Louis de Bourbon (1974)
Succession
Prétendant aux trônes de France et de Navarre
Depuis le
(35 ans, 2 mois et 26 jours)
Nom revendiqué | « Louis XX » |
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Prédécesseur | Alphonse de Bourbon |
Titulature |
« Duc de Touraine » « Duc d’Anjou » « Duc de Bourbon » |
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Dynastie | Maison de Bourbon |
Nom de naissance | Luis Alfonso Gonzalo Víctor Manuel Marco de Borbón y Martínez-Bordiú |
Naissance |
Madrid (Espagne) |
Père |
Alphonse de Bourbon, duc de Cadix |
Mère | Carmen Martínez-Bordiú |
Conjoint | María Margarita Vargas Santaella |
Enfants |
Eugénie de Bourbon Louis de Bourbon Alphonse de Bourbon |
Religion | Catholicisme romain |
Louis de Bourbon, né à Madrid le est connu, à la suite de son père et de son grand-père, sous le titre de « duc d’Anjou »[N 1], porté par leur ancêtre Philippe de France (1683-1746), petit-fils du roi Louis XIV et roi d’Espagne sous le nom de Philippe V.
Depuis le , il est le chef de la branche aînée de la maison de Bourbon et est considéré par ses partisans, les légitimistes, comme l’héritier de la Couronne de France sous le nom de « Louis XX ».
Biographie
État civil et nationalité
À sa naissance, Louis de Bourbon est déclaré à l’état civil espagnol[1] comme « S.A.R.[2] don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú »[3], puis son acte de naissance est transcrit le à l’état civil français au nom de « Louis Alphonse de Bourbon[4] ». Louis de Bourbon n’est cependant plus altesse royale en Espagne depuis 1987, cette distinction ayant été accordée à son père par Francisco Franco et n’étant pas reconnue ni attribuée par la maison de Bourbon[5]. Selon certaines sources, l’administration française aurait délivré à Louis de Bourbon une carte nationale d’identité au nom de « S.A.R. de Borbon, duc d’Anjou, Louis Alphonse[6] ». Il possède depuis sa naissance la double nationalité : française par son père (lequel était né de mère française) et espagnole par sa mère et par son père.
Enfance
Louis de Bourbon est le second fils d’Alphonse de Bourbon, duc de Cadix, « duc d’Anjou », et de son épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco, fille de Cristóbal Martínez-Bordiú, 10e marquis de Villaverde, et de Carmen Franco y Polo, duchesse de Franco, grande d’Espagne. Louis de Bourbon est également l’arrière-petit-fils du dictateur Francisco Franco, qui dirigea l’État espagnol de 1939 à 1975 avec le titre de Caudillo ainsi que l'arrière petit-fils du roi Alphonse XIII d'Espagne[7]. Il est ainsi le cousin issu de germain du roi Felipe VI.
Le , il est baptisé dans la religion catholique au palais royal du Pardo, près de Madrid, avec comme parrain son grand-père paternel, Jacques-Henri de Bourbon, absent de la cérémonie et représenté par Gonzalve de Bourbon, et comme marraine son arrière-grand-mère maternelle Carmen Polo, épouse de Francisco Franco.
D’abord titré par son père « duc de Touraine » le , Louis-Alphonse de Bourbon est ensuite titré « duc de Bourbon » le , après la mort accidentelle de son frère aîné François de Bourbon (1972-1984).
Études et activités professionnelles
Après son baccalauréat obtenu au lycée français de Madrid, il poursuit des études universitaires en sciences économiques et financières et obtient un master en finances au Collège universitaire d'études financières (CUNEF) de Madrid. Il obtient également une maîtrise en administration des affaires à l'Institut d'études supérieures de commerce, de Madrid[8].
Louis souhaite effectuer son service militaire en France mais selon ses partisans, il fait face au refus des autorités françaises, comme son père avant lui. Il intègre finalement l’Armée de l’air espagnole le , sur la base d’hélicoptères d’Armilla, où il suit une formation militaire. Il émet ensuite, en vain, le vœu de compléter sa formation par un passage dans la Marine française[9].
Il travaille trois ans pour la banque BNP Paribas à Madrid, puis, devient vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD) basée à Caracas, au Vénézuela[8].
Il parle couramment plusieurs langues, pratique plusieurs disciplines sportives, en particulier l’équitation, la course à pied, le hockey sur glace, la natation et le polo. Il participe régulièrement à des régates[8].
Mariage et descendance
Il épouse, lors d’une cérémonie civile le vendredi à Caracas (Vénézuela), Marie-Marguerite Vargas Santaella, issue d’une riche famille vénézuélienne, qui a acquis la nationalité française en 2012[10]. La cérémonie religieuse a lieu le lendemain, samedi à 19 heures, en l’église Saint-Stanislas de Cracovie du village de Altos de Chavon de la station balnéaire Casa de Campo[11] situé dans la commune de La Romana (République dominicaine). La presse people retient surtout qu’il porte l’uniforme de bailli grand-croix de dévotion de l’ordre de Malte et le cordon et la plaque de l’ordre du Saint-Esprit, dont il est in partibus le « 19e souverain grand-maître » (l’ordre du Saint-Esprit a été supprimé en France en 1830, mais cette suppression par le roi des Français Louis-Philippe n’est pas reconnue par les légitimistes ; le « duc d’Anjou » avait été reçu chevalier du Saint-Esprit par son père en 1988). Après avoir vécu à Caracas puis à New York, ils se sont installés à Madrid.
De cette union sont nés :
- Eugénie de Bourbon (5 mars 2007 à Miami, États-Unis), « fille de France[12] », baptisée le samedi 2 juin 2007 par le nonce apostolique en France, Fortunato Baldelli, à la nonciature apostolique de Paris ;
- Louis de Bourbon (28 mai 2010 à New York, États-Unis), « Dauphin de France », titré « duc de Bourgogne[13],[14] » par son père ;
- Alphonse de Bourbon (28 mai 2010 à New York, États-Unis), « fils de France », son frère jumeau, titré « duc de Berry[15],[14] » par son père.
Les jumeaux sont baptisés le au Vatican, dans la basilique Saint-Pierre par le cardinal Angelo Comastri, vicaire général du pape Benoît XVI.
Prétendant légitimiste au trône de France
Le , le prince Louis de Bourbon est fait citoyen d'honneur de la ville d'Aigues-Mortes par le maire de la commune, René Jeannot[16].
Il déclare le , être « le successeur des rois de France », après la mort de son père dans un accident de ski (il est blessé au cou par un câble métallique tendu au travers de la piste) aux États-Unis, le . Il prend désormais comme nom usuel « Louis » tout court et reprend le titre de « duc d’Anjou » de son père et de son grand-père.
La querelle qui oppose légitimistes et orléanistes se poursuit puisque ces derniers invoquent le traité d’Utrecht de 1713 comme acte de renonciation de Philippe de France, ancêtre direct de Louis de Bourbon, à ses droits sur le trône de France. Les légitimistes maintiennent que, selon les lois fondamentales du royaume de France, la couronne est indisponible ; aucun traité ne peut donc interférer sur l’ordre de succession de France.
Louis de Bourbon est depuis le membre titulaire de la Société des Cincinnati de France, où il représente Louis XVI qui par son aide militaire avait permis l’indépendance des États-Unis d’Amérique ; il est en effet, conformément aux statuts de cette société, l’aîné des collatéraux en ligne masculine du roi, à défaut de descendance mâle subsistante[8].
En décembre 2010, il collabore avec le président Nicolas Sarkozy pour la réinhumation de la tête du roi Henri IV dans la nécropole royale de la Basilique Saint-Denis. Selon Jean-Pierre Babelon, Nicolas Sarkozy prévoit initialement une cérémonie pour mai 2012[17]. Cependant, la controverse autour de la relique et la campagne présidentielle repoussent la date de la célébration et le projet est ensuite abandonné par François Hollande[18].
Le , il se voit remettre les clés de la ville de Saint-Louis, dans le Missouri[19].
Prises de position
Le 8 janvier 2013, il s'investit dans le débat politique français en s'exprimant publiquement contre le projet de loi introduisant le mariage homosexuel en France[20]. Il réitère son soutien au mouvement issu de la contestation de cette loi dans une interview accordée au Mouvement Catholique des Familles en décembre 2013[21].
Le 25 janvier 2014, au terme d'une cérémonie d'hommage au roi Louis XVI, tenue en la chapelle expiatoire, il prononce un discours où il déclare son soutien au projet de loi restreignant le droit à l'avortement en Espagne, qu'il salue comme un changement législatif majeur[22].
Querelles dynastiques françaises
Arguments
Louis de Bourbon est contesté dans ses droits de successeur possible des rois de France et de Navarre par les orléanistes.
Armes et nom de famille
Depuis l’extinction des Bourbons de la branche aînée, à la mort sans enfant du comte de Chambord en 1883, les Bourbons d’Anjou sont devenus la branche aînée de la Maison de Bourbon, et portent ainsi depuis cette date les pleines armes de la Maison de Bourbon (ou de France).
En 1988, la justice française a débouté Henri d’Orléans en sa demande d’interdire le port des armes pleines de France à Alphonse de Bourbon, père de Louis de Bourbon, du fait « que selon les anciennes coutumes, les armes pleines étaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ; qu’ainsi, les princes de la maison d’Orléans, branche cadette des Bourbons, portaient, y compris le roi Louis-Philippe, les armes des Bourbons avec un lambel (brisure) d’argent[23] ».
Henri d’Orléans a aussi été débouté le dans une requête présentée devant le tribunal de grande instance de Paris afin de prendre comme patronyme celui de Bourbon et abandonner celui d’Orléans[24], refus confirmé le par un arrêt de la 1re chambre de la Cour d'appel de Paris[24], arrêt entériné le par la Cour de cassation[24].
Décorations
Chevalier de l’ordre du Saint-Esprit (1988) (décoration contestée) | |
Chevalier de l’ordre de Saint-Michel (décoration contestée) | |
Bailli grand-croix d’honneur et dévotion de l’ordre de Malte (2000)[25] |
Titulature
Indirecte | Son Altesse Royale |
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Directe | Votre Altesse royale |
Alternative | Monseigneur |
En Espagne
En Espagne, les titres que porte Louis de Bourbon sont des titres réguliers accordés par l’État espagnol puis par la monarchie espagnole depuis sa naissance.
- 25 avril 1974 — 6 novembre 1987 : Son Altesse Royale don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú
- depuis le 6 novembre 1987 : Don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú
Le décret 3226 du du général Franco donne à Alphonse de Bourbon le titre de duc de Cadix, avec prédicat d’altesse royale, et offre à « ses descendants directs » le même prédicat[26]. Néanmoins, le décret royal 1368 du de Juan Carlos Ier rend le titre de son père viager et le prédicat d’altesse royale intransmissible aux « consorts [et] enfants » (dispositions transitoires)[27].
En France
En France, seul le titre de duc d'Anjou est reconnu par la République française à titre honorifique, le prédicat Altesse royale n'étant pas un titre, mais une qualification, les autres titres sont simplement reconnus par ses partisans légitimistes[28] :
- 25 avril 1974 — 19 septembre 1981 : Son Altesse Royale le prince Louis-Alphonse de Bourbon
- 19 septembre 1981 — 27 septembre 1984 : Son Altesse Royale le « duc de Touraine »
- 27 septembre 1984 — 2 février 1989 : Son Altesse Royale le « duc de Bourbon »
- depuis le 2 février 1989 : Son Altesse Royale le « duc d’Anjou »
En raison de sa position de chef de la maison de Bourbon, mais surtout d’aîné des Capétiens, Louis de Bourbon est considéré comme de facto le chef de la maison royale de France par une partie des royalistes français, cette position fait de lui l’actuel roi titulaire de France aux yeux des légitimistes. Si jamais il venait un jour à monter sur le trône et à devenir roi de France, il prendrait le nom de « Louis XX ».
Ce titre lui est contesté par Henri d’Orléans, chef de la maison d’Orléans, qui s’estime également chef de la maison de France.
Ascendance
16. Alphonse XII, roi d’Espagne | ||||||||||||||||
8. Alphonse XIII, roi d’Espagne | ||||||||||||||||
17. Archiduchesse Marie-Christine d’Autriche | ||||||||||||||||
4. Jacques-Henri de Bourbon, duc de Ségovie, « duc d’Anjou » | ||||||||||||||||
18. Prince Henri de Battenberg | ||||||||||||||||
9. Princesse Victoire-Eugénie de Battenberg | ||||||||||||||||
19. Princesse Béatrice du Royaume-Uni | ||||||||||||||||
2. Alphonse de Bourbon, duc de Cadix, « duc d’Anjou » | ||||||||||||||||
20. Vicomte Richard de Dampierre, 1er duc de San Lorenzo Nuovo | ||||||||||||||||
10. Vicomte Roger de Dampierre, 2e duc de San Lorenzo Nuovo | ||||||||||||||||
21. Jeanne-Marie Carraby | ||||||||||||||||
5. Emmanuelle de Dampierre | ||||||||||||||||
22. Emanuele Ruspoli, 1er prince de Poggio Suasa | ||||||||||||||||
11. Donna Vittoria Ruspoli de Poggio Suasa | ||||||||||||||||
23. Josephine Mary Beers-Curtis | ||||||||||||||||
1. Louis de Bourbon | ||||||||||||||||
24. Andrés Martínez y Cobo de Guzmán | ||||||||||||||||
12. José María Martínez y Ortega | ||||||||||||||||
25. Catalina Ortega y Toledo | ||||||||||||||||
6. Don Cristóbal Martínez-Bordiú, 10e marquis de Villaverde | ||||||||||||||||
26. Cristóbal Bordiú y de Prat | ||||||||||||||||
13. María de la O Esperanza Bordiú y Bascarán, 7e comtesse de Argillo | ||||||||||||||||
27. María de la O de Bascarán y Reina | ||||||||||||||||
3. Carmen Martínez-Bordiú y Franco | ||||||||||||||||
28. Nicolás Franco y Salgado-Araújo | ||||||||||||||||
14. Francisco Franco y Bahamonde, chef de l’État espagnol | ||||||||||||||||
29. María del Pilar Bahamonde y Pardo de Andrade | ||||||||||||||||
7. Doña María del Carmen Franco y Polo, 1re duchesse de Franco | ||||||||||||||||
30. Felipe Polo y Flórez de Vereterra | ||||||||||||||||
15. María del Carmen Polo y Martínez-Valdés, 1re dame de Meirás | ||||||||||||||||
31. Ramona Martínez-Valdés y Martínez-Valdés | ||||||||||||||||
Notes et références
Notes
- Aucune autorité souveraine n’a octroyé le titre de duc d’Anjou depuis Louis XV (en faveur de son petit-fils Louis-Stanislas-Xavier, comte de Provence, futur Louis XVIII) ce qui en fait un titre de courtoisie. Le titre de « duc d’Anjou » est aussi porté depuis 2004 par Charles-Philippe d’Orléans, neveu de l’actuel « comte de Paris ».
Références
- Acte de naissance n°4191, en date du .
- Le décret de 1972 faisant de son père S.A.R. le duc de Cadix attribua à ses enfants nés et à naître le prédicat d’altesse royale, selon C. de Badts de Cugnac et G. Coutant de Saisseval, Petit Gotha.
- Patrick Van Kerrebrouck avec la collaboration de Christophe Brun (préf. Hervé Pinoteau), Nouvelle histoire généalogique de l’auguste maison de France, t. 4 : La maison de Bourbon - 1256-2004, 2e éd., vol. 1, p. 270, note 1, Villeneuve d’Ascq : Patrick Van Kerrebrouck (auto-édition), 2004, 49p. (ISBN 2950150950).
- Idem, vol. 1, page 270, note 1.
- (es) José Apezarena, Luis Alfonso de Borbón : un príncipe a la espera, Barcelone, Plaza & Janès, , 604-[16], 24 cm (ISBN 978-84-01-30552-8, BNF 42283760), p. 465
- Curieusement Borbon et non Bourbon. (Mêmes références que ci-dessus, vol. 1, page 270, note 2.) Son père possédait bien un passeport français au nom de « S.A.R. de Bourbon, duc d’Anjou, Alphonse, Jacques » (reproduit sur le site de Rue89). La réglementation actuelle ne permet pas en principe une telle mention, les titres de noblesse ne pouvant figurer, s’ils sont réguliers et vérifiés par le garde des Sceaux, que dans les actes de l’état civil ou notariés, les jugements, etc., à l’exclusion des cartes nationales d’identité et des passeports, et les prédicats n’ayant aucune existence légale en France. (Lire Qu’est-ce que la noblesse ?, Alain Texier, éditions Tallandier, et manuels courants de droit de la famille). À noter cependant que, s’agissant des « familles ayant régné sur la France » — et ici des Bourbons dits d’Espagne, depuis que certains d’entre eux disposent de la nationalité française (soit deux générations) —, titres de courtoisie et prédicats figurent parfois, selon, semble-t-il, le bon vouloir du préfet compétent pour délivrer le papier d’identité et de son ministre de tutelle, le ministre de l’Intérieur.
- http://www.lepoint.fr/societe/louis-xx-l-aimable-capetien-06-05-2011-1327699_23.php
- « Biographie de Monseigneur le Duc d’Anjou », sur Institut Duc d'Anjou, (consulté le )
- « Biographie de Louis XX », sur SAR-LXX, (consulté le )
- « L’épouse du prince Louis de Bourbon acquiert la nationalité française », sur Le Figaro, (consulté le )
- Casadecampo.com
- Le duc et la duchesse d’Anjou avec leur famille lors du baptême de leur fille.
- Royaute.org
- Lettre du secrétariat de l’institut de la maison de Bourbon.
- et dépêche AFP : http://www.elconfidencialdigital.com/Articulo.aspx?IdObjeto=25056 Royaute.org
- http://www.midilibre.fr/2014/04/29/aigues-mortes-le-prince-louis-de-bourbon-celebre-saint-louis,854593.php
- http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/01/24/le-sort-de-la-tete-d-henri-iv-entre-les-mains-du-president,224461.php
- *Stéphane Gabet et Philippe Charlier, Henri IV, l'énigme du roi sans tête, La librairie Vuibert, février 2013, 155 pages, (ISBN 978-2-311-01367-2)
- http://www.institutducdanjou.fr/fr/le-prince/283-25-aout-2014--visite-de-la-ville-de-st-louis-dans-le-missouri.html
- Manifeste du duc d'Anjou contre le projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe.
- Entretien avec le prince Louis, duc d'Anjou, chef de la Maison de Bourbon.
- Discours du 25 janvier 2014 de Louis, duc d'Anjou.
- Tribunal de grande instance de Paris, 21 décembre 1988, Prince Henri d’Orléans, JCP 89.II.21213 Sur le port des armes pleines. Attendu que les armoiries sont des marques de reconnaissance accessoires du nom de famille auquel elles se rattachent indissolublement, que cette famille soit ou non d’origine noble ; qu’il s’ensuit que les armoiries sont l’attribut de toute la famille, et qu’elles jouissent de la même protection que le nom lui-même ;
Attendu que les armes en litige, constituées de « trois fleurs de lys d’or en position deux et un sur champ d’azur » n’ont été celles de France qu’autant que régnait l’aîné de la Maison de Bourbon à laquelle elles appartiennent - qu’elles sont devenues emblèmes privés à l’avènement du roi Louis-Philippe ;
Attendu que selon les anciennes coutumes, les armes pleines étaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ; qu’ainsi, les princes de la Maison d’Orléans, branche cadette des Bourbons, portaient, y compris le roi Louis-Philippe, les armes des Bourbons avec un lambel (brisure) d’argent ;
... que le port de ces armes sans brisure, qui résulte d’un usage ouvert et constant des Bourbons d’Espagne depuis plus de cent ans...
Par ces motifs, le Tribunal, - déclare irrecevable Henri d’Orléans en ses demandes d’interdiction de port de titre et d’armoiries, ainsi que Ferdinand de Bourbon-Siciles et Sixte-Henri de Bourbon-Parme en leur intervention ; laisse au demandeur et aux intervenants la charge des dépens. Confirmé par la cour d’appel de Paris, 22 novembre 1989, appel de TGI Paris 21.12.1988 ; D.90, I.R. 4 ; JCP 90.II.21460 ; GP 08.03.1990. Source : Droit héraldique français. - Patrick Van Kerrebrouck avec la collaboration de Christophe Brun (préf. Hervé Pinoteau), Nouvelle histoire généalogique de l’auguste maison de France, t. 4 : La maison de Bourbon - 1256-2004, 2e éd., vol. 2, pages 572-573, note 1, Patrick Van Kerrebrouck (auto-édition), Villeneuve d’Ascq, 2004, 518 p. (ISBN 2950150950).
- Versailles, 24 juin 2000.
- [PDF] (es) « Decreto 3226/1972, de 22 de noviembre, por el que se concede a S. A. R. Don Alfonso de Borbón y de Dampierre la facultad de usar en España el título de Duque de Cádiz, con el tratamiento de Alteza Real », sur Agencia Estatal Boletín Oficial del Estado,
- [PDF] (es) « Real Decreto 1368/1987, de 6 de noviembre, sobre régimen de títulos, tratamientos y honores de la Familia Real y de los Regentes », sur Agencia Estatal Boletín Oficial del Estado,
- « « SAR » sur le passeport : petits privilèges pour princes de sang »
Annexes
Articles connexes
- Famille royale française
- Légitimisme
- Maison capétienne de Bourbon
- Maison de Bourbon en Espagne
- Prétendant au trône
Liens externes
- Site de l’Institut de la maison de Bourbon
- Site de l’Institut Duc d’Anjou
- Site de l’Union des Cercles légitimistes de France
- Allocution du « duc d’Anjou »
- Présentation de la « princesse » Eugénie de Bourbon par son père
Bibliographie
- Thierry Ardisson, Louis XX : Contre-enquête sur la monarchie :
- Première édition : éditions Olivier Orban, Paris, 1986, 256 p., (ISBN 2-85565-334-7), (BNF 34878125).
- Réédition au format de poche : éditions Gallimard, coll. « Folio » no 1912, Paris, 1988, 249 p., (ISBN 2-07-037912-4), (BNF 34932638) — Réédition précédée de : Lettre ouverte à M. Thierry Ardisson sur la monarchie française, par Alain Decaux.
- (es) David Botello, Luis Alfonso de Borbón : Un rey sin trono, Madrid, Espejo de Tinta, , 330 p., 25 cm (ISBN 978-84-96280-93-9).
- (en) Olga S. Opfell, Royalty Who Wait : The 21 Heads of Formerly Regnant Houses of Europe, Jefferson, McFarland & Company, , 248 p. (ISBN 978-0-7864-0901-3)Le chapitre (p. 11-32) relatif à Louis de Bourbon est titré : « H.R.H. Louis-Alphonse, Prince of Bourbon, Duke of Anjou : Royal House of France (House of Bourbon) ».
- (es) José Apezarena, Luis Alfonso de Borbón : Un príncipe a la espera, Barcelone, Plaza & Janés, (ISBN 978-84-01-30552-8).
- Daniel de Montplaisir, Louis XX : Le roi sans trône, Paris, Jacob Duvernet (éditeur), (ISBN 978-2-8472-4341-3).
- Daniel de Montplaisir, Louis XX : Petit-fils du Roi Soleil, Paris, Jacob Duvernet (éditeur), (ISBN 978-2847242997).
- Yves Derai et Jean-Baptiste Giraud, Un Roi pour la France ?, Paris, éd. Du Moment, (ISBN 978-2354172480).