Louis Farges

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Louis Farges, né le à Aurillac, mort le dans la même ville, est un archiviste, un diplomate et un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il était le cousin d'Émile Duclaux[1].

Il suit ses études au collège d'Aurillac, puis à l'École des chartes à Paris.

Archiviste paléographe, chef du bureau historique du Ministère des affaires étrangères (en 1895), consul de France à Carthagène, puis à Bâle.

En 1898, il contribue au développement du tourisme dans le Cantal en créant des syndicats d'intitiatives à Aurillac à Aurillac et Vic, puis publie la même année, avec Marcellin Boule, le Guide Bleu Le Cantal.

Il est élu député du Bloc national entre 1919 et 1924, et succède à Maurice Barrès en 1923 à la commission des Affaires étrangères.

Il est également élu conseiller général du canton de Vic-sur-Cère, mandat qu'il perd en 1925.

Il devient après la Première Guerre mondiale président de la Société de la Haute-Auvergne, dont il avait été membre du conseil d'administration dès sa création.

Amateur de littérature et de poésie romane, et familier du mouvement félibrige, il contribue en 1894 à fonder l'École auvergnate (Escolo oubergnato), avec Marcellin Boule et Arsène Vermenouze.

Il est inhumé au cimetière Massigoux d'Aurillac[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Étude sur les chartes communales de l'Auvergne, thèse de l'École des chartes;
  • Stendhal diplomate: Rome et l'Italie de 1829 à 1842.
  • L'Infante Isabelle de Portugal et ses dix-sept prétendants (1669-1690,
  • Le Cantal, Guide Bleu, avec Marcellin Boule, Paris, Hachette, 1898. (réédition 1994, Éditions du Bastion)
  • La Haute-Auvergne, une description et une histoire, 1928, Aurillac, USHA, in-4°.
  • Ma terre. Vision et souvenirs de l'Auvergne et du Massif Central, Rodez, Carrère, 1932, in-12°., 210 p.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Son père, Pierre Farges, était le frère d'Agnès Farge, la mère d'Émile Duclaux.
  2. Cimetières de France et d'ailleurs

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

« Louis Farges », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]