Lourouer-Saint-Laurent

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Lourouer-Saint-Laurent
Lourouer-Saint-Laurent
La mairie en 2012.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement La Châtre
Intercommunalité Communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère
Maire
Mandat
Pascal Cheramy
2020-2026
Code postal 36400
Code commune 36100
Démographie
Gentilé Oratiens
Population
municipale
254 hab. (2021 en diminution de 6,96 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 27″ nord, 2° 00′ 49″ est
Altitude Min. 194 m
Max. 246 m
Superficie 11,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Châtre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Châtre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lourouer-Saint-Laurent
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Lourouer-Saint-Laurent

Lourouer-Saint-Laurent est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le sud-est[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.

Les communes limitrophes[1] sont : Nohant-Vic (3 km), Montgivray (3 km), Verneuil-sur-Igneraie (4 km), Thevet-Saint-Julien (5 km) et Lacs (5 km).

Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : La Châtre (5 km), Châteauroux (32 km), Issoudun (36 km) et Le Blanc (72 km).

Carte
Localisation de la commune de Lourouer-Saint-Laurent

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Étaillé, Ars et les Blanchons[2].

Géologie et hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-christophe », sur la commune de Saint-Christophe-en-Boucherie à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 850,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 51, 72 et 940[10].

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châteauroux[10], à 33 km.

Lourouer-Saint-Laurent est desservie par la ligne E du Réseau de mobilité interurbaine[11].

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 36 km.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lourouer-Saint-Laurent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Châtre dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68 %), prairies (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[18] de la commune :

Date du relevé 2013 2015
Nombre total de logements 140 150
Résidences principales 78,4 % 76,1 %
Résidences secondaires 8,6 % 9,6 %
Logements vacants 12,9 % 14,3 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 93,7 % 93,7 %

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lourouer-Saint-Laurent est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lourouer-Saint-Laurent.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 72,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 148 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 53 sont en aléa moyen ou fort, soit 36 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009, 2016, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes decima de Oratorio et de Oratorio[23] en 1249, de Oratorio Sancti Laurentii, Loroir au XIIIe siècle[23], Lourrouer en 1621.

Lourouer vient du latin oratorium, oratoire, lieu où l'on prie[24].

Ses habitants sont appelés les Oratiens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'arrondissement de La Châtre, du canton de La Châtre, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère[25].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 mars 1989 Raymond Lejot ? Artisan plombier chauffagiste
mars 1989 mars 2001 Georges Achilli ? Professeur
mars 2001[26],[27],[28] En cours Pascal Chéramy DVG[29] Exploitant agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 254 habitants[Note 3], en diminution de 6,96 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
500420345380366393386381376
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
403391371374397413449414407
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
401401383363368361349311286
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
267246228231228224213218240
2014 2019 2021 - - - - - -
266261254------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque année, depuis 1999 est organisée par le Comité des fêtes de Lourouer-Saint-Laurent, la « fête Motocœur[36] ». C'est un rassemblement de motos et de motards. Entre autres actions, une collecte d'argent permet de recueillir des fonds pour aider un handicapé ou une association de handicapés. En 2012, le nombre de motos s'élevait à 1 190[37].

Équipement culturel[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans l’aire urbaine de La Châtre, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de La Châtre[25].

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[38].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Laurent[40] (XIIe siècle) : elle a subi plusieurs modifications et remaniements. Au XIIIe et XIVe siècles, l'abside romane a été détruite, et les murs de la nef ont été percés pour adjoindre les chapelles latérales. Une chapelle a été construite sur le mur sud du chœur au XVe ou XVIe siècle. L'avant-porche a été construit au XVIIIe siècle. L'église contient des fresques importantes, elles offrent un décor curieux par la superposition de peintures d'époques différentes. Par exemple, la scène de la crucifixion du registre supérieur du mur est de la nef est plus récente que le fragment de crucifixion qui subsiste dans le registre inférieur, à droite. L'église a été classée monument historique, ainsi que ses fresques du XIIe siècle et du XIIIe siècle pour les parties historiées, du XVe siècle pour les parties géométriques.
  • Monument aux morts
  • Cimetière

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
  2. « Lourouer-Saint-Laurent » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
  3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Lourouer-Saint-Laurent et Saint-Christophe-en-Boucherie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « St-christophe », sur la commune de Saint-Christophe-en-Boucherie - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « St-christophe », sur la commune de Saint-Christophe-en-Boucherie - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. a b et c « Lourouer-Saint-Laurent », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
  11. « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. « Comparateur de territoire : Commune de Lourouer-Saint-Laurent (36100) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
  19. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Lourouer-Saint-Laurent », sur Géorisques (consulté le )
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  22. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  23. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, vol. 2, p. 1519, consulté le 20 janvier 2017.
  24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, .
  25. a et b « Commune de Lourouer-Saint-Laurent (36100) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
  26. « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  27. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  28. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  29. Site du Monde.fr : Lourouer-Saint-Laurent, consulté le 21 septembre 2016.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
  35. « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
  36. Site du comité des fêtes de Lourouer-Saint-Laurent : Fête Motocœur, consulté le 18 août 2012.
  37. « Des motards au grand cœur », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ .
  38. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
  39. Notice no PA00097378, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « L'église Saint-Laurent », notice no PA00097379, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.