HCL Notes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Lotus Note)
HCL Notes
Description de l'image IBM_Notes_9_logo.png.

Informations
Développé par IBM
Première version
Dernière version 12 ()
Écrit en C++, Java, C et HTMLVoir et modifier les données sur Wikidata
Système d'exploitation Microsoft Windows, Linux, macOS et OS/400Voir et modifier les données sur Wikidata
Environnement Microsoft Windows, Mac OS, GNU/Linux
Formats lus Lotus Notes File (d), Lotus Notes Database file format, version 2 (d), Lotus Notes Database file format, version 3 (d) et Lotus Notes Database file format, version 4 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Langues multilingue
Type groupware
Licence propriétaire[1]
Documentation help.hcltechsw.com/domino/11.0.1/admin/welcome.htmlVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.hcltechsw.com/dominoVoir et modifier les données sur Wikidata

HCL Notes est un logiciel de travail collaboratif, utilisé dans des entreprises ou des administrations pour gérer les projets, les courriels et les échanges d'informations autour d'une base commune. À l'origine nommé IBM Lotus Notes, il est rebaptisé IBM Notes depuis la version 9, puis HCL Notes. Début , IBM a conclu un accord avec HCL Technologies pour la cession de cette activité[2]. Le , HCL Technologies, a confirmé la clôture officielle, fin , de l'acquisition précédemment annoncée de certains produits IBM, dont Notes[3]. Depuis la version 10, le logiciel s'appelle donc HCL Notes.

Objectifs d'IBM Notes[modifier | modifier le code]

Technologies liées[modifier | modifier le code]

Le serveur d'application Domino comprend un serveur de pages Web, des serveurs POP3, IMAP et SMTP — pour la gestion de la messagerie —, un annuaire intégré, un agenda collectif, un gestionnaire de documents organisé en base (base documentaire). La structure de ces bases de données non relationnelles et les évènements interactifs qui lui sont associés sont programmables en langage Lotus script (du Visual Basic adapté), en langage de formules Lotus, en JavaScript ou en Java.

Domino peut être couplé à d'autres produits IBM rajoutant de nouvelles fonctionnalités.

On peut citer parmi eux :

  • Lotus QuickR : bibliothèques de contenu, espaces de travail virtuel, référentiels de contenu, gabarit d'application et Fils RSS/ATOM. Ce produit est une évolution du produit Quickplace qui apporte principalement la notion de connecteur permettant une intégration des bases QuickR dans l'explorateur de Windows et notamment dans les produits bureautiques. Les connecteurs permettent la lecture, la modification et/ou la réservation en écriture des documents stockés dans les bases QuickR ;
  • Lotus Connections : permet de développer un réseau social d'entreprise. Recherche de personnes par expertise, envoi d'un message instantané, création de communauté thématique, liste de signets partagés, blog collaboratif et gestion d'activités communes ;
  • Lotus Sametime: permet de communiquer (Messagerie instantanée) avec les collaborateurs et d'organiser des réunions. Celles-ci peuvent être diffusées ou interactives au moyen de la discussion en ligne, des fonctions audio et vidéo de l'ordinateur et par le biais de conférences téléphoniques(visioconférence). Sametime est basé sur le standard ouvert SIP/SIMPLE ;
  • Lotus Domino.Doc : centralisation de documents, backoffice ;
  • IBM Lotus Forms (en) : création et routage de formulaires Web ;
  • IBM Lotus Notes Traveler (en) : socle sur terminaux mobiles, permettant l'accès aux fonctionnalités des produits Lotus ;
  • Lotus Symphony - La suite bureautique professionnelle gratuite d'IBM basée sur openoffice ;
  • Lotus Domino Designer - un environnement de développement destiné aux applications s'exécutant sous IBM Notes et Domino.

Applications possibles[modifier | modifier le code]

De nombreuses applications sont possibles à partir de ce logiciel. On peut en effet construire un Intranet uniquement à partir d'IBM Domino. Il est également possible de créer des applications de groupware, par l'échange de documents entre les différents clients. On peut surtout développer et héberger un site web sur le serveur Domino basé sur tous les documents à disposition du système. Quand cet outil avait une relative notoriété dans le monde de l'entreprise (à la fin des années 1990), IBM affirmait que les entreprises pouvaient entièrement construire leur système d'information autour de cette plate-forme.

IBM Domino et les entreprises[modifier | modifier le code]

La première implémentation de Lotus Domino dans le monde de l'entreprise remonte à 1989, lorsque la société PricewaterhouseCoopers décide de l'utiliser pour la gestion de la messagerie de ses 10 000 collaborateurs[4]. C'est un pari plutôt osé car à l'époque cette technologie est encore très récente et n'a jamais été mise en place au sein d'une entreprise.

Depuis, les exemples d'utilisation de ce logiciel sont nombreux, de Cegetel à EDF en passant par Michelin, Bull, la Fnac, Air France, Alstom, Alfa Laval, Steria, Valeo, Lafarge SA, LCL,Galeries Lafayette, Naval Group, BNP Paribas, World Vision, Vinci, Total, Caterpillar, Videotron, Caisses Desjardins, Réseau CNAVTS, Eurocopter, Benetton Group, Française des jeux, Bombardier aéronautique, SOPREMA, le Real Madrid, la Bibliothèque nationale de France, La Banque Postale.

Les concurrents[modifier | modifier le code]

Plusieurs sociétés ont au fil du temps emprunté le chemin des logiciels de travail collaboratif, en développant leurs propres outils. La première fut Microsoft ; elle développa néanmoins un outil moins riche en fonctionnalités. Pendant de nombreuses années, le marché des logiciels collaboratifs se réduisait essentiellement à ces deux sociétés. Depuis peu, d'autres sociétés s'y intéressent ; on note parmi elles Oracle et Novell. Des solutions libres telles que Blue Mind, Zimbra, Open-XChange Server, Kolab ou OBM ont vu le jour. Des solutions de Réseau social d'entreprise tel que Knowledge Plaza permettent également de récupérer des contenus de bases Notes et les revaloriser au sein d'environnements à l'ergonomie plus actuelle.

Ray Ozzie, un des créateurs de Lotus Notes, a créé une nouvelle startup après avoir quitté la société IBM/Lotus, dans le but de re-développer une nouvelle solution de travail collaboratif, baptisée Groove. Microsoft ayant injecté de grosses sommes d'argent au début des années 2000, on aurait pu croire à un « Notes killer » ; cinq années plus tard, ce n'est pas le cas. Toutefois, Groove a été racheté par Microsoft et rebaptisé « Microsoft Office Groove » lorsque ses fonctionnalités ont été intégrées dans la suite bureautique Microsoft Office. Dans Microsoft Office 2010, Groove a été renommé Microsoft SharePoint Workspace 2010. Il disparait en 2013[5].

IBM Domino en chiffres[modifier | modifier le code]

Gartner évalue en 2010 les utilisateurs quotidiens mondiaux entre 150 et 192 millions de personnes[7],[8].

Début , IBM a conclu un accord avec HCL Technologies pour la cession de cette activité[2].

Versions[modifier | modifier le code]

Sortie Date Info
1 1989 Clients : MS/DOS 3.1 ou OS/2.

Le serveur Notes fonctionne sur MS/DOS 3.1, MS/DOS 4.0.

2 1991 Réorganisation du code : Le logiciel prévu initialement pour des petites et moyenne entreprises (25 postes connectés en simultanés sur un serveur) nécessite le support de 10 000 utilisateurs !
3 Nombreuses améliorations sur le client Windows.

Client Mac/OS ajouté ainsi que le protocole AppleTalk.

4
4.5 Serveur renommé en "Domino".

Ajout des protocoles HTTP server. POP3 server.

Support des clients CC:MAIL. Support Calendrier & Planification.

Introduction Java support.

En 1996, IBM passe un accord avec la NSA, ainsi IBM donne 24 des 64 bits de la clé de chiffrement de Lotus Notes[9]. Dans la même source, on note que la version française n'utilisait qu'une clé de 40 bits pour le chiffrement pour respecter la loi française.

5 1999 Changement de l'interface du client Lotus Notes.

Modification de l'agent SMTP.

Amélioration drastique du serveur HTTP.

6 Ajout de Domino Web Access.

Abandon du support OS/2.

7 Ajout du SGBD IBM DB2.
8 Serveurs : Windows, Linux, Solaris, AIX.

Clients disponibles : Linux et Windows XP/Vista.

8.5 Serveur : MS Windows Serveur 2008. Client : MacOs.

Domino Designer est porté sur l'EDI Eclipse.

Introduction au framework XPages.

Performances améliorées en espace disque et vitesse.

8.5.3
8.5.3 FP4 Correction de bugs.
9.0 Abandon de la marque Lotus[10].

Nouveau thème pour l'interface utilisateur.

Ajout de nouvelles fonctionnalités.

9.0.1 Correction de bugs.
9.0.1 FP1 Correction de bugs.
9.0.1 FP2 Correction de bugs.
9.0.1 FP3 Correction de bugs.
9.0.1 FP10 Correction de bugs.
10.0 Workspace remanié.

Choix de la couleur dominante pour le thème de l'interface.

Nouveaux looks pour les boutons et les champs de type date.

Meilleure compatibilité avec les tablettes tactiles Windows.

Possibilité de cacher le navigateur de gauche.

Possibilité d'envoi différé des courriels.

Possibilité pour un invité d'un meeting d'inviter une tierce personne.

Couleur par 'chair' dans le calendrier.

Correction de bugs.

10.0.1 Client aussi disponible pour macOS
10.0.1 FP1 Correction de bugs
10.0.1 FP2 Correction de bugs
11 décembre 2019 version majeure
12 7 juin 2021 version majeure, HCL nomad web parmi les nouveautés

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. IBM Notes and Domino licensing
  2. a et b « IBM vend une partie de ses logiciels à HCL pour 1,8 Md$ », Le Monde Informatique,‎ 7 décembre e2018 (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « HCL Technologies Announces close of Acquisition of select IBM products »
  4. (en) Histoire de Lotus Notes & Domino
  5. « Sync with OneDrive for Business or SharePoint Workspace? », sur microsoft.com, (consulté le )
  6. 01net mars 2010
  7. « http://www.walsman.co.ma/fr/produits/ibm-lotus-notes-domino »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  8. « Gmail pèse moins de 1% d'un marché de la messagerie d'entreprise en forte croissance », sur www.lemagit.fr, (consulté le )
  9. (en) Notes Version 5.0, Red Book, (lire en ligne), p.80.
  10. [PDF] IBM Notes and Domino 9.0 Social Edition

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]