Lucius Arruntius Stella
Lucius Arruntius Stella est un sénateur et poète romain, consul suffect en 101 sous Trajan, ami de Stace et de Martial.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille et relations[modifier | modifier le code]
C'est un patricien[1] de Padoue[2], en Cisalpine.
Il est très proche de Stace et Martial, deux poètes latins de la fin du Ier siècle.
Stace écrit un épithalame, c'est-à-dire un poème lyrique à l'occasion d'un mariage et à la louange des nouveaux époux, à Stella et Violentilla[3].
Martial compose un éloge du poème de Stella sur une colombe[4] et décrit ainsi Stella dans un de ses épigrammes : « Stella que j'aime, Severus, porte à ses doigts des sardoines, des émeraudes, des diamants, des jaspes. À ses doigts, et plus encore dans ses vers, tu ne trouveras que pierres précieuses : voilà, je pense, une main bien élégante[5] ». Il est très souvent mentionnés dans les autres épigrammes[6].
Carrière[modifier | modifier le code]
Il est membre du collège religieux des quindecemviri sacris faciundis en 91[7] et organise la même année des jeux pour l'empereur[8] puis est édile[9]. Pour un triomphe de Domitien, en 93, il organise de nouveaux jeux[10].
Il est un des consuls suffects de l'an 101, au début du règne de Trajan[11].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Stace, Silves, I, poème 2, 70-77.
- Martial, Épigrammes, I, 61.
- Stace, Silves, I, poème 2.
- Martial, Épigrammes, I, 8.
- Martial, Épigrammes, V, 11.
- Martial, Épigrammes, I, 45 ; IV, 6 ; V, 12, 54 ; VI, 21, 47 ; VII, 14, 36 ; IX, 43, 61, 72, 90 ; X, 48 ; XI, 52 ; XII, 3.
- Stace, Silves, I, poème 2, 176-177.
- Stace, Silves, I, poème 2, 180-181.
- Stace, Silves, I, poème 2, 179-180.
- Martial, Épigrammes, VIII, 78.
- CIL VI, 1492.
