas de Mazovie (également de la dynastie des Piast par son père). Il prit le nom de « Iouryi » (Georges) et adopta la religion grecque (orthodoxe), mais, n'obtint pas l'adhésion des nobles locaux qui l'empoisonnèrent.

Après sa mort en 1340, les droits de Lviv furent réclamés par son cousin Casimir III de Pologne, qui envahit avec succès la Galicie et occupa la ville en 1349. Elle obtint en 1356 les droits de Magdebourg et le droit de se gouverner elle-même : les problèmes de la cité devaient alors être réglés par un conseil élu par les citoyens aisés. En 1386, la zone fut incluse dans les possessions de la couronne polonaise par Hedwige de Pologne. Plus tard, la ville vit le couronnement de plusieurs rois de Pologne.

1386-1772 Lwów, ville polonaise

Abraham Hogenberg, Panorama de Lviv, 1618

Faisant partie de la Pologne, (et plus tard de la République des Deux Nations lituano-polonaise), Lwów (selon son nom officiel polonais), devint la capitale de la voïvodie ruthène, qui incluait cinq régions : Lwów, Chełm (Kholm), Sanok, Halych et Przemyśl (Peremysl). Aux siècles suivants, les Polonais colonisèrent en grand nombre et Lwów devint une ville multi-ethnique, à majorité polonaise, multiconfessionnelle et un centre de culture, de science et de commerce. Trois archevêchés y étaient installés : l'archevêché catholique latin, l'archevêché gréco-catholique (dit uniate) et l'archevêché arménien. Il y avait aussi des Allemands et à partir du XVIe siècle, des protestants.

Dans la première moitié du XVIIe siècle la ville comptait de 25 à 30 000 personnes, parmi eux de nombreux artisans.

La première université fut fondée par le roi Jean Casimir en 1661 comme Académie jésuite à la suite de l'existence du Collège de cet ordre ouvert en 1608. Et le roi Auguste III confirme les privilèges en la transformant en Académie de Léopol en 1758 et le pape Clément XIII l'année suivante en la relevant au statut d'université.

A deux reprises, en 1649 et en 1655, le chef des cosaques ukrainiens Bogdan Khmelnitski, allié d'abord aux Tatars de Crimée et ensuite au tsar de Moscou, assiégea la ville. Khmelnitski échoua, et Lviv et la Galicie purent ainsi échapper à la domination russe.

1772-1918 Lemberg, ville autrichienne

En 1772, à la suite de la partition de la Pologne, Lviv devint la capitale de la province autrichienne appelée Royaume de Galicie et de Lodomérie, sous le nom officiel de Lemberg. Ce régime laissa une grande empreinte sur l'architecture de la ville. En 1776, paraît la Gazette de Léopol, en langue française, premier journal en Ukraine. En 1784, l'université laïque fut ouverte par l'Empereur Joseph II. Les cours étaient donnés en latin, allemand et polonais et, à partir de 1786, en ukrainien. Au début du XIXe siècle, la cité devint le siège du primat de l'Église gréco-catholique ukrainienne.

La place Sainte-Marie (ou Marienplatz) en 1915

En 1867, la Galicie, appartenant toujours à l'Autriche, obtint une large autonomie et les Polonais bénéficièrent de certaines libertés culturelles, dans l'administration locale et l'éducation. Un mouvement patriotique ukrainien subsistait cependant.

Avec l'effondrement de l'empire des Habsbourg, après la Première Guerre mondiale, la population ukrainienne locale proclama Lviv capitale de la République populaire d'Ukraine occidentale le 1er novembre 1918. Quelques jours plus tard, la population polonaise prit le contrôle de la plus grande partie du centre-ville, mais les forces ukrainiennes assiégèrent la ville.

1918-1939 Lwów, ville polonaise à nouveau

La ville fut rattachée à la Pologne jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, de nouveau connue à l'étranger sous son nom polonais de Lwów. En 1922, le premier vol aérien régulier relia Dantzig à Varsovie puis à Lwów (compagnie Aerolloyd, ancêtre de la LOT Polish Airlines).

Lwów avait une forte minorité juive d'expression yiddish ou allemande. En 1939, environ un tiers de la population, plus de 100 000 habitants, étaient juifs et la ville comptait cinquante synagogues[4].

Répartition ethno-culturelle en 1931

Le recensement polonais de 1931 donne les chiffres suivants :

Langue déclarée
Polonais 198 212 (63,5 %)
Yiddish 75 316 (24,1 %)
Ukrainien 24 245 (7,8 %)
Ruthène 10 892 (3,5 %)
Autre 3 566 (1,1 %)
Total 312 231
Religion déclarée[5]
Catholiques romains 157 490 (50,5 %)
Juifs 99 595 (31,9 %)
Gréco-catholiques (uniates) 49 747 (15,9 %)
Orthodoxes 1 077 (0,3 %)
Autres 4 322 (1,4 %)
Total 312 231

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, la région fut d'abord envahie par les Allemands. La ville fut totalement encerclée par la Wehrmacht le 14 septembre. En application du pacte germano-soviétique, l'Armée rouge envahit à son tour la région le 17 septembre 1939. La garnison polonaise capitula face aux Soviétiques le 22 septembre. La région fut alors annexée par l'Union soviétique et incorporée à la République socialiste soviétique d'Ukraine selon une clause secrète du pacte germano-soviétique.

Le 25 juin 1941, les nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera commencent les pogroms contre les Juifs à Lviv en représailles contre les meurtres de prisonniers commis par le NKVD[6] qui suivant des témoignages récoltés par les Allemands, la majorité des prisonniers étaient des membres de l'OUN. Mais il y avait parmi eux également des Polonais et des Juifs[7]. Naturellement, les Ukrainiens accusèrent la population juive locale d'avoir soutenu le régime d'occupation soviétique en général et surtout d'avoir aidé le NKVD dans son offensive meurtrière contre les nationalistes ukrainiens[7].

En représailles des exécutions des prisonniers par le NKVD[8], deux progroms, le 30 juin et le 25 juillet 1941 à Lviv, seront déclenchés sans discontinuer durant quatre semaines, 4000 juifs seront tuées[9]. Le 30 juin, ce sont les hommes du bataillon Nachtigall, qui rassemblent un demi millier de Juifs, qu'ils ont arrêtés dans la rue à des barrages de contrôle[10] ou à domicile[11]. Ils sont aidés par des civils portant un brassard, qui seront organisés ultérieurement, le 1er août, en un corps de police auxillaire, l'UP. Les personnes arrêtées sont réquisitionnées pour porter les cadavres hors des cellules[10],[11]. Une fois le travail accompli, elles subissent le supplice de la course des piques. Sur ordre d'un officier, elles sont battues à mort entre deux rangs de baïonnettes ukrainiennes[11].

Le même jour, un millier de Juifs est livré aux injures et aux coups d'une foule[12] qui couvre de fleurs les soldats allemands en acclamant Hitler et Bandera[13]. La participation de la population et l'enthousiasme des participants sont surveillés[14], ce qui traduit une politique calculée de terreur. L'autorité abolit les ultimes freins de la conscience individuelle que sont les règles morales en manipulant et confondant victimes et bourreaux. La foule est invitée impérieusement à une manifestation festive qui culmine par un massacre.

Sept mille arrestations[12] sont conduites systématiquement dans les semaines suivantes à partir de listes préparées de longue date par le Sicherheitsdienst. Jusqu'à son départ vers l'est pour Ternopil le 7 au matin, le bataillon Nachtigall, jusque là principalement affecté à la garde de marchandises[13], participe à ces arrestations[15]. Environ trois mille des personnes interpellées seront exécutées dans le stade municipal de Lviv[16].

Au début de novembre 1941, les Allemands créèrent un ghetto au nord de la ville (en allemand Lemberg). Les Einsatzgruppen assassinèrent des milliers de Juifs âgés ou malades pendant qu'ils traversaient le pont de la rue Peltewna pour rejoindre le ghetto. En mars 1942, les Allemands commencèrent à déporter les Juifs vers le camp d'extermination de Belzec. En août 1942, plus de 65 000 Juifs avaient été déportés du ghetto de Lemberg et exterminés. Des milliers d’autres furent envoyés dans le camp de travail forcé voisin de Janowska. Au début du mois de juin 1943, le ghetto fut détruit et des milliers de Juifs furent encore tués à cette occasion. Les survivants du ghetto furent envoyés au camp de travail forcé de Janowska.

Le , l'armée allemande est définitivement chassée de la ville par l'Armée rouge. En 1945, la région est rattachée à l'Union soviétique et les Polonais survivants sont déplacés vers Wrocław (en allemand Breslau), en Silésie alors donnée à la Pologne. Sans Polonais, ni Juifs, la ville est à moitié vide d'habitants.

Période soviétique

Ukraine indépendante

Population

Démographie

Recensements (*) ou estimations de la population [17] :

Évolution démographique
1750 1840 1851 1873 1880 1900 1910
25 00061 60068 00087 100110 300159 900234 000
1915 1920* 1926 1931* 1939 1959* 1970*
212 000219 400240 000312 231340 000410 678553 452
1979* 1989* 2001* 2011 2012 2013 2014
667 243790 908732 818732 009729 842730 272729 038

Composition ethnique

Répartition ethnique de la population de Lviv
( 1900-2001 )
[18],[19],[20]
Groupe ethnique 1900 1931 1959 2001
Ukrainiens 19,9 % 15,9 % 60,0 % 88,1 %
Russes 0 % 0,2 % 27,0 % 8,9 %
Juifs 26,5 % 31,9 % 6,0 % 0,3 %
Polonais 49,4 % 50,4 % 4,0 % 0,9 %

En 2012, avec 8 022 naissances (contre 7 604 en 2011), le taux de natalité de la capitale était de 11,0 pour mille (contre de 10,7 pour mille en 2011). Après des années de déclin démographique, la ville a ainsi connu son premier accroissement naturel durant l'année. Néanmoins le taux de mortalité a augmenté, passant de 11,0 pour mille en 2012 avec 8 010 décès au cours de l'année contre seulement 7 892 décès en 2011 avec un taux de 10,8 pour mille.

Structure par âge

0-14 ans : 14,4 % en augmentation (homme 54,095/femme 50,733)
15-64 ans : 71,4 % en diminution (homme 259,578/femme 283,246)
65 ans et plus : 14,2 % en augmentation (homme 37,736/femme 65,837) (2013 officiel)

Transports

Lviv a longtemps souffert du manque d'investissement dans les infrastructures, tant à l'époque soviétique qu'après l'indépendance de l'Ukraine. Depuis quelques années, la municipalité tente d'améliorer et de moderniser son système de transports et a entrepris en 2011 une réforme importante du réseau des transports en commun. Lviv a également commencé à développer un réseau de pistes cyclables.

Tramways

Les premières lignes de tramway sont inaugurées le 5 mai 1880. Le 31 mai 1894 la dernière ligne de tramways encore tractés par des chevaux fut électrifiée. Après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l'Union soviétique, plusieurs lignes ont été fermées bien que la plupart des infrastructures aient été préservées. Cependant, beaucoup d'arrêts ont été supprimés et aujourd'hui, la distance moyenne entre deux arrêts est d'environ 2 kilomètres.

Actuellement, le réseau de Lviv se compose de 75 kilomètres de voie et d'environ 220 tramways. La plupart des voies sont en très mauvais état tout comme le sont les véhicules qui les empruntent. La plupart des trams sont de type KT4, produits en République tchèque par Tatra. De nouveaux T4+T4 sont en service sur la ligne 2. D'anciens véhicules Gothaer Waggonfabrik d'avant la guerre sont encore utilisés pour les travaux d'entretien.

Un bus à Lviv

Bus

Lviv possède un réseau de bus avec plus de 50 lignes desservies principalement par des bus relativement neufs fabriqués localement et des bus d'occasion allemands.

Trolleybus

Avec la fin de la guerre et le retour de nombreux habitants qui avaient fui la ville, Lviv connut une forte croissance démographique et s'étendit assez rapidement. Ceci fut également accéléré par le programme de développement de l'industrie lourde des autorités soviétiques dans la région. À partir de 1952, pour pallier le manque de moyen de transport, des lignes de trolleybus ont commencé à remplacer les lignes de tramways qui avaient été supprimées. Ultérieurement, de nombreuses autres lignes furent construites pour relier les banlieues dortoirs à la ville. Aujourd'hui, environ 200 trolleys, pour la plupart construits dans les années 1960 circulent dans la ville.

Train

Lviv est un important nœud ferroviaire avec pas moins de 9 lignes qui y convergent. La plupart des villes ukrainiennes ainsi que quelques villes étrangères sont reliées directement à Lviv. De par sa proximité avec la frontière polonaise, les services ferroviaires sont nombreux en direction de ce pays. Beaucoup passent par Przemyśl et Rava Rouska comme par exemple le train de luxe de la liaison KievCracovie. Pour plus de détails : Site Lviv Railway (en ukrainien)

Aéroport

Lviv possède un aéroport international (Code AITA : LWO) situé au sud-ouest de la ville (site officiel de l'aéroport de Lviv) à 3 km du centre. Il est desservi par le trolleybus et le bus. Des liaisons intérieures et internationales régulières existent avec Kiev, Simferopol, Moscou, Varsovie, Francfort, Vienne, Dortmund avec la compagie à bas prix Wizzair, ainsi que d'autres villes étrangères.

L'aéroport a été rénové en prévision du Championnat d'Europe de football 2012 de l'UEFA qui s'est déroulé en partie dans la ville.

Enseignement

Façade de l'université Ivan Franko.
Façade de l'École polytechnique.

Lviv est un important centre d'enseignement et de recherche en Ukraine. Il abrite 12 universités, 8 académies et un certain nombre de petites écoles d'enseignement supérieur. Plus de 100 000 étudiants étudient chaque année dans plus de 50 établissements d'enseignement supérieur. La ville accueille outre huit instituts de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine, plus de quarante instituts de recherche.

Principales universités

Religion

Lviv est un des centres de la vie religieuse de l'Ukraine[21].

Voir l'article détaillé sur les monastères ukrainiens de la ville.

Jumelages

Personnalités

Portrait de Leopold von Sacher-Masoch.

Actualité

L'aérodrome de Lviv été la scène d'une tragédie le , lorsqu'un avion de chasse SU27 s'est écrasé sur la foule au cours d'une démonstration, faisant 83 morts et 115 blessés[réf. souhaitée].

La ville a été submergée en par la révolution orange à partir du moment où l'élection présidentielle très contestée a failli tourner à l'avantage du pouvoir en place. Elle a été une des premières à refuser la victoire de Viktor Ianoukovytch.

En 2012, elle a accueilli des rencontres du Championnat d'Europe de football, l'occasion d'augmenter sa capacité hôtelière.

Lieux remarquables

  • L'église dominicaine.
  • La cathédrale Saint-Georges, de style baroque-rococo, bâtie en 1744 et 1760, sur une colline dominant la ville.
  • La Cathédrale arménienne, fondée en 1356.
  • L'Église jésuite de Lviv, de style baroque.
  • Église et monastère des Bernardins (Lviv).
  • L'église de l'Assomption.
  • L'immense cimetière Lychakivskiy, équivalent ukrainien du Père Lachaise. Sur une colline boisée, il rassemble plusieurs générations d'Ukrainiens, Russes, Polonais, Autrichiens, dont les tombes, parfois sculptées avec un grand raffinement, émergent d'une épaisse forêt.
  • L'opéra, au bout de l'avenue Svobody (Liberté), construit en 1900, par l'architecte Gorgolevski.
  • Les maisons bourgeoises, autour de la place Adam Mickiewicz.
  • Le palais Potocki, construit en 1889-1890 par l'architecte Louis Dauvergne, pour une grande famille aristocratique polonaise, dans le style d'un hôtel particulier français.
  • L'hôtel George, palace à la splendeur défraîchie, où séjournèrent Balzac et Krouchtchev. Leopold von Sacher Masoch y écrivit plusieurs chapitres de sa Vénus à la fourrure.
  • La place du Rynok (Rynek en polonais, place du marché), avec ses façades Renaissance et ses cours intérieures à l'italienne. En son centre, se trouve l'« hôtel de ville », surplombé d'une tour de 65 m. Le bâtiment est entouré de quatre statues, représentant respectivement Diane, Adonis, Neptune et Amphitrite. La statue de Neptune était le lieu où se déroulaient les exécutions publiques, au Moyen Âge.
  • Les anciens remparts de la ville et leur musée d'armes anciennes.

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Notes et références

  1. On trouve aussi: polonais : Lwów ; russe : Львов, Lvov ; allemand : Lemberg ; italien : Leopoli, latin : Leopolis (la ville du lion), hongrois : 'Ilyvó.
  2. (ru) « Pogoda.ru.net », (consulté le )
  3. (en) « Climatological Information for L'vov, Ukraine », Hong Kong Observatory (consulté le )
  4. (en)« Lvov », sur Jewish Virtual Library
  5. [1]
  6. Guerres et génocides au XXème siècle de Yves Ternon page 232
  7. a et b Les années d'exterminations de Saul Friedländer (2008) page 279
  8. Y. Nakonechny, Шoa у Львові, p. 143, Bibliothèque scientifique V. Stefanyka - NAN, Lviv, 2004
  9. G. Motyka, Ukraińska partyzantka, 1942-1960, p. 98, Rytm pour Institut d'études politiques de Académie polonaise des sciences, Varsovie, 2006, (ISBN 83-7399-163-8).
  10. a et b Eliahu Jones, Témoignage, cité in Der Spiegel, op. cité.
  11. a b et c A. Goldberg, Témoignage, cité in Der Spiegel, op. cité.
  12. a et b Chef local du SD, Alerte événement URSS no 24, cité in Der Spiegel, op. cité.
  13. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Oberländer
  14. Cn. Liphshiz, French priest interviews Hitler's willing executioners in Ukraine. Father Patrick Desbois was a member of Pope Benedict XVI's entourage in Israel last week., Haaretz, Tel Aviv, 18 mai 2009.
  15. T. Segev, Simon Wiesenthal, p. 369, Siedler (en), Berlin, 2010.
  16. R. Breitman, Himmler and the "Terrible Secret" among the Executioners, in Journal of Contemporary History, vol. XXVI, no. 3 & 4 "The Impact of Western Nationalisms : Essays Dedicated to Walter Z. Laqueur on the Occasion of His 70th Birthday", p. 431-451, septembre 1991.
  17. (ru) Recensements de 1959, 1970 et 1979 sur www.webgeo.ru(uk) Office des statistiques d'Ukraine : Статистичний збірник «Чисельність наявного населення України на 1 січня 2011 року» [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au 1er janvier 2011 »]. « http://stat6.stat.lviv.ua/PXWEB2007/ukr/publ/index.asp »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  18. Roman Szporluk: Russia, Ukraine, and the Breakup of the Soviet Union. Hoover Institution Press, 2000, ISBN 0-8179-9542-0
  19. Національний склад Львівського воєводства за переписом 1931 року
  20. Населення Східної Галичини за переписом 1900 року
  21. Who is he, the citizen of Lviv?| Lviv City Institute.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes