Louise-Christine de Savoie-Carignan

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La princesse Louise-Christine de Savoie-Carignan[1], née à Paris le et morte à Paris le , est la fille de Thomas François de Savoie, prince de Carignan (, auteur de la branche de Carignan qui accède au trône en 1831 en la personne du roi Charles-Albert de Sardaigne) et de Marie de Bourbon-Condé, comtesse de Soissons (). Son frère, Eugène-Maurice de Savoie-Carignan, comte de Soissons, est le père du prince Eugène.

Biographie[modifier | modifier le code]

Par l’entremise du cardinal Mazarin agissant pour le compte du jeune roi Louis XIV (1638-1715), Louise-Christine de Savoie épouse le à Paris (en l’église Saint-Eustache [2], proche de l’hôtel de Soissons appartenant à la famille de la mariée) le margrave Ferdinand-Maximilien de Bade-Bade (1625-1669). Cette intervention matrimoniale intervient en une période (depuis le traité de Cherasco de 1631 passé entre Louis XIII (1601-1643) et Victor-Amédée Ier de Savoie (1587-1637) notamment) où la monarchie française et les princes de Savoie-Piémont sont en paix.

Elle est la mère du margrave Louis-Guillaume de Bade-Bade (1655-1707).

Une remarque irréfléchie mais offensante du prince Ferdinand Maximilian sur Louise-Christine, lequel restait fortement sous l’influence de sa mère, amène à la rupture entre les deux époux. Ferdinand Maximilian doit ainsi, sans son épouse, revenir de Paris dans son lointain pays de Bade natal. Louise-Christine de Savoie, pour sa part, n'a aucune envie de quitter la brillante cour de Versailles. Aussi Ferdinand Maximilian fait-il enlever et emmener son fils, né à Paris vers Baden-Baden. Le jeune Louis-Guillaume grandit donc sans sa mère, dont la place est tenue par la seconde femme de son grand-père paternel, la comtesse Marie-Madeleine d'Öttingen.

À sa mort, son corps est déposé dans le tombeau familial de l'église de la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance, proche de Gaillon.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Également nommée Louise-Chrétienne de Bade, cf. Saint-Simon.
  2. Source : page 154 in Jean-Fred Tourtchine, Le Royaume d’Italie volume I.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Fred Tourtchine, Le Royaume d’Italie volume I, collection Les Manuscrits du Cèdre. Dictionnaire historique et généalogique, CEDRE (Cercle d'études des dynasties royales européennes), 218 pages, , ISSN 0993-3964 : voir pages 154 et 155 pour la Princesse Louise de Savoie-Carignan

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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