Louis de Funès
Nom de naissance | Louis Germain David de Funès de Galarza |
---|---|
Naissance |
Courbevoie (Seine) |
Nationalité | Français |
Décès |
(à 68 ans) Nantes (Loire-Atlantique) |
Profession |
Acteur Pianiste |
Films notables |
La Traversée de Paris (1956) Le Gendarme (saga, 1964-1982) Trilogie Fantômas (1964-1967) Le Corniaud (1965) La Grande Vadrouille (1966) Oscar (1967) La Folie des grandeurs (1971) Les Aventures de Rabbi Jacob (1973) L'Aile ou la Cuisse (1976) La Soupe aux choux (1981) |
Louis de Funès de Galarza, dit Louis de Funès, né le à Courbevoie et mort le à Nantes[n 1], est un acteur français.
Ayant joué dans plus de cent quarante films, il est l'un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français de la seconde moitié du XXe siècle et le champion incontesté du box-office français des années 1960 jusqu'au début des années 1980 : il attire plus de 270 millions de spectateurs dans les salles[1]. C'est également le champion des audiences télévisées, avec un cumul de plus de 400 millions de téléspectateurs en France, avec la rediffusion de ses 90 films les plus célèbres.
Après presque vingt ans sur les planches ainsi que devant les caméras dans de nombreux seconds rôles, il impose son personnage de Français moyen impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, aux mimiques et verbigérations muettes. C'est dans les années 1950 qu'il s'est fait connaître du public avec les films Ah ! les belles bacchantes (1954), puis La Traversée de Paris (1956).
Dans les deux décennies qui suivent, on retrouvera une suite de succès populaires, parmi lesquels : La Vendetta (1961), Nous irons à Deauville (1962), Pouic-Pouic (1963), Faites sauter la banque ! (1964), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), la trilogie des Fantômas (1964), Le Gendarme à New York (1965), Le Corniaud (1965), La Grande Vadrouille (1966), Le Grand Restaurant (1966), Oscar (1967), Les Grandes Vacances (1967), Le Petit Baigneur (1967), Le gendarme se marie (1968), Le Tatoué (1968), Jo (1969), L'Homme orchestre (1970), Sur un arbre perché (1970), Le gendarme en balade (1970), La Folie des grandeurs (1971), Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), L'Aile ou la Cuisse (1976), La Zizanie (1977), Le Gendarme et les Extra-terrestres (1978), L'Avare (1980), La Soupe aux choux (1981) ou encore Le Gendarme et les Gendarmettes (1982). Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu un grand succès dans divers pays européens, et notamment en Russie, au temps de l'URSS[2] ; sa popularité mettra quelques années avant de traverser l'Atlantique. Il a également adapté quelques scénarios au cinéma et coréalisé un film, L'Avare, en 1980.
Biographie
Enfance et formation
Issu d'une famille ruinée de la noblesse castillane[3], Louis de Funès est le troisième enfant de Carlos Luis de Funes de Galarza (1871 - Malaga, [4]) et Leonor Soto Reguera (Ortigueira, - Montmorency, [n 2]), arrivés d’Espagne en 1904 après que son père eut enlevé sa mère, la famille de la grande bourgeoisie de celle-ci (le père de Leonor est un grand avocat de Madrid) s’opposant à leur union puis acceptant finalement de la doter confortablement[5].
Ses deux aînés sont Marie (Maria Teolinda Leonor Margarita), née à Courbevoie le et morte à Paris le , mariée en secondes noces avec le réalisateur François Gir, et Charles (Carlos Teolindo Javier), né à Courbevoie le et « mort pour la France » à Rethel le 20 mai 1940 (soldat au 152e régiment d'infanterie), « fauché par une mitrailleuse allemande[4] ».
Personnage un peu fantasque[n 3], son père, qui ne peut plus exercer sa profession d’avocat depuis son installation en France, s’improvise diamantaire avant de partir plusieurs années au Venezuela, « dans l'espoir de faire prospérer ses affaires[6] », d'où il revient rongé par la tuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934. Sa mère, en revanche, est le premier professeur de comédie de Louis :
« Il arrivait à ma mère de me courser autour de la table en criant « Yé vais té touer ». Dans sa façon d’être et d’agir, elle possédait, sans le savoir, le génie des planches[7]. »
— Louis de Funès
Elle lui donne également ses premières leçons de piano à l’âge de 5 ans[8]. Le jeune Louis passe toute son enfance à Villiers-sur-Marne (Seine-et-Oise), où il fréquente l'école Jules-Ferry.
En 1930, à 16 ans, après des études secondaires moyennes au lycée Condorcet et sur les conseils de son frère, devenu fourreur, de Funès entre à l’École professionnelle de la fourrure, située près de la place de la Bastille, mais il en est renvoyé pour chahut[6]. Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement différents métiers, mais, à cause de ses renvois systématiques et par lassitude de ses frasques professionnelles, ses parents l’inscrivent en 1932 à l’École technique de photographie et de cinéma, située à deux pas de son domicile, où il choisit la section cinéma[9]. Dans les cours, il a notamment pour condisciple Henri Decaë qui fut, bien plus tard, directeur de la photographie sur plusieurs de ses films.
« Louis de Funès était quelqu'un qui n'était pas expansif à la ville. Chaque fois que nous nous rencontrions pour un nouveau film, il me redisait quelques formules chimiques apprises à l'ETPC vingt ou trente ans auparavant, en 1933, dont ce nom de produit qui le faisait hurler de rire, « hyposulfide de soude ». Ceci en imitant le professeur strict qui nous en enseigna les propriétés... C'était comme une connivence entre nous[10] ! »
— Henri Decaë
Finalement, il est renvoyé pour incendie volontaire[11]. Commence alors un cycle de périodes de chômage et d’emplois d’où il finit toujours par se faire renvoyer[12]. « Après avoir abandonné ses études secondaires, mon père avait exercé toutes sortes de petits métiers. Je me demande s'il ne les enjolivait pas un peu dans ses interviews car à la maison il n'en parlait jamais », expliquera son fils Olivier de Funès[12].
Premiers pas sur scène
En 1942, à l’âge de 28 ans, il décide de devenir comédien, et s’inscrit au cours Simon, réussissant son concours d’entrée grâce à une interprétation d’une scène des Fourberies de Scapin, de Molière[13]. Même s’il n’y fait qu’un court passage[14], il croise dans le cours d'autres apprentis comédiens, comme Daniel Gélin, qui lui permet de débuter plus tard dans la pièce L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon.
« Un hasard prodigieux. Je descendais d’un wagon de première dans le métro et Daniel Gélin, déjà croisé au cours René-Simon, montait dans un wagon de seconde. La porte allait se refermer lorsqu’il me crie : « Téléphone-moi demain. J’ai un petit rôle pour toi[13] ». »
— Louis de Funès
Daniel Gélin donnera cependant une version un peu différente de leur rencontre sur le quai de métro dans son autobiographie[15]. À côté de quelques petites figurations théâtrales, l’acteur se démène pour gagner sa vie grâce à ses activités de pianiste, donnant parfois des cours le jour, puis jouant la nuit à travers le Paris nocturne[16].
En 1945, toujours grâce à Daniel Gélin, que de Funès surnommait « Ma Chance » lorsqu’il le croisait[17], il débute au cinéma dans La Tentation de Barbizon, de Jean Stelli. Dans le petit rôle du portier du cabaret Le Paradis, il prononce sa première réplique à l'écran en voyant un client (interprété par Pierre Larquey) qui essaye de passer à travers une porte fermée : « Ben, il a son compte celui-là, aujourd’hui ! » L'acteur enchaîne dès lors silhouettes, figurations et petits rôles. Quelquefois, il incarne même plusieurs personnages dans un même film, comme pour Du Guesclin de Bernard de Latour, en 1948, où il tient tour à tour les rôles de mendiant, de chef de bande, d'astrologue et de seigneur[18]. En 1949, il joue dans Pas de week-end pour notre amour, une comédie conçue autour du ténor-vedette de l'époque, Luis Mariano ; de Funès y tient le rôle secondaire du domestique-pianiste du baron (joué par Jules Berry), ce qui lui permet d'accompagner à l'écran des airs d'opérettes et autres morceaux de facture classique, mais également de jazz[n 4].
L'ascension
En 1950, il est pianiste-comédien dans la troupe Les Burlesques de Paris de Max Révol lorsque Sacha Guitry lui confie plusieurs petits rôles, notamment dans La Poison (1951), Je l'ai été trois fois (1952), Si Paris nous était conté (1955) et surtout La Vie d'un honnête homme (1953), où il a un rôle un peu plus consistant de valet de chambre « obséquieux et fourbe, presque inquiétant l'espace d'un plan[19] ». Dans ce film, son personnage s'affine un peu plus — « il apparaît « au naturel », sans grimace ni moustache[19] » — et il est associé pour la première fois à Claude Gensac. En 1952, il rejoint la troupe des Branquignols dirigée par Robert Dhéry, bien que les circonstances de la rencontre entre de Funès et Dhéry varient considérablement en fonction des auteurs. Il débute d’abord dans la revue Bouboute et Sélection.
« En 1952, mon père jouait La Puce à l'oreille de Feydeau [...]. À la fin de la représentation, mon père courait au petit théâtre Vernet [...] pour apparaître dans le premier sketch de Bouboute et Sélection [...] puis, il reprenait le métro pour rejoindre le cabaret où il incarnait un clochard[20] »
— Olivier de Funès
Puis il officie dans Ah ! les belles bacchantes en 1953. Cette revue obtient un grand succès[21] – deux années de représentations – et contribue à le faire connaître[22]. De plus, intégré dans une troupe dédiée au comique, l’acteur va perfectionner sa technique. Il tourne ses premiers films en couleurs l’année suivante dans l’adaptation à l’écran du spectacle par Jean Loubignac, mais aussi dans La Reine Margot de Jean Dréville, tourné avant, mais sorti en salles après. Cette même année, il joue face à Fernandel dans Le Mouton à cinq pattes d’Henri Verneuil et pour la première fois face à Bourvil dans Poisson d’avril de Gilles Grangier. Jean-Paul Le Chanois, après lui avoir confié deux petits rôles dans Sans laisser d'adresse (1951) et Agence matrimoniale (1952), lui offre le second rôle de M. Calomel dans la comédie populaire à succès Papa, maman, la bonne et moi (1954) et sa suite Papa, maman, ma femme et moi (1956). Courant les cachets, il tourne en 1954 pas moins de dix-huit films dans lesquels il n'obtient que des seconds rôles[23].
En 1956, il obtient un début de reconnaissance[24] au cinéma dans La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara, où il joue l’épicier Jambier. Il s’impose avec force face à Jean Gabin et Bourvil, dans une prestation de quelques minutes au cours de laquelle il dessine en quelque sorte son futur personnage[25] : lâche devant « le fort » (Jean Gabin) et colérique devant « le faible » (Bourvil). Même si le film a atteint aujourd’hui le statut de film culte, il connaît à sa sortie un succès public pour son « discours continûment ambivalent[26] ». Dès l’année suivante, Maurice Regamey lui offre son premier rôle principal dans Comme un cheveu sur la soupe. Son interprétation d'un compositeur suicidaire vaut à l’acteur le Grand Prix du rire 1957, sa première récompense et le film, « petite production sans prétention, qui aurait dû passer inaperçue, [...] tient l'affiche de très longues semaines[27]. » Toujours en 1957, il est la tête d’affiche de Ni vu, ni connu, d’Yves Robert, dans le rôle du braconnier Blaireau. Accompagné de son chien Fous le camp, cet « avatar rural de Guignol[28] » brave toutes les formes d'autorité et finit toujours par échapper au garde-chasse. Le film est un beau succès à sa sortie et vaut à l'acteur quelques articles laudateurs dans la presse, à l'instar de l'hebdomadaire France Dimanche, qui, dans son numéro du , titre à la une :
« Louis de Funès, l'acteur le plus drôle de France[29] »
— France Dimanche
Il tient encore un rôle principal en 1958 dans Taxi, Roulotte et Corrida, d’André Hunebelle, tourné en Espagne, qui connaît un certain succès avec 2,542 millions d’entrées. Pourtant, la progression de sa carrière au cinéma marque une pause, et l’acteur va retourner à des films ou des rôles moins importants pour quelque temps.
Deux rôles décisifs
C’est d’abord au théâtre que la carrière du comédien va connaître une nouvelle accélération. Depuis ses débuts, l’acteur ne s’est jamais éloigné des planches et il reprend notamment, en 1957, aux côtés de Danielle Darrieux et Robert Lamoureux, le rôle créé par Raimu dans Faisons un rêve de Sacha Guitry. Le biographe de l’auteur, Jacques Lorcey, note : « Ce sera la dernière grande joie de notre Sacha [Guitry]. [...] Ce succès, obtenu par des vedettes tellement différentes des créateurs lui apporte la certitude que son théâtre lui survivra[30]. »
En septembre 1959 pour les tournées Karsenty, il débute les répétitions d'Oscar, une pièce de Claude Magnier créée à Paris l'année précédente avec Pierre Mondy et Jean-Paul Belmondo. À partir du 1er octobre, commencent les cent jours d’une tournée en province et en Afrique du Nord. Le succès est tel qu'on lui propose de reprendre la pièce à Paris en janvier 1961. D’abord hésitant, il accepte finalement[31]. La pièce est un énorme succès, et sur scène, il multiplie les improvisations et les prouesses physiques :
« Louis [de Funès] était carrément génial dans Oscar. Génial d'invention, de burlesque. Il avait amélioré le rôle[32]. »
— Pierre Mondy, créateur du rôle repris par de Funès.
L’acteur reprendra « ce rôle fétiche » dans l’adaptation cinématographique de la pièce réalisée par Édouard Molinaro en 1967, puis à nouveau sur scène au début des années 1970 dans une mise en scène de Pierre Mondy.
En parallèle, il continue à tourner au cinéma comme en 1961 dans un petit rôle de barman dans Le crime ne paie pas, le troisième film réalisé par Gérard Oury. Lors du tournage, alors qu'il tient le seul rôle comique du film, de Funès essaie de convaincre le réalisateur qu'il est fait pour tourner des films comiques : « Quant à toi, tu es un auteur comique, et tu ne parviendras à t'exprimer vraiment que lorsque tu auras admis cette vérité-là[33]. » La même année, il tient le double rôle des jumeaux Viralot, l'un chef du personnel et l'autre commissaire, dans La belle américaine de Robert Dhéry. L'année suivante, il incarne un restaurateur colérique et cupide face à Jean Gabin dans Le Gentleman d’Epsom de Gilles Grangier. En 1963, il retrouve la tête d’affiche avec Jacqueline Maillan dans Pouic-Pouic, l’adaptation par Jean Girault de la pièce de boulevard Sans cérémonie, qu’il avait écrite avec Jacques Vilfrid. De Funès avait participé à la création de la pièce en 1952 — il tenait le rôle du maître d’hôtel incarné par Christian Marin dans le film — mais la pièce n’avait pas connu le succès. Finalement, malgré cet insuccès et les difficultés rencontrées par le réalisateur auprès des producteurs pour monter le projet autour de l'acteur[34], ce film lui permet de retrouver un large public et marque le départ de la seconde partie de sa carrière qui ne verra plus sa popularité fléchir.
Dans Oscar comme dans Pouic-Pouic, de Funès incarne un homme aisé et irascible, ayant des difficultés avec sa progéniture : il décline son « personnage fétiche inspiré du Pantalon » de la commedia dell'arte[35]. Il a alors créé son personnage comique : colérique, autoritaire, grimaçant, tout en énergie et « a gommé certaines outrances qui le parasitaient dans les années 1950[36]. »
La consécration
Pouic-Pouic où de Funès incarne un boursicoteur harcelé par les histoires de famille et les péripéties domestiques, marque aussi le début de sa collaboration avec le réalisateur Jean Girault, également musicien[37], qui le fera jouer dans douze films : Pouic-Pouic (1963), Faites sauter la banque ! (1964), la série des Gendarme (six films entre 1964 et 1982), Les Grandes Vacances (1967), Jo (1971), L'Avare (1980) et La Soupe aux choux (1981). Malgré les réticences des producteurs qui auraient préféré Darry Cowl ou Francis Blanche[38], Girault impose de Funès dans le rôle de Ludovic Cruchot, le héros du Gendarme de Saint-Tropez. Le film rencontre un succès considérable et installe l’acteur en haut du box-office pour la première fois. À peine deux mois plus tard, de Funès triomphe à nouveau dans le rôle du commissaire Juve de Fantômas. Dans ce film, construit sur la double composition (Fantômas/Fandor) de Jean Marais dans le premier rôle, de Funès transfigure son personnage[n 5] et éclipse ses partenaires[39]. Pendant que les succès populaires s’accumulent, il tourne Le Corniaud, réalisé par Gérard Oury, et où il partage l’affiche avec Bourvil. La sortie du film en mars 1965 est un nouveau triomphe (près de douze millions de spectateurs). En 1966, il joue le rôle d'un directeur de restaurant dans Le Grand Restaurant, puis d'un chef d'orchestre tyrannique de la France occupée dans La Grande Vadrouille, de nouveau avec Bourvil comme partenaire et Oury comme réalisateur. Le film connaît un succès colossal et a longtemps détenu le record du plus grand nombre de places de cinéma vendues en France[n 6] (plus de 17 millions de spectateurs).
S'appuyant sur sa nouvelle popularité, certains de ses films ressortent sous de nouveaux titres. Ainsi, en janvier 1969, ressortent[40] Les Bons Vivants de Gilles Grangier (1965) sous le titre Un grand seigneur, Certains l'aiment froide de Jean Bastia (1959) sous le titre Les râleurs font leur beurre et[41] Dans l'eau qui fait des bulles de Maurice Delbez (1961) sous le titre Le garde-champêtre mène l'enquête.
La Folie des grandeurs de Gérard Oury doit marquer les retrouvailles de de Funès et Bourvil, mais la mort de ce dernier interrompt le projet. Simone Signoret suggère alors le nom de Yves Montand à Oury[42], qui perçoit le potentiel du duo :
« J'avais conçu pour Bourvil un rôle de valet de comédie genre Sganarelle. Montand sera plus proche de Scapin[43]. »
— Gérard Oury
Le tournage démarre après quelques modifications du scénario, et le film est un grand succès avec plus de 5,5 millions d'entrées à sa sortie en 1971.
Retour au théâtre
Fin novembre 1971, au théâtre du Palais-Royal, il reprend Oscar, qu’il joue presque chaque soir, avec son fils Olivier, jusqu’à septembre 1972 avec une interruption pendant l’été (Oscar est jouée plus de quatre cents fois). À partir de mars 1973, il s’investit énormément dans le tournage des Aventures de Rabbi Jacob qui sort le 18 octobre de la même année, en acceptant de danser le célèbre ballet hassidique[44]. C'est un nouveau triomphe avec plus de sept millions de spectateurs. Le lendemain, le comédien est à nouveau sur les planches à la comédie des Champs-Élysées, pour ce qui fut sa dernière apparition au théâtre. Jusqu’au , il joue presque deux cents fois la pièce de Jean Anouilh, La Valse des toréadors[45].
À partir de là, il se repose au château de Clermont où le couple de Funès est souvent allé en vacances, car il était la propriété de Charles Nau de Maupassant[n 7], époux d'une tante paternelle de Jeanne de Funès, qui à la mort de celle-ci en 1963 hérite de la moitié du château. Après négociations avec les cohéritiers, le couple peut acquérir en 1967 le château inhabité depuis six ans[46], situé au Cellier en Loire-Atlantique ; il jardine beaucoup et refuse d’entreprendre quoi que ce soit en prévision du tournage très physique du prochain film de Gérard Oury, qui doit s'intituler Le Crocodile. Dans ce film, dont le premier tour de manivelle est prévu pour mai 1975, et où il prévoit de donner la réplique à Régine Crespin, Aldo Maccione et Charles Gérard, Louis de Funès doit jouer le rôle d’un dictateur sud-américain, « un petit colonel cupide, teigneux, couard avec des faiblesses : le fric, sa femme, son fils[47] ».
Une santé fragile
Le 21 mars 1975, alors que de Funès joue sur scène La Valse des toréadors, il ressent une douleur dans le bras. Il a alors une tension artérielle qui préoccupe ses proches. Le 30 mars, après avoir ressenti quelques jours avant une douleur à la poitrine, celui-ci est admis à l'hôpital Necker, où les douleurs reprennent. Les médecins diagnostiquent à ce moment un infarctus. Cela l'oblige à stopper les représentations de la pièce et la pré-production du film Le Crocodile qui est très avancée[48],[49]. Victime d'un second infarctus, il reste plus de deux mois à l'hôpital[50]. Il doit par la suite suivre un régime alimentaire adapté, sans boissons alcoolisées ou caféinées et s'abstenir de consommer des plats caloriques ce qui explique les raisons de son amaigrissement et son état diminué à partir de L'Aile ou la Cuisse[51]. Il doit ralentir son rythme de travail et renonce définitivement à sa carrière théâtrale, incompatible avec son état[52]. Sa carrière au cinéma est aussi compromise car outre sa condition physique amoindrie, les risques de rechute font que les assureurs ne veulent plus prendre le risque de le couvrir pour un film. Déterminé, le producteur Christian Fechner réussit finalement à obtenir un accord pour une assurance de deux semaines et prend le risque de produire L'Aile ou la Cuisse avec seulement une petite partie du tournage assurée[8]. Pour le grand retour de Louis de Funès, Christian Fechner souhaite attribuer le rôle de son fils Gérard, le partenaire principal, au nouveau comique montant du cinéma français : Pierre Richard. Ce dernier va revenir sur son accord après avoir lu le scénario. Il expliquera par la suite que son rôle ne lui plaisait pas et que le scénario dans son ensemble ne l’avait pas convaincu[53]. Ce sera donc Coluche qui partagera l'affiche avec de Funès. Lorsque le film sort le , le public français plébiscite son retour – presque six millions d’entrées.
L'acteur continue à tourner mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu'à ses débuts, comme La Zizanie avec Annie Girardot en 1978 ou Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1979. Il appréhende son comique d'une nouvelle manière, parce que reconnaît-il :
« [...] je ne peux plus faire de la brutalité. Cette brutalité, cette colère est un produit que j'avais fabriqué pour un rôle et tous les metteurs en scène m'ont demandé ce produit [...] Désormais, ce comique ne m'intéresse plus[54] »
— Louis de Funès
Son médecin est toujours sur le plateau, ainsi qu’une ambulance.
En 1980, le comédien réalise un vieux rêve : adapter au cinéma une pièce de Molière et en réaliser une version à son image. C’est ainsi que L’Avare arrive sur les écrans de cinéma, mais ne rencontre qu’un modeste succès auprès du public (en 1964 déjà, il avait enregistré sur un disque 33 tours six textes de pièces de Molière, dont des extraits de L'Avare, et dix fables de Jean de La Fontaine). Cette même année 1980, il reçoit cependant un César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, des mains de Jerry Lewis. Plus tard, un de ses fils lui conseille de lire un roman de René Fallet intitulé La Soupe aux choux qui, selon lui, a le potentiel pour pouvoir « faire un bon film ». Une adaptation au cinéma est tournée en compagnie de Jean Carmet et de Jacques Villeret, qui connaîtra un beau succès au box-office (3 093 319 entrées[55]).
Décès
Le Gendarme et les Gendarmettes est son dernier film. En décembre 1982, il part en famille quelques jours à la montagne, mais l'altitude le fatigue beaucoup et il doit retourner au Cellier. Dans la soirée du , il part se coucher car il se dit très fatigué. En réalité victime d'un nouvel infarctus, il est emmené d'urgence en ambulance au Centre hospitalier universitaire de Nantes où il décède à vingt heures trente. Tous les médias ont fait leur une sur ce qui est vécu comme un drame national[56].
Bien que les obsèques soient prévues « dans la stricte intimité », plus de 3 000 personnes sont présentes dans l'église Saint-Martin du Cellier, bondée, dont certains compagnons de jeu comme Jean Carmet ou Michel Galabru, mais également des personnalités comme Mme Giscard d'Estaing, la femme de l'ancien président de la République[57]. Il est inhumé au cimetière du Cellier le .
Louis de Funès travaillait à cette époque sur le projet de film Papy fait de la résistance, qui lui sera dédié[58]. Il devait en effet en incarner le rôle-titre, mais à la suite de son décès, c’est son vieux complice des Gendarmes, Michel Galabru, qui obtient le rôle. En hommage au comique, de nombreux comédiens ayant tourné avec lui, notamment Jacqueline Maillan, Jacques Villeret, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Jacques François et Julien Guiomar, font une apparition dans le film.
Vie privée
Le 27 avril 1936, il épouse à Saint-Étienne sa première femme, Germaine-Louise-Élodie Carroyer (Paris, - Clermont, ). Un enfant naît de cette union le 12 juillet 1937, Daniel-Charles-Louis, mais le couple se sépare au bout de trois ans, le divorce n’est prononcé que le 13 novembre 1942[59]. Pendant l'Occupation, il enchaîne les petits boulots (étalagiste, cireur et gratteur de parquets…)[60]. Bientôt, Louis se fait engager comme pianiste de bar et rencontre Eddie Barclay[n 8] : « Louis de Funès, comme moi, ne déchiffrait pas la musique. Il avait de l'oreille. C'était un excellent musicien. Il ne parlait pas un jour d'être comédien[61]. » Il joue dans un grand nombre d’établissements, enchaînant des soirées de douze heures, payé à la coupelle ou touchant un cachet de misère[62].
« Je l'ai rencontré en 1942 lorsqu'il était pianiste à la Madeleine. Dans un bistrot à Bagatelle, il tenait le piano à quatre mains. Lorsque ce dernier jouait seul, de Funès montait sur le piano et chantait[63]. »
— Le cinéaste Georges Lautner se souvient.
Il se servira de cette capacité dans certains de ses films, tels que Pas de week-end pour notre amour, La Rue sans loi, Frou-Frou, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Le Grand Restaurant ou encore L'Homme orchestre.
Il se remarie en 1943 avec Jeanne-Augustine Barthélemy de Maupassant[64],[65]. Le couple habite alors un petit deux-pièces au 42, rue de Maubeuge. En 1944, il a un deuxième fils, Patrick, et en 1949 un troisième, Olivier, qui tiendra six rôles au côté de son père au cinéma, dont Fantômas se déchaîne, Les Grandes Vacances, L'Homme orchestre et un rôle au théâtre dans Oscar.
Ressorts humoristiques
Selon le comédien Dominique Zardi, le « roi des troisièmes couteaux »[66] avec plus de cinq cents films à son actif dont une dizaine aux côtés de Louis de Funès, ce dernier était un acteur déjà très perfectionniste à ses débuts. Il déclare à son sujet que « c'est d'ailleurs pour ça que beaucoup de gens l'ont considéré comme un voleur de rôles car dès qu'il apparaissait à l'écran, c'était fini, il emportait tout et on ne voyait que lui[67]. » Les critiques de cinéma sont partagés sur son talent, certains louent le « comique complexe » du numéro 1 du « comique à la française »[56], même si d'autres considèrent très dommageable que, comme d'autres grandes vedettes françaises, hormis pour quelques films comme L'Avare, il n'ait « pas toujours [eu] la main heureuse dans le choix de [ses] metteurs en scène »[56]. Pierre Bouteiller, critique sur France Inter, relativise cela en rappelant qu'« on allait voir un film de de Funès, on n'allait pas voir un film avec de Funès[56] ».
Les capacités du comédien à mimer et à faire des grimaces sont les principaux aspects de son humour. Le mime est pour lui essentiel pour ponctuer ses mots : « Quand on décrit une forme de bouteille avec ses deux mains, expliquait-il en joignant le geste à la parole, la bouteille est là, on la voit. Elle flotte un instant dans l’espace, même quand le geste est terminé. »[68] Il joue aussi beaucoup sur la répétition dans une scène de ses gestes ou paroles. De plus, le ressort de son humour est aussi capté dans le caractère excessif des sentiments et émotions qu’il exprime, que ce soit la peur ou le désespoir – feint ou réel – de son personnage. Il excelle en particulier dans l’expression de la colère : grognements, bruits de la bouche, gifles répétitives sur les autres personnages, grands gestes, etc. Ses rôles se prêtaient volontiers à ce jeu : ses personnages sont souvent hypocrites, antipathiques, sans être, la plupart du temps, méchants ou incapables de rédemption. De Funès disait que rien ne le faisait plus rire, dans la vie courante, qu’une personne en engueulant une autre, sans que cette dernière puisse répliquer. Il évitait les ressorts sentimentaux. Ainsi il n'a donné que trois baisers de cinéma de toute sa carrière : le premier dans le film le Dortoir des grandes d’Henri Decoin où il embrasse l'actrice Line Noro sur la bouche[69],[n 9] ; le deuxième dans Comme un cheveu sur la soupe dans la scène finale où il demande à Noëlle Adam qui l'a embrassé sur la joue de l'embrasser sur la bouche ; enfin dans La Zizanie, où de Funès et Annie Girardot se font un bref baiser.
Sa petite taille (1,64 m[70]) contrastait avec celle de ses partenaires plus grands (par exemple Bourvil avec 1,70 m, dans la moyenne nationale, et Yves Montand qui s'approchait des 1,85 m) et ajoutait un autre élément comique au personnage.
Art du déguisement
Même s’il n’a pas souvent eu l’occasion d’y recourir dans les nombreux films auxquels il a participé, de Funès portait volontiers des déguisements pour accentuer, parfois jusqu’à l'outrance, les situations comiques dans lesquelles il faisait évoluer ses personnages[71].
On peut retenir parmi tous ces déguisements et caricatures : son déguisement en poète maniéré portant une perruque dans Le Grand Restaurant, en femme voilée, en général et en Thierry la fronde dans Le Gendarme de Saint-Tropez, en Chinois et en policier américain dans Le Gendarme à New York, en marin, en buisson et en hippie dans Le Gendarme en balade, en religieuse dans Le Gendarme et les Extra-terrestres, en gendarmette dans Le Gendarme et les Gendarmettes, en pirate, en évêque et en colonel de l'armée italienne dans Fantômas se déchaîne, en Écossais portant le kilt et en fantôme dans Fantômas contre Scotland Yard, en marin belge[n 10] dans Les Grandes Vacances, en kayakiste dans Le Petit Baigneur sans oublier les costumes de la Belle Époque dans Hibernatus, en mécanicien dans Le Corniaud, en soldat allemand au casque trop grand dans La Grande Vadrouille, en dame de la cour dans La Folie des grandeurs, en rabbin hassidique dans Les Aventures de Rabbi Jacob, en vieille femme, en Américain et en chauffeur dans L'Aile ou la Cuisse, en Harpagon dans L'Avare mais on retiendra avant tout son déguisement de gendarme dans La saga des gendarmes.
Des duos célèbres
Le talent du comédien fonctionnait bien dans le cadre de duos réguliers ou occasionnels avec des acteurs très divers. Claude Gensac, connue pour le surnom que Cruchot lui donne dans la série des Gendarmes : « Ma biche », fut la complice féminine des personnages de de Funès ; elle a souvent joué sa femme à l’écran, à tel point que beaucoup de Français croyaient (et croient encore) que Claude Gensac était aussi sa femme dans la vie[72]. Elle a en fait joué avec lui dans onze films répartis sur une période de trente ans. Ils font connaissance au début de l'année 1952 lorsqu'elle est encore fiancée à Pierre Mondy, le partenaire de de Funès dans la pièce La Puce à l'oreille. Lors de leur première rencontre effective au cinéma (fin 1952 dans La Vie d'un honnête homme, un mois après leur confrontation théâtrale dans Sans cérémonie), et alors qu'ils forment un duo de serviteurs, elle apparaît à demi dénudée sous la main baladeuse de Michel Simon.
L'acteur a aussi beaucoup joué avec Michel Galabru, son supérieur dans la série des Gendarmes, en lui servant de faire-valoir burlesque. Plusieurs scènes de La Folie des grandeurs sont restées célèbres, comme le réveil avec les rimes en « or » ou le nettoyage des oreilles[73],[74],[75], et font tout de suite penser à Yves Montand. Louis de Funès a aussi joué de célèbres scènes avec Coluche dans L'Aile ou la Cuisse. Mais son duo le plus marquant est celui formé avec Bourvil dans Le Corniaud et surtout dans La Grande Vadrouille[76].
Il a aussi joué avec son fils, Olivier de Funès, dans Les Grandes Vacances, L'Homme orchestre, Le Grand Restaurant, Sur un arbre perché, Fantômas se déchaîne et Hibernatus. D'autres acteurs ont joué plusieurs fois avec lui, comme Bernard Blier (Les Hussards, Jo et Le Grand Restaurant), Jean Gabin (Le Tatoué, La Traversée de Paris et Le Gentleman d'Epsom), Jean Marais (Le Capitaine Fracasse, Fantômas, Fantômas se déchaîne et Fantômas contre Scotland Yard), Maurice Risch (Les Grandes Vacances, Le Grand Restaurant, La Zizanie et certains épisodes du Gendarme de Saint-Tropez), Michel Simon (La Vie d'un honnête homme)… Il fut également aux côtés de Fernandel dans Le Mouton à cinq pattes, Mam'zelle Nitouche et Boniface somnambule au cinéma[n 11], ainsi que sur disque dans Un client sérieux de Georges Courteline en 1954. Il a également joué avec le duo Guy Grosso et Michel Modo dans La série des Gendarmes ou encore Le Grand Restaurant et aussi dans des films où les deux acteurs jouent des rôles secondaires comme Le Corniaud, La Grande Vadrouille, L'Avare, etc.
Outre les acteurs, Louis de Funès a régulièrement collaboré avec les mêmes réalisateurs et scénaristes, et particulièrement Jean Girault, qui le laissait libre dans son jeu et dans ses improvisations. Les deux hommes ont travaillé sur douze films : Pouic-Pouic, Faites sauter la banque !, la série des Gendarmes, Les Grandes Vacances, Jo, L'Avare et La Soupe aux choux. Ils ont même réalisé L'Avare ensemble. À part ce film et La Soupe aux choux, les films réalisés par Jean Girault ont été écrits avec Jacques Vilfrid. L'acteur a également collaboré à quatre reprises avec Gérard Oury, qui lui a offert ses plus grands succès : Le Corniaud, La Grande Vadrouille, La Folie des grandeurs et Les Aventures de Rabbi Jacob. Une cinquième collaboration a même été envisagée : Le Crocodile. Mais le double-infarctus de Louis de Funès a fait tomber le projet à l'eau. Jean Halain est l'auteur de nombreux scénarios de films mettant en vedette Louis de Funès : la trilogie des Fantômas, Le Grand Restaurant, Oscar, Hibernatus, L'Homme orchestre, Sur un arbre perché et L'Avare. L'acteur a également prononcé les mots de Michel Audiard dans Les dents longues, Le Gentleman d'Epsom, Des pissenlits par la racine, Une souris chez les hommes et Les Bons Vivants.
Partenaires
Ses partenaires principaux incluent :
- Bernard Blier : Les Hussards, Le Grand Restaurant et Jo
- Bourvil : La Traversée de Paris, Poisson d'avril, Les Hussards, Le Corniaud et La Grande Vadrouille
- Colette Brosset : Ah ! les belles bacchantes, La Belle Américaine, La Grande Vadrouille et Le Petit Baigneur
- Jean Carmet : Le Diable et les Dix Commandements, La Soupe aux choux
- Coluche : L'Aile ou la Cuisse
- Mireille Darc : Les Bons Vivants, Pouic-Pouic et Des pissenlits par la racine
- Mylène Demongeot : Frou-Frou et la trilogie des Fantômas
- Robert Dhéry : Ah ! les belles bacchantes, La Belle Américaine et Le Petit Baigneur
- Jacques François : Les Aventures de Rabbi Jacob, La Zizanie, Le Gendarme et les Extra-terrestres et Le Gendarme et les Gendarmettes
- Jean Gabin : La Traversée de Paris, Le Gentleman d'Epsom et Le Tatoué
- Michel Galabru : Nous irons à Deauville, la série des Gendarmes, Jo, Le Petit Baigneur et L'Avare
- Claude Gensac : La Vie d'un honnête homme, Les Grandes Vacances, Oscar, Hibernatus, Jo, Le gendarme se marie, Le Gendarme en balade, L'Aile ou la Cuisse, L'Avare, La Soupe aux choux et Le Gendarme et les Gendarmettes
- Annie Girardot : La Zizanie
- Robert Lamoureux : Papa, maman, la bonne et moi, Si Paris nous était conté et Papa, maman, ma femme et moi
- Jean Lefebvre : La Belle Américaine, Les Veinards, Faites sauter la banque !, Le Gendarme de Saint-Tropez, Une souris chez les hommes, Le Gendarme à New-York, Les Bons Vivants, Le gendarme se marie et Le Gendarme en balade
- Jacqueline Maillan : Pouic-Pouic, Ah ! les belles bacchantes et Les Veinards
- Jean Marais : la trilogie des Fantômas, Le Capitaine Fracasse et Dortoir des grandes
- Jean-Pierre Marielle : Faites sauter la banque !
- Yves Montand : La Folie des grandeurs
- Claude Piéplu : La Belle Américaine, Faites sauter la banque !, Une souris chez les hommes, Le Gendarme de Saint-Tropez, Hibernatus et Les Aventures de Rabbi Jacob
- Paul Préboist : Oscar, Hibernatus, Le Gendarme en balade, Sur un arbre perché, La Folie des grandeurs, Jo, L'Homme orchestre, La Grande Vadrouille, Le Grand restaurant
- Jean Richard : Les Bons Vivants, Les Tortillards, Certains l'aiment froide, Courte Tête, Mon pote le gitan et Candide ou l'Optimisme au XXe siècle
- France Rumilly : Les Veinards, la série des Gendarmes et Le Grand Restaurant
- Michel Serrault : Carambolages, Nous irons à Deauville, Ah ! les belles bacchantes, La Belle Américaine et Des pissenlits par la racine
Sens artistique et musical inné
Selon Colette Brosset[77], Louis de Funès avait la musique et la danse dans la peau. Sa capacité à assimiler et à servir une chorégraphie était étonnante[78]. Ses arabesques font merveille[79] dans les films comme Ah ! les belles bacchantes, Le Grand Restaurant, L’Homme orchestre ou Les Aventures de Rabbi Jacob. Perfectionniste, il indiquera par rapport à sa célèbre prestation de danse hassidique :
« Il faut que je danse aussi bien que les danseurs juifs. L'effet comique ne vient pas du ridicule, au contraire[80] ! »
— Louis de Funès
Ses talents de pianiste apparaissent également dans les films suivants : Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Regamey, Je n’aime que toi, de Pierre Montazel, Frou-Frou, d'Augusto Genina, ou encore Ah ! les belles bacchantes, de Jean Loubignac (avec Francis Blanche au chant, dans Chanter sous le soleil, des célèbres Bouvart et Ratinet). Travailleur acharné, par respect pour les artistes professionnels, il préfère éviter paradoxalement le piano loisirs[81].
Succès et reconnaissance
Louis de Funès est l’acteur français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles : environ 273 millions entre 1947 et 1982[82].
Entre 1964 et 1979, huit de ses films sont no 1 au box-office français (en 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1973 et 1979). Ce sont les années de la consécration :
- En 1964, 2 de ses films sont parmi les 4 premiers au Box-office : no 1 avec Le Gendarme de Saint-Tropez et no 4 avec Fantômas.
- En 1965, il récidive avec 3 de ses films classés dans les 6 premiers : no 1 avec Le Corniaud, no 4 avec Le Gendarme à New York et no 6 avec Fantômas se déchaîne.
- En 1966, c'est l'année du record de la La Grande Vadrouille, no 1 de ses films, et Le Grand Restaurant se classe no 8.
- En 1967, de Funès a joué dans 3 des 5 films les mieux classés : no 1 avec Les Grandes Vacances, no 2 avec Oscar, et no 5 avec Fantômas contre Scotland Yard.
- Et en 1968, Le Gendarme se marie se classe no 1, Le Petit Baigneur est no 3, et Le Tatoué est no 8.
À ce jour, La Grande Vadrouille est no 3 au box-office général des films français, et c’est le 5e film ayant cumulé le plus d’entrées en France dans l’histoire du cinéma, derrière Titanic (1998) de James Cameron, Bienvenue chez les Ch'tis (2008) de Dany Boon, Intouchables (2011) d'Olivier Nakache et Éric Toledano, et Blanche-Neige et les Sept Nains (1938) de Walt Disney.
Box-office France
Liste des 86 films avec Louis de Funès ayant attiré au moins 1 million de spectateurs en France.
Sources : Filmographie de Louis de Funès pour le nombre d'entrées de chaque film et jpbox-office.com, Bilan annuel pour le no 1 du box-office annuel.
Rayonnement international
Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu une grande popularité dans divers pays européens, comme l'Italie, le Royaume-Uni[83] et l'Allemagne, mais également l'URSS et sa zone d'influence d'Europe de l'Est[84]. Il est ainsi particulièrement célèbre en République tchèque[85], où il fut doublé au début des années 1960 par le célèbre acteur tchèque František Filipovský[n 12], dont de Funès déclara à son sujet qu'il fut son meilleur doubleur, certains fans tchèques n'hésitant pas à préférer sa voix à l'original. Encore aujourd'hui, la série des Gendarmes reste populaire pour les Tchèques[86].
Malgré son succès européen, de Funès reste relativement inconnu aux États-Unis jusqu'en 1973-1974 et ses fameuses Aventures de Rabbi Jacob, nommées pour un Golden Globe du meilleur film étranger en 1975.
Distinctions
Louis de Funès, comparé aux autres artistes de son époque et au nombre de films qu'il a tournés, n'a pas reçu un nombre très important de récompenses.
En 1957, il reçoit le premier prix de sa carrière, le Grand Prix du rire, pour son rôle dans Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Regamey[87]. Huit ans plus tard, lors de la 20e nuit du cinéma au théâtre Marigny, fin octobre 1965, Gina Lollobrigida lui remet une Victoire du cinéma pour son rôle dans Le Gendarme de Saint-Tropez[88]. En 1967, il reçoit le prix Courteline pour son rôle dans le film Les Grandes Vacances[89]. Le 15 mars 1973, il est fait chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur[45] et début 1980, il reçoit un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, remis par Jerry Lewis[90]. Le prix Jean-Gabin, décerné de 1981 à 2008, a été créé à son initiative[91]. Enfin, de façon posthume, Louis de Funès sera classé 17e des 100 plus grands Français de tous les temps, classement établi en mars 2005 pour la chaîne de télévision France 2.
D'autre part, le 7 décembre 1967, il est reçu par le général de Gaulle au palais de l'Élysée pour un dîner officiel, en compagnie de son épouse et d'autres grandes personnalités de la culture[n 13],[92].
Postérité dans la culture populaire
Louis de Funès a marqué le cinéma comique français du XXe siècle. Outre les hommages honorifiques classiques tels que l'entreprise horticole Meilland qui décide, en 1984, de nommer un cultivar de rose en son hommage — la magnifique rose Louis de Funès —, ou encore la poste française qui l'honore d'un timbre postal à son effigie édité en 1998 dans le cadre d’une série consacrée aux acteurs du cinéma français, il a inspiré nombres d'artistes.
Ainsi, on peut observer ses traits dans l’album de Lucky Luke intitulé Le bandit manchot où un personnage inspiré de lui est l’un des joueurs de cartes professionnels de Poker Gulch, une ville placée sous le signe du jeu[93]. Il est affublé d’un subalterne, un petit malfrat du nom de Double-six, inspiré de l’acteur Patrick Préjean.
Dans un autre genre, Valère Novarina a publié aux éditions Actes Sud en 1986 un éloge, Pour Louis de Funès : « Il n’était pas de bon ton de l’apprécier. Ce n’était pas assez chic. Alors que c’était un très grand acteur de théâtre. J’ai fait parler Louis de Funès comme quelqu’un d'autre a fait parler Zarathoustra. »[94]. Ce texte sur Louis de Funès a donné lieu à plusieurs versions pour la scène, notamment celle créée au Théâtre d’Angoulême par Dominique Pinon le 4 décembre 1998, dans une mise en scène de Renaud Cojo. De son côté, Marcel Gotlib utilisera sa plume agile dans le tome III de sa Rubrique-à-brac où il affuble de Funès d'une perruque, pour y supplanter Bourvil dans Le Rectangle vert, librement inspiré du Cercle rouge de Jean-Pierre Melville.
Plus récemment, dans les années 2000, Alexandre Astier, véritable admirateur[95], lui dédiera sa série télévisée Kaamelott. On peut d'ailleurs entendre dans la scène finale du dernier épisode de la série, Dies Irae, le thème principal de Jo pendant que la phrase de dédicace apparaît à l'écran.
En 2013, le journal Télérama lui consacre un numéro spécial hors-série.
Carrière
Théâtre
- 1926 : Le Royal Dindon de Bodèse[n 14]
- 1944 : L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon, avec Meg Lemonnier, Jean-Pierre Aumont, Bernard Blier, mise en scène Jean Wall, théâtre Michel : figuration
- 1945 : Image anglaise de Jacques Armand, mise en scène Pierre Henry, studio des Champs-Élysées : un client
- 1945 : La Maison de Bernarda Alba de Federico García Lorca, mise en scène Maurice Jacquemont, avec Germaine Kerjean, Marthe Mellot, Silvia Monfort, studio des Champs-Élysées : figurant (28 décembre)
- 1946 : Winterset de Maxwell Anderson, mise en scène André Certes, avec Renaud Mary, Yves Vincent, Marie Carlot, Jean-Roger Caussimon, Léon Arvel, Daniel Gélin, théâtre des Carrefours : le clochard (27 janvier).
- 1946 : L'Île grande de Henriette Valet, mise en scène de Teddy Bilis, avec Louis Arbessier, Jacques Sarthou et Jeanne Stora, théâtre de l'Œuvre (1er septembre)
- 1948 : Thermidor de Claude Vermorel, sur une mise en scène de l'auteur, avec Claire Mafféi, Gisèle Grandpré, Claude Ferna, Gérard Oury, théâtre Pigalle : Hanriot (24 mars).
- 1949 : Le Journal de Jules Renard, sketchs inspirés de l'œuvre de Jules Renard créés en septembre 1949 au cabaret La Tomate, puis repris à la radio, avec Raymond Souplex, Robert Rocca, Pierre Still, Francine Darbois, Michel Méry, Jean Carmet
- 1949 : Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, mise en scène Raymond Rouleau, avec Arletty, Yves Vincent, Héléna Bossis, Daniel Ivernel, Maurice Regamey, théâtre Édouard VII : Pablo (15 octobre).
- 1950 : Le Fils du rémouleur de Max Révol, sur une mise en scène de l'auteur, avec Darry Cowl, Jean-Marc Thibault, Jean Richard, Max Révol, théâtre du Chapiteau.
- 1951 : Vache de mouche de Michel Emer, sur une mise en scène de l'auteur, avec Jack Ary, Micheline Dax, Jean Carmet, Christian Duvaleix
- 1951 : Dominique et Dominique de Jean Davray, mise en scène Raymond Rouleau, avec Lucien Nat, Jacques François, théâtre Michel : M. Ernest (18 janvier)
- 1952 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Georges Vitaly, avec Pierre Mondy, Marthe Mercadier, Jean Le Poulain, théâtre Montparnasse : Augustin Ferraillon
- 1952 : La Peur des coups de Georges Courteline, avec Colette Brosset
- 1952 : Bouboute et Sélection ou Café liégrois de Robert Dhéry, sur une mise en scène de l'auteur, avec Dhéry, Colette Brosset, Roger Saget, Albert Rémy, Mondy, Gérard Calvi, René Dupuy, théâtre Vernet : l’adjudant de pompiers
- 1952 : Sans cérémonie de Jacques Vilfrid et Jean Girault, avec Albert Préjean, Claude Gensac, Maria Mascelli, Jean Paqui, théâtre Daunou : le maître d’hôtel (23 septembre-9 novembre[96])
- 1953 : Ah ! les belles bacchantes de Dhéry, Francis Blanche et Calvi, mise en scène de Dhéry, avec Jacqueline Maillan, Jacques Legras, théâtre Daunou (16 juin)
- 1953 : Le Journal de Jules renard adaptation de Robert Rocca et Simone Rouziéde, avec Rocca, Carmet, René Berthier, cabaret la Tomate
- 1955 : Ornifle ou le Courant d'air de Jean Anouilh, avec Pierre Brasseur, Jacqueline Maillan, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, comédie des Champs-Élysées : Machetu (3 novembre)
- 1955 : Nekrassov de Jean-Paul Sartre, mise en scène Jean Meyer, avec Michel Vitold, Jean Parédès, Roland Armontel - de Funès a été renvoyé par le metteur en scène durant les répétitions
- 1955 : Poppi de Georges Sonnier, mise en scène Pierre Valde, avec Maryse Paillet, Maurice Vallier, théâtre des Arts : Poppi (5 mars)
- 1957 : Faisons un rêve de Sacha Guitry, mise en scène de l’auteur, théâtre des Variétés (30 mars)
- 1959 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Jacques Mauclair, tournée Karsenty
- 1961 : Oscar de Magnier, mise en scène Mauclair, comédie des Champs-Élysées (21 janvier-1er juillet)
- 1962 : La Grosse Valse de Robert Dhéry, sur une mise en scène de l’auteur, avec Robert Dhéry, Colette Brosset, Liliane Montevecchi, Jacques Legras, Janine de Waleyne, Pierre Tornade, Françoise Moncey, Michèle Frascoli, Guy Grosso, Michel Modo, théâtre des Variétés : le douanier Roussel
- 1971-1973 : Oscar de Magnier, avec Maria Pacôme, Olivier de Funès, Mario David, Corinne Le Poulain, mise en scène de Mondy, théâtre du Palais-Royal : Bertrand Barnier (30 novembre-21 mai 1972/19 septembre-7 janvier 1973)
- 1973 : La Valse des toréadors de Jean Anouilh, sur une mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, avec Sabine Azéma, comédie des Champs-Élysées : le Général (19 octobre), 198 représentations.
Filmographie
Louis de Funès a été très prolifique. Ayant donné la réplique à plusieurs centaines d'acteurs, dirigé par plus d'une quarantaine de réalisateurs, outre une décennie où il s'essaya à différentes activités (une demi-douzaine de séries télévisées, une douzaine de doublages, une dizaine de courts métrages) tout en tournant dans les années 1950, il a plus de cent quarante longs métrages à son actif au cours de ses presque quarante années de carrière.
- Quelques films majeurs par ordre alphabétique
- L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi
- L’Avare de Jean Girault et Louis de Funès
- Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury
- Le Corniaud de Gérard Oury
- La trilogie Fantômas d'André Hunebelle
- La Folie des grandeurs de Gérard Oury
- La série du Gendarme, de Jean Girault
- La Grande Vadrouille de Gérard Oury
- Hibernatus d’Édouard Molinaro
- Jo de Jean Girault
- Oscar d’Édouard Molinaro
- Le Petit Baigneur de Robert Dhéry
- Pouic-Pouic de Jean Girault
- La Soupe aux choux de Jean Girault
- La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara
- La Zizanie de Claude Zidi
On peut également noter que Papy fait de la résistance, de Jean-Marie Poiré, projet dans lequel il devait initialement jouer, lui sera dédié[97].
Musique / Discographie
Louis de Funès a interprété de nombreuses chansons sur scène, à l'écran ou au disque, parmi lesquelles[98] :
- 1962 : Pour toi, Dans mes godasses, C'est défendu et Comme la douane dans La Grosse Valse de Robert Dhéry, musique Gérard Calvi, avec Guy Grosso, Michel Modo, Pierre Tornade et Jacques Legras
- 1967 : Ferme tes yeux mon bébé, mélodie et paroles de « mémé Fourchaume » dans Le Petit Baigneur
- 1970 : Les Poupons (ou Quand tu fais « La la la - la la »), musique François de Roubaix, paroles Jean Halain et Remo Forlani, dans L'Homme orchestre avec son fils Olivier
- 1981 (24 décembre) : Le Divin Enfant sur le plateau du Grand Anniversaire, émission de variétés de FR3 animée ce soir-là par Guy Béart.
Il a également enregistré des fables, des pièces de théâtre et des histoires pour enfants (Les Aristochats) sur micro-sillons[99].
- 1953 : La Tomate présente le Journal de Jules Renard (33T - Phillips - Ref: N 76007R)
- 1958 : Le Bœuf et l’Âne de la crèche avec Louis de Funès (l’âne) et Jacques Fabbri (le bœuf) (33T - Erato - ref: LDEV 3097)
- 1958 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, interprété entre autres par Louis de Funès et Bernard Blier (16T - Contrepoint - ref: V 16.25005.30) puis en 33T - Vogue - N° COF.11 (1972)
- 1959 : Les Fourberies de Scapin de Molière (16T - Contrepoint) puis en 33T - Vogue - N° COF.12 (1972)
- 1960 : La Grosse Valse (33T - ref: LD 593 30)
- 1964 : Louis de Funès joue avec les classiques (4 × 45T).
- Volume 1 (Vogue, EPL 8259)
- Jean de La Fontaine : Le Corbeau et le Renard, Le Loup et l'Agneau, Le Coche et la Mouche
- Jean de La Bruyère : Des biens de fortune, Giton et Phédon, De l'Homme : Gnathon
- Volume 2 (Vogue, EPL 8260)
- Jean de La Fontaine : La Cigale et la Fourmi, Le Petit Poisson et le Pêcheur, Le Lion et le Moucheron
- Jean Racine : Les plaideurs
- Volume 3 (Vogue, EPL 8261)
- Jean de La Fontaine : La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, La Montagne qui accouche, Le Chat, la belette et le petit Lapin
- Nicolas Boileau : Les Embarras de Paris
- Volume 4 (Vogue, EPL 8262)
- Jean de La Fontaine : Le Savetier et le Financier
- Molière : Monologue de l'avare
- Pierre Corneille : Stances à Marquise
- Voltaire : La Vanité, Les oui et les non, Épigramme imitée de l'anthologie
- Volume 1 (Vogue, EPL 8259)
- 1964 : Louis de Funès joue Molière (L'Avare, Les Fourberies de Scapin, Le Bourgeois gentilhomme), La Fontaine (Fable) (33T - Vogue)
- 1969 : Un client sérieux une comédie de Georges Courteline avec Fernandel (33T - Ref: DECA FM 133522) -. Louis de Funès y tient le rôle du substitut.
- 1979 : Le Double Disque d'or des enfants collectif dont Louis de Funès (33T - ref : Vg304)
- 1980 : Louis de Funès raconte les Aristochats (33T - Disneyland Records - ref: ST-3890 F)
- 1981 : Pour le mercredi de vos enfants avec Bernard Blier, Les Charlots, Danièle Gilbert, Louis de Funès, Jean Chevrier, Pierre Tchernia, Pierre Perret. (33T - Vogue Clvlx 665) Louis de Funès y récite Le Corbeau et le Renard et Le Loup et l’Agneau.
- Hommage à Louis de Funès (2 × 33T - Vogue - ref:426010)
Bandes originales de films
|
|
Radio
- 1968 : Le Gendarme de Bethléem. Louis de Funès a enregistré pour Europe 1 un conte de Noël de 45 minutes revisitant la Nativité, en compagnie de Michel Galabru, Élisabeth Wiener et Pierre Tornade. Une adaptation à la télévision en a été faite, avec Michel Serrault.
Hommages
- En juillet 2013, a été ouvert dans la commune du Cellier, où l'acteur résida à partir de 1967, un musée baptisé le « Musée de Louis », créé par l'association du même nom, constituée en janvier 2013 avec le soutien de la commune et du conseil général de la Loire-Atlantique[100]. Le musée a déménagé fin avril 2014 dans l'orangerie du château de Clermont, ancienne propriété de l'acteur.
- En 2014, une nouvelle voie, l'allée Louis-de-Funès, est baptisée de son nom dans le quartier rénové de la ZAC Beaujon (8e arrondissement de Paris)[101].
Notes et références
Notes
- Extrait du registre d'état civil de la ville de Nantes (1983) : Le vingt-sept janvier mil neuf cent quatre-vingt-trois à vingt heures trente minutes, est décédé place Alexis Ricordeau, Louis Germain David de FUNES de GALARZA, acteur, né à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le trente et un juillet mil neuf cent quatorze, domicilié au Cellier (Loire-Atlantique) Château de Clermont ; fils de Carlos Louis de FUNES de GALARZA… Et de Leonor Soto REGUERA… Époux de Jeanne Augustine BARTHELEMY. Dresse le vingt-huit janvier mil neuf cent quatre-vingt-trois à quatorze heures quarante minutes, sur la déclaration de Alain MENANTEAU, vingt neuf ans, vaguemestre, domicilié à Gétigné (Loire-Atlantique) rue de la Chénaie, neuf, non parent du défunt qui, lecture faite, et invité à lire l'acte, a signé avec Nous, Annie POTREL épouse BOURGEOIS commis adjoint en cette Mairie, Officier de l'État Civil par délégation du Maire. Signatures.
- Extrait du registre d'état civil pour 1957 de la ville de Montmorency (Val-d'Oise) : « Le vingt cinq octobre mil neuf cent cinquante sept, à seize heures, est décédée 6, rue Le Laboureur, Léonor Soto y Réguéra, domiciliée 14, rue Germain Pilon à Paris, 18e arrondissement, née à Ortiguera, (Espagne), le vingt et un janvier mil huit cent soixante dix-huit, sans profession, fille de père et mère décédés dont les noms sont inconnus du déclarant - Veuve de de Funès, prénoms également inconnus. Dressé le vingt huit octobre mil neuf cent cinquante sept, dix heures trente minutes, sur la déclaration de Georges Oliveres, quarante et un ans, employé, domicilié à Montmorency, 5 rue Grétry, qui lecture faite a signé avec Nous, Armand Piednoir, adjoint au Maire de Montmorency, Officier de l’État Civil par délégation. [Signatures]. »
- Louis de Funès : « Ah, papa, c'était un artiste ! [...] il avait beaucoup d'humour, mais le quotidien ne l'intéressait pas[6]. »
- On peut l'écouter au piano à la 35e ou à la 40e minute du film par exemple, ou encore à la 75e minute où il effectue un remplacement au pied levé.
- Dans toutes les précédentes adaptations de Fantômas fidèles à l'œuvre originale, le commissaire Juve n'avait jamais été un personnage comique.
- La Grande Vadrouille restera pendant plus de trente ans à la tête du box-office du cinéma en France, devancé par le Titanic de 1997 seulement, et il faudra attendre encore onze ans de plus pour qu'un autre film français le dépasse (Bienvenue chez les Ch'tis, en 2008).
- Charles Nau de Maupassant, malgré son homonymie, n'a aucun lien de parenté avec l'écrivain Guy de Maupassant.
- Cette période varie selon les sources, la famille de Funès affirme qu'elle débute en 1936, mais on trouve des dates postérieures dans certaines biographies.
- Un an auparavant, il n'embrasse Juliette que sur la joue dans Elle et moi
- Il est écrit « Antwerpen » (Anvers) sur son pull
- De Funès et Fernandel ne firent que se croiser dans La Vie à deux, et dans deux sketchs différents du film à sketchs Le Diable et les Dix Commandements
- František Filipovský (1907-1993) a été un acteur tchèque renommé. Il obtint en 1954 le titre soviétique d'Artiste émérite et fut désigné Artiste du Peuple en 1984. Depuis 1995, il existe un Ceny Františka Filipovského (« Prix František Filipovský ») récompensant tous les ans le meilleur doubleur du pays.
- Complétaient ce dîner officiel : André Malraux, Jane Sourza, Tino Rossi, Raymond Devos, Jean Piat, Michèle Morgan, Gérard Oury, Fernandel, Jean Delannoy.
- Conformément à l'usage couramment répandu (cf. par exemple le site officiel), la « théâtrographie » de l'acteur débute par cette piécette jouée en amateur au collège.
Références
- Voir la section « Un champion du box-office français ».
- Jean-François Sirinelli, Georges-Henri Soutou, Françoise Thom, Catherine Horel, Culture et Guerre froide, Presses universitaires de la Sorbonne, 2008, page 166
- Loubier 1991, p. 19
- de Funès et de Funès 2005, p. 25
- de Funès et de Funès 2005, p. 19
- de Funès et de Funès 2005, p. 20
- de Funès et de Funès 2005, p. 38.
- Louis de Funès, la comédie humaine, de Philippe Azoulay, 27 janvier 2003 [présentation en ligne]
- Dicale 2009, p. 14
- Kernel 2004, p. 184.
- Jelot-Blanc 1993, p. 24
- de Funès et de Funès 2005, p. 44
- Jelot-Blanc 1993, p. 33
- Dicale 2009, p. 19
- Daniel Gélin, Deux ou trois vies qui sont les miennes,
- Dicale 2009, p. 19-20
- Bonnotte 2003, p. 43
- Du Guesclin (1949), sur l'IMDb
- Aknin 2005, p. 6
- Aknin 2005, p. 44.
- avec plus de 800 représentations à guichets fermés, Loubier 2014, ch. 4.
- « Du jour au lendemain, Paris l'a découvert. Le métier, le public l'ont lancé » commentera Virlogeux, Loubier 2014, ch. 4.
- Dicale 2009, p. 34
- Anthony Palou, « Louis de Funès, classe tout rire », Le Figaro, (lire en ligne)
- Basile de Koch, « De Funès et les corniauds », Valeurs actuelles, (lire en ligne)
- François Bédarida, Histoire, critique et responsabilité : Histoire du temps présent, Éditions Complexe, coll. « Histoire du temps présent », , 357 p. (ISBN 9782870279823, présentation en ligne), p. 174
- Aknin 2005, p. 106
- Aknin 2005, p. 10
- Jelot-Blanc 1993, p. 109.
- Jelot-Blanc 1993, p. 107
- de Funès et de Funès 2005, p. 75
- Jelot-Blanc 1993, p. 123
- Oury 1989, p. 214
- Jelot-Blanc 1993, p. 136
- Aknin 2005, p. 20
- Aknin 2005, p. 24
- « Jean Girault », sur Ciné-ressources (consulté le )
- Loubier 1991, p. 115
- Fantomas - Box Office Louis de Funès 1964, publié le 15 août 2010.
- Leguèbe 2003, p. 106.
- Louis de Funès : une légende, p. 113.
- Oury 1989, p. 250
- Dictionnaire du cinéma populaire français, p. 363
- Dicale 2009, p. 429
- Djemaa et Di Falco 2008, p. 136
- de Funès et de Funès 2005
- Oury 1989, p. 282
- de Funès et de Funès 2005, p. du chapitre 20
- Jelot-Blanc et de Funès 2011, p. 228
- Loubier 2014, « J'ai passé deux mois et demi à l'hôpital. J'ai découvert un monde fantastique de gentillesse : des médecins et des infirmières en or. »
- Jean-Jacques Beineix, Les Chantiers de la gloire, Fayard, , 835 p. (ISBN 9782213665030).
- Mongin 2002, p. 154
- « Saga Louis de Funès - 4 Le Retour au Sommet(1975/1982): L'Aile ou la Cuisse » (consulté le )
- Louis de Funès, la comédie humaine, de Philippe Azoulay, 27 janvier 2003 [présentation en ligne].
- « La soupe aux choux », Fiches de film, sur Allociné (consulté le )
- Pierre Bouteiller, Odile Grand, Gérard Lefort, Georges Charensol et Michel Ciment, « hommage à l'acteur, Louis de Funès qui vient de décéder », Le Masque et la Plume, sur Institut national de l'audiovisuel, France Inter, (consulté le ), à partir de 2 min 30 s
- Christine Ockrent, « Obsèques de Louis de Funès », Journal télévisé, sur INA, Antenne 2,
- « Papy fait de la résistance (1983) », sur Internet Movie Database
- Louis de Funès sur cinememorial.com
- Jean-Marc Loubier, Louis de Funès. Petites et grandes vadrouilles, Robert Laffont, , p. 47
- Kernel 2004, p. 77
- « Louis de Funès à propos de sa carrière de musicien de jazz », sur Institut national de l'audiovisuel (consulté le )
- Interview de Georges Lautner sur autourdelouisdefunes.fr, 19 janvier 2008.
- Jeanne Barthélémy de Maupassant est-elle toujours vivante, consulté le 30 décembre 2014.
- Louis de Funès : dans l'ombre ou dans la lumière, toutes les femmes de sa vie, consulté le 30 décembre 2014.
- « indispensabl[e] troisièm[e] coutea[u] du cinéma français », Bertrand Tessier, Belmondo, l'incorrigible, Archipoche, , 300 p. (ISBN 9782352871972), « La bande à Bébel ».
- Interview de Dominique Zardi sur autourdelouisdefunes.fr, 25 juin 2007.
- Jean-Loup Chifflet, Dictionnaire amoureux de l'Humour, Plon, , 465 p. (ISBN 9782259219556), « Funès, Louis de (1914-1983) ».
- Leguèbe 2003, p. 51.
- Louis de Funès : Une légende, p. 25.
- La Revue du cinéma n°353, Ligue Française de l'Enseignement et de l'Éducation Permanente, , 143 p., p. 98
- Claude Gensac, Ma biche... c'est vite dit !, Michel Lafon, , 236 p. (ISBN 2749902282 et 9782749902289)
- Monnaie et cinéma : « Il est l'or de se réveiller »…, 15 janvier 2008.
- « Ruy Blas » de Victor Hugo revisité par Gérard Oury, 21 mai 2010
- Bonnotte 2003, p. 195
- Christian Plume et Xavier Pasquini, Bourvil, Bréa Éditions, , 189 p. (ISBN 2903198322 et 9782903198329), p. 64
- Voir ses commentaires dans les suppléments du DVD du Grand Restaurant.
- « pour les autres il a fallu quinze jours de répétitions. Pour lui, trois. » Dicale 2009
- de Funès et de Funès 2005, p. 1861-1862
- de Funès et de Funès 2005, p. 1822
- de Funès et de Funès 2005, p. 1748
- Box-office de Louis de Funès entre 1947 et 1982 sur jpbox-office.com
- Nicole Beaurain, Le Cinéma populaire et ses idéologies, L'Harmattan, 2005, page 49
- Marie-Pierre Rey, La Tentation du rapprochement France et URSS à l'heure de la détente (1964-1974), Publications de la Sorbonne, 1995, page 199
- (en)Dubbing has its drawbacks but children knowing Alain Delon is cool, non?, Radio.cz, 2010
- Extrait d'une vidéo d'un spectacle d'écoliers à Prachatice en 2009.
- Bonnotte 2003, p. 225
- Djemaa et Di Falco 2008, p. 110
- Chazal 1979, p. 81
- Laffin 2002, p. 93
- Florence Moncorgé-Gabin, Quitte à avoir un père, autant qu'il s'appelle Gabin…, Le Cherche-midi, , p. 206
- « Réception des artistes à l'Elysée », sur INA
- Paul Bleton, Western, France : la place de l'Ouest dans l'imaginaire français, Belles Lettres, , 319 p. (ISBN 2251741143 et 9782251741147), p. 126
- Valère Novarina, citée dans le portrait que lui consacre le site Lire
- « Si Louis de Funès avait été encore en vie, je pense que je n'aurais rien fait d'autre que d'écrire un film pour lui », Interview vidéo sur Kaamelott, L'Internaute, 21 décembre 2009
- Leguèbe 2003, p. 68.
- Dicale 2009
- Discographie complète et illustrée sur Louisdefunes.org.
- Les Aristochats racontés par Louis de Funes, mars 2011
- Site officiel du Musée de Louis
- Annonce dans le bulletin municipal du 8e arrondissement, janvier 2014.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Biographies
- Robert Chazal, De Funès, Paris, Édition PAC, coll. « Têtes d'affiche », , 180 p. (ISBN 2-85336-101-2)
- Jean-Marc Loubier, Louis de Funès, le berger des roses, Paris, Ramsay, coll. « Ramsay Cinéma », , 273 p. (ISBN 2-85956-922-7). ; réédition Ramsay, coll. « Ramsay poche cinéma » numéro 114, Paris, 1993, 273 p. (ISBN 2-841140-03-2)
- Jean-Jacques Jelot-Blanc, Louis de Funès, une légende, Paris, Anne Carrière, , 345 p. (ISBN 2-910188-07-8).
- Christelle Laffin, Louis de Funès, au nom de la rose, Paris, Albin Michel, , 104 p. (ISBN 2-226-13517-0)
- Stéphane Bonnotte, Louis de Funès : Jusqu'au bout du rire, Paris, Michel Lafon, , 255 p. (ISBN 2-84098-908-5). ; réédition Librairie générale française, coll. « le Livre de Poche » numéro 30 444, Paris, 2005, 254 p. (ISBN 2-253-11497-9)
- Éric Leguèbe, Louis de Funès, roi du rire, Paris, Dualpha éditions, , 255 p. (ISBN 2-912476-36-4)
- Brigitte Kernel, Louis de Funès, Paris, Éd. du Rocher, , 213 p. (ISBN 2-268-05133-1).
- Laurent Aknin, Louis de Funès, Paris, Nouveau Monde éditions, coll. « Les petits illustrés », , 34 p. (ISBN 2-84736-089-1, présentation en ligne).
- Olivier de Funès et Patrick de Funès, Louis de Funès : « Ne parlez pas trop de moi, les enfants ! », Paris, Le Cherche Midi, coll. « Collection Documents », , 304 p. (ISBN 2-7491-0372-X).
- Christian Dureau, Louis de Funès, le génie du rire, Paris, Éditions Didier Carpentier, coll. « Stars de l'écran », , 125 p. (ISBN 2-8416-7586-6)
- Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimace et gloire, Paris, Grasset, , 528 p. (ISBN 2246636612, présentation en ligne).
- Marc Lemonier, L'Intégrale de Funès, Paris, Hors collection, , 296 p., 21 cm × 27 cm (ISBN 2-258-08333-8)
- Jean-Jacques Jelot-Blanc et Daniel de Funès, Louis de Funès : L'Oscar du cinéma, Paris, Flammarion, coll. « Arts et Culture », (ISBN 2081244462).
- Bertrand Dicale, Louis de Funès, de A à Z, Paris, Tana (Editis), , 456 p. (ISBN 2845677855).
- Sophie Adriansen, Louis de Funès, Regardez-moi là, vous !, Paris, Éditions Premium, , 304 p. (ISBN 978-2-35636-118-9)
- Jean-Marc Loubier, Louis de Funès. Petites et grandes vadrouilles, Paris, Robert Laffont, , 564 p. (ISBN 2-221-11576-7)
Bibliographie complémentaire
- Pascal Djemaa et Di Falco (contrib.), Louis de Funès : le sublime antihéros du cinéma, Autres temps, coll. « Temps mémoire », , 171 p.
- Olivier Mongin, Éclats de rire : Variations sur le corps comique, Seuil, coll. « Coul.Idees », , 343 p. (ISBN 978-2020517003).
- Valère Novarina, Pour Louis de Funès, Paris, Actes Sud, , 79 p. (ISBN 2-86869-330-X)
- Gérard Oury, Mémoires d'éléphant, Paris, Presses Pocket, , 346 p., poche (ISBN 2-266-03063-9).
- Larry Portis, « L'État dans la tête et les pieds dans le plat. Hiérarchie et autorité dans les films de Louis de Funès », L'Homme et la Société, no 154, , p. 31-50 (ISSN 2747583651[à vérifier : ISSN invalide], lire en ligne)
Autour des films
- Vincent Chapeau, Sur la route de la Grande Vadrouille : Les Coulisses du tournage, Paris, Hors collection, , 105 p. (ISBN 2-258-06383-3)
- Pierre-Jean Lancry, Pleins feux sur... La Grande Vadrouille, Paris, Horizon illimité, coll. « Pleins feux sur... », , 136 p. (ISBN 2847870938)
- Marc Lemonier, Sur la piste de Fantômas, Paris, Édition Hors Collection/Gaumont, , 127 p. (ISBN 2-258-06852-5)
- Sylvain Raggianti, Le Gendarme de Saint-Tropez : Louis de Funès, histoire d'une saga, Paris, Flammarion, , 175 p. (ISBN 2081203278)
Documentaires
- 2002 : Philippe Azoulay, Louis de Funès : La Comédie humaine, Rosebud et Studio Canal, 83 minutes Narration : Jean-Pierre Marielle. Intervenants : Sabine Azéma, Colette Brosset, Danielle Darrieux, Denys de La Patellière, Christian Fechner, Michel Galabru, Daniel Gélin, Claude Gensac, Annie Girardot, Michel Modo, Édouard Molinaro, Gérard Oury, Claude Rich.
- 2003 : Éric Delacour, Louis de Funès ou le Pouvoir de faire rire, Arte, France 5 et TV5 Monde, 51 minutesNarration : Gilles Verlant. Intervenants : Christian Fechner, Michel Galabru, Claude Gensac, Henri Guybet, Georges Lautner, Michel Modo, Pierre Mondy, Bernard Murat, Michel Pascal, Maurice Risch.
- 2004 : Emmanuelle Daude, Légende : Louis de Funès, France 3, 52 minutes Narration : Philippe Labro. Intervenants Macha Béranger, Michel Modo, Pierre Mondy, Danièle Thompson.
- 2007 : Serge Korber, De Funès intime, M6 Vidéo, 105 minutes Narration : Daniel Russo. Intervenants : Patrick de Funès, Jeanne de Funès, Daniel Gélin (images d'archives), Pierre Mondy, Benoît Duteurtre, Olivier de Funès, Colette Brosset (images d'archives et interview récent), Edouard de Funès (neveu de Louis), Daniel Russo, Laurent Gerra, Dominique de Funès (épouse d'Olivier), Julia de Funès-Coudry (fille d'Olivier), Mohamed Ben Moussa (cuisinier au Château de Clermont)
- 2007 : Gilles Penso, On a tous grandi avec Louis de Funès, La Boîte 2 Prod et France Télévisions, 115 minutes
- 2010 : Jérôme Revon et Stéphane Gateau, Nous nous sommes tant aimés : Louis de Funès, France 3
- 2012 : Serge Khalfon et Florence Troqueneau, Un jour, un destin : Louis de Funès, France 2
- 2013 : Gregory Monro et Catherine Benazeth, Monsieur de Funès, Tangaro, Arte, France Télévisions 82 minutes
- 2013 : Stéphane Bonnotte, Louis De Funès, l'Irrésistible, diffusé sur le bouquet de chaînes cinéma Ciné+.
Article connexe
Liens externes
- « Louis de Funès » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- « Louis de Funès » (fiche bio), sur Allociné
- de Funès http://www.dmoz.org/World/Français/Arts/Arts_du_spectacle/Acteurs_et_actrices/F/Funès,_Louis_de/ sur Curlie
- Émission hommage à Louis de Funès sur le site de Radio France
- Journal de 20h du vendredi 28 janvier 1983 consacré en grande partie à la mort de Louis de Funès