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Lucien Moreau

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Lucien Moreau
Fonction
Président des Étudiants d'Action française
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Lucien Moreau (Paris, - [1],[2]) était un militant monarchiste français de l’Action française. Il appartenait à la célèbre famille Larousse.

Éléments biographiques

Agnostique issu d'un milieu protestant, il fut recruté par Charles Maurras durant l'affaire Dreyfus et il devint l’un des premiers collaborateurs du mensuel, la Revue d’Action française, fondé en 1899 par Henri Vaugeois et Maurice Pujo. Moreau poursuivit son œuvre journalistique dans L'Action française, quotidien dont il est l’un des cofondateurs[3] en mars 1908, qui passe sous la direction de Maurras. Ses articles s’inscrivent dans le "style" nationaliste antidreyfusard, antidémocratique et revanchard du journal royaliste. Maurras avait repris plusieurs extraits de ses articles pour la rédaction de l'introduction qu'il devait donner pour l'édition en volume de son Enquête sur la monarchie (1900)

Il était l’un des principaux conférenciers de l’Institut d'Action française avec, notamment, Henri Vaugeois, Léon de Montesquiou, le R.P. de Pascal, Jacques Bainville, Pierre Lasserre, Paul Bourget, Jules Lemaître et Marius André.

C'est sous son impulsion que furent créés en 1908 les Camelots du roi[4].

Publications

Liens externes

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Almanach de l'Action française, Paris, 1933, pages 59-68.
  3. « L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet », il s’agit de la une du premier numéro (le mouvement est présenté dans les deux premières colonnes de gauche de cette une), sur Gallica.Bnf.fr, (consulté le ) : « Le nationalisme intégral
    […] voilà bien des années que l’Action française travaille : elle n’a jamais cessé de redire qu’elle s’adresse au Peuple français tout entier.
    Elle l’a dit dans sa “Revue”. Elle l’a enseigné dans son Institut. […] En tête du journal destiné à propager quotidiennement sa pensée, l’Action française a le devoir de répéter qu’elle n’a jamais fait appel à un parti
    […] À bas la République ! et, pour que vive la France, vive le Roi !
    [signé] Henri Vaugeois, Léon Daudet, Charles Maurras, Léon de Montesquiou, Lucien Moreau, Jacques Bainville, Louis Dimier, Bernard de Vesins, Robert de Boisfleury, Paul Robain, Frédéric Delebecque, Maurice Pujo »
    .
  4. Michel Winock dans Le siècle des intellectuels