Loi relative à la liberté de communication

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Loi relative à la liberté de communication

Présentation
Titre Loi nº 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication
Référence NOR : ECOX0200175L
Pays Drapeau de la France France
Type Loi ordinaire
Branche Droit des télécommunications
Adoption et entrée en vigueur
Législature VIIIe législature de la Ve République
Gouvernement Gouvernement Chirac II
Adoption
Promulgation
Version en vigueur

Lire en ligne

Version à jour sur Légifrance

La loi relative à la liberté de communication, officiellement dénommée loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication[1], est une loi française sur le droit des télécommunications. Dite aussi « Loi Léotard » du nom du ministre de la Culture François Léotard qui l'a proposée, elle prévoit la déréglementation du secteur, avec notamment la privatisation de TF1, attribué à Bouygues, et la libéralisation du secteur des réseaux câblés et de la téléphonie mobile, avec l'entrée de deux opérateurs, Itineris et SFR, jusqu'à ce que Bouygues Telecom arrive sur le marché en 1995. Elle a été depuis modifiée à de nombreuses reprises.

Contenu de la loi[modifier | modifier le code]

La loi Léotard affirme dans son article 1er le principe de la liberté de l'établissement, de l'emploi et de l'utilisation des télécommunications, énumérant ensuite les conditions restrictives (défense nationale, exigences du service public, etc.). Elle affirme également un principe de confidentialité, par défaut, des choix des personnes concernant les services de télécommunications et les programmes regardés ou écoutés (art. 3 de la loi telle que modifiée en 2012).

Son art. 3 institue une Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), ancêtre du CSA créé en 1989, avec des missions similaires, ainsi que celle de veiller « à la défense et à l'illustration de la langue française. »

Histoire et contexte de sa création jusqu'à aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Elle vient également après la période d'anarchie venue après l'autorisation des radio libres autorisés par François Mitterrand après son élection à la tête de l'état français le 10 mai 1981 jusqu'en été 1983[2]

Différentes radios se multiplieront ensuite de manière outrancières jusqu'en été 1983[3].

Ensuite, les plus anarchistes seront saisies cet l'été là par le gouvernement français dont la plus célèbre Radio Carbone 14[4].

Pour rappel, Jean-Edern Hallier à l'époque plutôt de Gauche initialement, avait fondé la première Radio pirate et écolo dite Radio Verte avec Maurice Lalonde[5].

Coluche officiera également, lui, sur "Rfm" avec Patrick Meyer (homme de radio) du 24 octobre au 10 décembre 1981[6].

Daniel Balavoine lui aussi évidemment mais sur Radio Ici et Maintenant ! (95,2) pendant quelques semaines en 1983[7], favorisant par ces interventions la création des Restaurants du Coeur ceci 2 ans et quelques semaines plus tard le 14 décembre 1985. Les deux mourront à cinq mois mois d'écart durant l'année 1986[8], Hallier ayant, lui, ensuite plutôt viré Rouge-brun avec son journal l'Idiot International et mourra 11 ans plus tard après ces 2 premiers à Deauville officiellement d'une chute de vélo le 12 janvier 1997[9].

Le gouvernement français quant à lui créera entretemps en juillet 1982 la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (France) qui sera remplacé par cette loi de la rentrée 1986 qui officie toujours encore aujourd'hui y compris pour la télévision en France en février 2024 mais qui pourrait être remis en cause comme pour les chaînes CNews et C8 (chaîne de télévision)[10], le gouvernement français indirectement voulant recadrer la loi sur ce sujet et à l'instar de l'application Télégram, la guerre en Ukraine se déroulant en ce moment faisant craindre également pour l'état français une déstabilisation des institutions par la propagande venant de la Russie de Vladimir Poutine[11].

Modifications[modifier | modifier le code]

La loi du 30 septembre 1986 a été modifiée par une série de lois[12] (liste non exhaustive) :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Observatoire européen de l'audiovisuel, Les aides publiques aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles en Europe: une analyse comparative, Council of Europe, 01/01/2004
  2. Le Monde, « Saisie de six radios non autorisées », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  3. « Un vent de folie sur les ondes : épisode • 1/2 du podcast Carbone 14, la radio active », sur France Culture (consulté le ).
  4. « L'outrance jusqu'au bout : épisode • 2/2 du podcast Carbone 14, la radio active », sur France Culture (consulté le ).
  5. https://antoinelefebure.typepad.fr/
  6. « Histoire(s) radiophonique(s) > histoires des radios > RFM », sur peuleux.fr (consulté le ).
  7. https://www.cheriefm.fr/artistes/daniel-balavoine/actus/daniel-balavoine-ses-plus-grands-coups-d-eclat-mediatiques-71418190
  8. Magali Rangin, « Kit de survie : c'est quoi la génération Balavoine? », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  9. « Jean-Edern HALLIER : Biographie, Tombe, Citations, Forum... », sur JeSuisMort.com (consulté le ).
  10. https://lesjours.fr/obsessions/l-empire/ep198-tnt-cnews-c8/
  11. Achille Dupas, « Guerre en Ukraine : Pour contrer le réseau « Portal Kombat », des chaînes Telegram pro-russes inaccessibles », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Légifrance, Version à jour de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication (Loi Léotard), consulté le

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]