Louis II d'Orléans-Longueville

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Louis II d'Orléans-Longueville, né le et mort le , est le deuxième fils de Louis Ier d'Orléans-Longueville, duc de Longueville et de Jeanne de Hochberg, comtesse de Neuchâtel et dame de Rothelin. Il est duc de Longueville et de Dunois et comte souverain de Neuchâtel.

Biographie[modifier | modifier le code]

Duc et pair[modifier | modifier le code]

Louis II d'Orléans-Longueville est né à Blandy le [1],[2]. Il est le fils cadet de Louis Ier d'Orléans, duc de Longueville, comte de Neuchâtel, marquis de Rothelin, comte de Dunois, de Tancarville, de Montgommery, , etc. et de Jeanne de Hochberg, fille de Philippe de Bade-Hochberg-Sausenberg, comte de Neuchâtel[3],[4].

Il est duc de Longueville et de Dunois, comte souverain de Neuchâtel, marquis de Rothelin, prince de Châtelaillon, de Tancarville et de Montgommery, vicomte de Melun, d'Abbeville et de Montreuil-sur-Mer, seigneur de Parthenay et de Montreuil-Bellay, pair de France, succédant à son frère aîné Claude d'Orléans-Longueville[5],[2].

Il succède également à son frère comme grand chambellan de France et assiste à ce titre au sacre de la reine Éléonore de Habsbourg en 1530[6].

En 1524, le roi François Ier le nomme capitaine de la première compagnie de cent gentilhomme de la maison du roi. Il participe aux expéditions militaires des règnes de François Ier et de Henri II contre Charles Quint[2].

Le , Louise de Savoie érige en sa faveur le comté de Dunois en duché-pairie[2]. Toutefois, les lettres d'érection ne sont pas enregistrées, et la pairie s'éteint à la mort de Louis II d'Orléans-Longueville[6].

Louis II d'Orléans-Longueville meurt le [2].

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Louis II d'Orléans-Longueville épouse au Louvre à Paris le Marie de Guise, fille de Claude de Lorraine, duc de Guise. Après la mort de Louis II d'Orléans-Longueville, elle se remarie en 1538 avec le roi d'Écosse Jacques V[1],[6].

Louis II d'Orléans-Longueville et Marie de Guise ont deux fils :

Ascendance[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d de Belleval 1901, p. 68.
  2. a b c d et e Van Kerrebrouck 1990, p. 448.
  3. de Belleval 1901, p. 66.
  4. Van Kerrebrouck 1990, p. 446.
  5. de Belleval 1901, p. 67.
  6. a b c et d Van Kerrebrouck 1990, p. 449.
  7. Van Kerrebrouck 1990, p. 450.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René de Belleval, Les bâtards de la maison de France, Paris, Henri Vivien, , 307 p. (lire en ligne).
  • Patrick Van Kerrebrouck, Les Valois : Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 735 p. (ISBN 2-9501509-2-6).