Ludger Alain

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Ludger Alain
Illustration.
Fonctions
Maire de Chicoutimi

(6 mois)
Prédécesseur David Maltais
Successeur Louis de Gonzague Belley
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Québec, Province du Canada
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Québec, Québec, Canada
Nationalité Canadien
Père Jean-Baptiste Alain
Mère Éléonore Artaud
Conjoint Marie-Maude Chaperon
Enfants 14
Profession Avocat
Politicien

Ludger Alain ( à Québec, Québec - à Québec, Québec) est un homme politique et un homme de loi Canadien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ludger Alain est le fils de Jean-Baptiste Alain, écuyer, charron et conseiller de ville, et de Éléonore Artaud. Émigré dès son enfance à Chicoutimi, il fit ses études classiques au Séminaire de Chicoutimi pour y obtenir un baccalauréat en 1884. Étudiant de talent, il a été deux fois candidat au prix du Prince de Galles, en rhétorique et en philosophie senior. Gagnant de la médaille Lorne, en philosophie junior, il était reçu à l’Académie de cette maison en 1881.

En 1885, il a participé à la campagne du Nord-Ouest contre les Métis menés par Louis Riel, dans les rangs du 9e Bataillon de Québec[1]. Après ses études, l’avocat Alain pratique le droit à Chicoutimi et en 1901, s’associe avec Me Simon Lapointe. Mélomane à ses heures, il fonde en , la Fanfare de Chicoutimi. Il épousa le , Marie-Maude Chaperon, fille de Henri Chaperon et de Alexina Gagné de La Malbaie. De cette union naquirent 14 enfants, morts pour la plupart en bas âge. Seules quatre filles survécurent.

Sur le plan politique, il fut élu conseiller municipal à Chicoutimi de 1899 à 1900 et devint maire en février 1907 pour démissionner au mois d’août de la même année. Par la suite, il se consacra exclusivement à la pratique du droit comme avocat-conseil, avocat de la couronne, shérif de 1918 à 1920 et protonotaire de 1920 à 1922. Ludger Alain mourut à Québec, le après une courte maladie à l’âge de 57 ans[2].

Sources[modifier | modifier le code]

  • Raymond Desgagné, « Orateurs Saguenéens » dans Saguenayensia, Vol. 3, no 6, nov.-déc. 1961, p. 128-130.
  • Le Progrès du Saguenay, La victoire, Chicoutimi .
  • Le Progrès du Saguenay, Feu Ludger Alain, Chicoutimi .

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Adresses A.M. Edmond Savard - ArchivesCanada », sur archivescanada.accesstomemory.ca (consulté le )
  2. CHAPITRE 134 Loi concernant la succession de feu Ludger Alain, Québec, , p. 421-423