Louis Grootaërs

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Louis Grootaërs
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NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Enfant

Louis Grootaërs, né le à Malines (Belgique)[1] et mort le à Nantes (Loire-Atlantique)[2], est un sculpteur belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il se fixe à Nantes en épousant en 1814 la fille du sculpteur Pierre-Jean-François Donon[1].

Spécialisé dans la création d'œuvres d'art religieuses, Louis Grootaërs est le père du sculpteur Guillaume Grootaërs qui travaille avec lui dans l'atelier familial à Nantes.

Il réalise le bas-relief en marbre de l'autel de la chapelle de Saint-Félix de Nantes.

En 1813, les autorités ecclésiastiques font effacer la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » inscrite, un quart de siècle plus tôt, sur le tympan du grand portail de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Celui-ci est décoré d'une rosace géométrique. Plus tard, Louis Grootaërs érige la statue de saint Pierre contre le trumeau, sous un dais.

Entre 1825 et 1829, il travaille sur les sculptures des chapiteaux et de l'ensemble du mobilier liturgique de l'église Saint-Louis de La Roche-sur-Yon.

Entre 1841 et 1843, lors du percement du passage Pommeraye, Grootaërs réalise la décoration de la verrière. Celle-ci est divisée en quatre parties égales par des arcades ornées de stucs représentant des paradisiers et des lianes enchevêtrées.

Grootaërs meurt à Nantes en 1867, et est enterré au cimetière La Bouteillerie[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Archives municipales de Nantes, état-civil numérisé des 3e-4e cantons, acte de mariage du 17 mars 1814 avec Caroline Donon, vue 22 de la numérisation. Le marié est le fils de feu Rombaut Grootaers et de Marie-Thérèse Scheltens. La future a pour parents Pierre-Jean-François Donon, sculpteur à Nantes, et Marie-Marguerite Plissonneau.
  2. Archives municipales de Nantes, état-civil numérisé du 3e canton, acte de décès No198 de l'année 1867, vue 34 de la numérisation. Époux de Caroline Donon, il meurt à son domicile 20 rue de la Commune.
  3. Éric Lhommeau et Karen Roberts, Guide du cimetière de la Bouteillerie Nantes, Nantes, Le Veilleur de nuit, , 88 p. (ISBN 978-2-9528652-5-8), p. 29.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Delaval, Réception des sculpteurs malinois à Nantes au XIXe siècle (La) / Mechelen en de vroeg 19de-eeuwse beeldhouwkunst en architectuur  (acte du colloque : Malines et la sculpture au début du XIXe siècle : entre tradition et innovation), Musées communaux de Malines (Belgique), 10-.
    Alain Delaval fut conservateur régional des Monuments historiques de Nantes et Directeur régional des Affaires culturelles des Pays de Loire

Liens externes[modifier | modifier le code]