Liste des entraîneurs et présidents de l'Olympique de Marseille

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Voici la liste des présidents et entraîneurs de l'Olympique de Marseille :

Propriétaires[modifier | modifier le code]

De 1899 à 1986, l’Olympique de Marseille est une association sportive loi de 1901. À ce titre, le club dispose d’un comité directeur composé d’un président (le président du club), de vice-présidents, de secrétaires et de trésoriers. Ce comité directeur est chargé de diriger l’association, de préparer le budget et d’administrer l’association en faisant appliquer les décisions prises en assemblée générale[1]. L’association ne possède pas de capital social par définition, ainsi l’OM ne compte pas d’actionnaires à proprement parler. Le club marseillais vit en partie grâce aux subventions octroyées par la municipalité et les collectivités territoriales. Il bénéficie à certains moments de son histoire du soutien financier de personnalités économiques locales qui vont le présider.

Photographie montrant l'ancien président de l'OM, Bernard Tapie.
Bernard Tapie a conduit l'OM vers ses plus grands succès en tant que président-propriétaire. Son retour comme directeur sportif n'a cependant pas été une réussite.

En 1986, Gaston Defferre, maire de Marseille, convainc l'entrepreneur Bernard Tapie de reprendre un Olympique de Marseille exsangue financièrement. Il rachète le club marseillais pour un franc symbolique et couvre les 6 millions de dettes du club. Après avoir contribué aux succès de Bernard Hinault et Greg Lemond dans le Tour de France, Tapie souhaite refaire de l'OM un club qui gagne. Pour sa première saison, il recrute ainsi le défenseur international allemand Karl-Heinz Förster, Blaž Slišković, Alain Giresse ou encore Jean-Pierre Papin[2]. Après avoir échoué en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1991, il permet à l'OM de remporter la première édition de la Ligue des Champions en battant le Milan AC de Fabio Capello (1-0) le 26 mai 1993[3].

Photographie de Margarita Louis-Dreyfus.
Margarita Louis-Dreyfus hérite de l'Olympique de Marseille en 2009 à la suite de la mort de son mari, Robert Louis-Dreyfus.

C'est en décembre 1996 que l'homme d'affaires suisse Robert Louis-Dreyfus, patron d'Adidas, acquiert le club marseillais, alors géré par la municipalité, pour un montant estimé à 20 millions de francs. À son arrivée, il annonce vouloir faire de l'OM le « Bayern du Sud »[4]. Louis-Dreyfus investit massivement sur le marché des transferts dans le but de constituer un effectif de haut niveau. L'Italien Fabrizio Ravanelli est acheté pour 50 MF tandis que les Français Christophe Dugarry et Robert Pirès sont engagés respectivement pour 30 MF et 60 MF. Près de 300 millions de francs sont alors engagés pour renforcer l'effectif marseillais[5]. En , « RLD » décède des suites d'une leucémie. C'est sa femme Margarita Louis-Dreyfus qui lui succède à la tête du club phocéen. Durant le règne des Louis-Dreyfus, l'Olympique de Marseille remporte un titre de champion de France, trois Coupe de la Ligue et une Coupe Intertoto[6].

Photographie montrant Frank McCourt en 2010.
L'homme d'affaires américain Frank McCourt est l'actionnaire majoritaire de l'OM depuis octobre 2016.

Le , la propriétaire russe Margarita Louis-Dreyfus décide de mettre en vente officiellement le club marseillais qui connait une saison 2015-2016 très moyenne sur le plan sportif[7]. Le , l’Américain Frank McCourt devient le nouvel actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille en rachetant pour un montant de 45 millions l'intégralité des parts de la société Eric Soccer qui détient 95,09 % de la SASP Olympique de Marseille. Margarita Louis-Dreyfus devient minoritaire et conserve 4,9 % du capital de la SASP[8]. McCourt annonce vouloir débourser 200 millions d'euros au niveau du recrutement de nouveaux joueurs afin de renforcer un effectif appauvri durant l'été 2016[9]. L'OM dépense 29 millions d'euros pour faire revenir l'international français Dimitri Payet en janvier 2017, 15 millions d'euros sur le Grec Kostas Mitroglou ou encore 19 millions d'euros pour acquérir le défenseur croate Duje Ćaleta-Car[10].

Le tableau ci-dessous énumère les différents actionnaires majoritaires qui se sont succédé à la tête de l'Olympique de Marseille.

Période Actionnaire majoritaire
- L'OM est une association loi de 1901
- Drapeau de la France Bernard Tapie
L'OM devient une SAOS[11]
- Drapeau de la France Collectivités locales
(Ville de Marseille, Conseil général, Conseil régional)
L'OM devient une SEMSL[12]
- Drapeau de la Suisse Robert Louis-Dreyfus
L'OM devient une SAOS puis une SASP[13],[14]
- Drapeau de la Russie Margarita Louis-Dreyfus
- Drapeau des États-Unis Frank McCourt

Présidents[modifier | modifier le code]

Dès 1921, pour contrer la domination du FC Sète en championnat, l’Italien Marino Dallaporta inaugure pour la première fois dans l’histoire de l’Olympique de Marseille une politique de recrutement fondée sur le vedettariat. En effet, les dirigeants décident d'attirer des joueurs de haut niveau et font venir les internationaux français Boyer et Crut alors amateurs comme tous les footballeurs français à l’époque. En parallèle de leur carrière de footballeur, les deux néo-olympiens sont embauchés par Paul Le Cesne, alors président d’honneur du club, en tant que courtier en grains pour la somme de 1 100 francs par mois[15].

Marcel Leclerc débarque en 1965 dans un OM au bord du dépôt de bilan[16] dans un club à reconstruire, qui évolue en deuxième division. L'homme de presse, propriétaire d'un journal sportif (But ![17]) amène dans les caisses vides du club un apport financier conséquent et demande en contrepartie à la mairie de Marseille une détaxe pour les matchs au stade Vélodrome et l'octroi d'une subvention. Devant le refus de la municipalité, il quitte le Vélodrome et fait aménager le stade de l'Huveaune[18] où le club évoluera une saison et où il retrouvera l'élite. En 1969, il remporte la Coupe de France et tient sa promesse émise avant la finale en plongeant dans le Vieux-Port[19]. Leclerc fait signer le Suédois Roger Magnusson pour 630 000 francs et obtient le prêt de Josip Skoblar. Il remporte le titre de champion de France en 1971 et rentre dans l'histoire en 1972 en réalisant le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club. Mais en juillet 1972, Marcel Leclerc est démis de ses fonctions à la suite de soupçons du comité directeur concernant des malversations comptables au détriment du club, soupçons qui seront confirmés quelques années plus tard par la justice[20].

En 1974, convaincu que la venue de stars remplit les tribunes du stade et par ricochet les caisses du club, le producteur de films Fernand Méric, né à Marseille, sort le carnet de chèques pour s’offrir les services des Brésiliens champion du monde 1970 Paulo Cézar pour 600 000 dollars et Jairzinho pour 1 250 000 francs[21].

Après le départ de Norbert d'Agostino, le jeune Christian Carlini devient président du club en décembre 1979 après avoir investi 3 millions de francs dans l'association[22].

Un dîner à l'ambassade d'URSS en 1985 où étaient présents Gaston Defferre, alors maire de Marseille, ainsi que sa femme et Bernard Tapie, seraient à l'origine de la venue de l'homme d'affaires sur la Canebière en 1986[23]. Tapie impose rapidement sa marque en dirigeant le club de façon omnipotente[24], ce qui entraîne une valse des entraîneurs (Gérard Banide, Gérard Gili et Franz Beckenbauer en feront les frais), et en ramenant des Jean-Pierre Papin, Karl-Heinz Förster ou encore Alain Giresse. Il décroche quatre titres de champion (1989, 1990, 1991, 1992), une Coupe de France en 1989, perd la finale de Coupe des clubs champions européens à Bari en 1991 mais accédera à la gloire deux ans plus tard à Munich face à l'AC Milan. L’affaire VA-OM viendra stopper et ternir cette épopée.

C'est durant l'année 2005 que Pape Diouf devint président de l'OM sous l'influence de l'actionnaire majoritaire de l'époque, Robert Louis-Dreyfus[25]. En 2006, il est à l'origine d'une décision controversée d'aligner une équipe bis de l'OM face au Paris SG pour le compte de la 30e journée de championnat de Ligue 1. Il avait en effet refusé d'envoyer l'équipe des titulaires, arguant du non-respect par les services de sécurité du PSG des normes de sécurité concernant l'accueil des supporters marseillais au Parc des Princes. Cette décision lui a attiré les foudres d'une partie du public français, de la Ligue de football professionnel et du diffuseur exclusif du championnat, Canal+ ; mais elle lui a aussi permis de faire l'union sacrée autour de lui parmi les supporters olympiens[26]. Ce match se terminera par un inattendu 0-0 au terme d'un match fermé. Sous sa présidence, l'Olympique de Marseille progresse régulièrement dans la hiérarchie française (5e en 2005-2006, puis 2e en 2006-2007, 3e en 2007-2008, et 2e en 2008-2009), en se qualifiant très régulièrement en Ligue des Champions. Il accède également deux fois d'affilée à la finale de la Coupe de France (perdues en 2006 face au Paris Saint-Germain et en 2007 face au FC Sochaux). Le 26 février 2021, l'Espagnol Pablo Longoria devient le président du directoire de l'Olympique de Marseille en lieu et place de Jacques-Henri Eyraud.

Le tableau suivant établit la liste des présidents qui se sont succédé à la tête de l'Olympique de Marseille[27].

Période Président
1899-1902 Drapeau de la France René Dufaure de Montmirail
1902-1905 Drapeau de la France Arnold Bideleux
1905-1908 Drapeau de la France Gabriel Dard
1908-1909 Drapeau de la France Arnold Bideleux
1909-1921 Drapeau de la France Paul Le Cesne
1921-1924 Drapeau de l'Italie Marino Dallaporta
1924-1935 Drapeau de la France Gabriel Dard
1935-1938 Drapeau de la France Henry Raynaud
1938 Drapeau de la France Gabriel Dard
1938-1945 Drapeau de la France Marcel Constant
1945 Drapeau de la France Pierre Robin
1945-1951 Drapeau de la France Louis-Bernard Dancausse
1951-1954 Drapeau de la France Marcel Constant
1954-1956 Drapeau de la France Louis Aillaud
1956-1963 Drapeau de la France Saby Zaraya
1963-1965 Drapeau de la France Jean-Marie Luciani
1965-1972 Drapeau de la France Marcel Leclerc
1972 - Drapeau de la France René Gallian
- Drapeau de la France Fernand Méric
- 1978 Drapeau de la France Norbert d'Agostino
Période Président
1978-1979 Drapeau de la France René Gallian
décembre 1979 - Drapeau de la France Christian Carlini
- Drapeau de la France Hamlet Setta
1981 - Drapeau de la France Jean Carrieu
- Drapeau de la France Bernard Tapie
- Drapeau de la France Pierre Cangioni
- Drapeau de la France Bernard Caïazzo
- Drapeau de la France Jean-Michel Ripa
- Drapeau de la France Jean-Claude Gaudin
- Drapeau de la France Jean-Claude Gaudin
Drapeau de la France Jean-Michel Roussier
1996 - Drapeau de la Suisse Robert Louis-Dreyfus
- Drapeau de la Suisse Yves Marchand
- 2002 Drapeau de la Suisse Robert Louis-Dreyfus
2002 - Drapeau de la France Christophe Bouchet
- Drapeau du Sénégal Pape Diouf
- Drapeau de la France Jean-Claude Dassier
- Drapeau de la France Vincent Labrune
- Drapeau de l'Italie Giovanni Ciccolunghi
- Drapeau de la France Jacques-Henri Eyraud
- Drapeau de l'Espagne Pablo Longoria

Directeurs sportifs[modifier | modifier le code]

C'est sous la présidence de Louis-Bernard Dancausse que l'Olympique de Marseille se dote pour la première fois d'un directeur sportif en la personne de Robert Boutin qui est nommé durant l'été 1947[28]. En janvier 1971, c'est l'ancien attaquant olympien Mario Zatelli qui devient directeur sportif du club. Il fait venir Gilbert Gress et Ilija Pantelić sur les bords de la Méditerranée[29].

À l'intersaison 1977, le nouveau président de l'Olympique de Marseille, Norbert d'Agostino, doit faire face à une situation financière difficile et engage une politique de rigueur sur le plan économique. Il choisit de faire revenir celui qui est surnommé « L'Aigle Dalmate » pour occuper la fonction de directeur sportif. Josip Skoblar fait venir son compatriote Ivan Marković sur le banc marseillais. Après une première saison achevée à la quatrième place, le duo n'est plus sur la même longueur d'onde en ce qui concerne des choix techniques. Skoblar quitte alors son poste en décembre 1978[30].

À son arrivée aux commandes du club marseillais, le président-propriétaire Bernard Tapie intronise Michel Hidalgo, ancien sélectionneur des Bleus et DTN du football français[31]. Après son refus de succéder à Gérard Banide sur le banc de l'OM en août 1988, il est mis de côté par Bernard Tapie. Avant de quitter le club, il travaille de longs mois sur le projet du centre d'entraînement qui sort de terre en juillet 1991. L'ancien défenseur olympien et international français Bernard Bosquier effectue son retour comme directeur sportif pour la saison 1989-1990 après un premier passage à ce poste entre 1979 et 1981[32],[33],[34].

À la suite de la désillusion liée à la défaite de l'OM face au Benfica Lisbonne sur une main de Vata en demi-finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, Tapie comprend que le club marseillais manque de poids au niveau européen. Il s'offre les services de Franz Beckenbauer, double Ballon d'or 1972 et 1976, vainqueur de la Coupe du monde en 1974 et en 1990 avec l'Équipe d'Allemagne de l'Ouest, pour occuper le poste de directeur technique. Le « Kaiser » est surpris par les conditions d'entraînement qui, selon lui, ne sont pas « dignes d'un grand club européen »[35]. À cette époque en effet, les joueurs de l'Olympique de Marseille ne disposent pas encore de centre d'entraînement et doivent s'entraîner sur les terrains situés à Luminy, à Saint-Menet ou encore au Cesne. Après une courte expérience sur le banc marseillais, Beckenbauer revient à sa fonction initiale avant de quitter le club à la fin de la saison 1990-1991 après la défaite des Olympiens en finale de Coupe d'Europe des clubs champions face à l'Étoile rouge de Belgrade[36].

Le début des années 2000 est marqué par une succession de directeurs sportifs avec en particulier le retour de l'ancien propriétaire Bernard Tapie en 2001. En juin 2005, l'actionnaire Robert Louis-Dreyfus désigne l'ancien Minot José Anigo pour occuper la fonction de directeur sportif du club. Durant son mandat achevé en juin 2014, l'OM fait éclore plusieurs talents à l'image de Taye Taiwo, Mathieu Valbuena ou encore Steve Mandanda[37]. De façon éphémère, le Belge Gunter Jacob occupe le poste entre juillet et octobre 2016 avant de laisser sa place à l'Espagnol Andoni Zubizarreta avec le rachat du club par Frank McCourt[38],[39]. Son bilan est mitigé avec deux principaux échecs concernant le recrutement d'un grand attaquant et son incapacité à vendre les joueurs. De plus, il est régulièrement dépassé par l'influence de Rudi Garcia sur le choix des joueurs lors des différentes périodes de mercatos[40]. À la demande du propriétaire, Jacques-Henri Eyraud choisit ainsi l'Espagnol Pablo Longoria en août 2020 pour remplacer Zubizarreta[41]. Longoria parvient notamment à recruter au poste d'attaquant l'international polonais Arkadiusz Milik ou encore l'international chilien Alexis Sánchez[42].

Le tableau ci-dessous énumère les différents directeurs sportifs qui se sont succédé à l'Olympique de Marseille.

Période Nom
- Drapeau de la France Robert Boutin
- Drapeau de la France Mario Zatelli
- Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Josip Skoblar
- Drapeau de la France Bernard Bosquier
- Drapeau de la France Claude Cuny
- Drapeau de la France Michel Hidalgo
- Drapeau de la France Bernard Bosquier
- Drapeau de l'Allemagne Franz Beckenbauer
(directeur technique)
- Drapeau de la Belgique Raymond Goethals
(directeur technique)
- Drapeau de la France Jean-Pierre Bernès
- Drapeau de la France Marcel Dib
- Drapeau de la France Marcel Dib
Drapeau de la France Eric Di Meco
Période Nom
- Drapeau de la France Jean-Christophe Cano
- Drapeau de la France Bernard Tapie
- Drapeau de la France Alain Perrin
- Drapeau du Sénégal Pape Diouf
- Drapeau de la France José Anigo
- Drapeau de la Belgique Gunter Jacob
- Drapeau de l'Espagne Andoni Zubizarreta
- Drapeau de l'Espagne Pablo Longoria
- Drapeau de la France David Friio
(directeur technique)
- Drapeau de la France David Friio
- Drapeau du Maroc Mehdi Benatia
(conseiller sportif)

Entraîneurs de l'équipe première[modifier | modifier le code]

József Eisenhoffer a été joueur à l'Olympique de Marseille mais aussi entraîneur de l'Olympique de Marseille pendant six saisons durant lesquelles il remporta un titre de champion de France en 1937 puis un titre de vainqueur de la Coupe de France en 1938[43].

En 1964, Mario Zatelli est nommé entraîneur principal du club phocéen, après y avoir évolué en tant que joueur dans les années 1930[44]. À son palmarès d’entraîneur, il compte une remontée en première division en 1966, une Coupe de France en 1969 et un doublé Coupe-Championnat en 1972, obtenus avec en particulier le duo d'attaque Magnusson-Skoblar. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, le président Marcel Leclerc l’ayant embauché puis remercié trois fois jusqu’en 1973. Avec Zatelli, l'OM a écrit l'une des plus belles pages de son histoire.

En décembre 1970, Mario Zatelli est limogé et se voit remplacé par le technicien français Lucien Leduc qui remporte avec l'OM un titre de champion de France en 1971. Cependant, la saison suivante, il est à son tour remplacé par Mario Zatelli, son prédécesseur. L'ancien défenseur central de l'OM, Jules Zvunka, a porté à plusieurs reprises le costume de pompier de service au sein du club phocéen. En effet, en 1974, Zvunka évite une relégation du club qui semblait presque inéluctable, puis termine 2e du championnat en 1975 avant de gagner la Coupe de France. Il est rappelé en 1977 pour redresser un OM qui alors enchaînait une série de résultats catastrophiques toutes compétitions confondues avant d'être de nouveau renvoyé. Seize mois plus tard (en décembre 1978), il est appelé à la rescousse pour un troisième sauvetage réussi avec une série de 11 matchs sans défaite[45].

En 1988, Gérard Gili succède à la surprise générale à Gérard Banide au poste d'entraîneur de l'équipe première et devient le second tacticien de l'ère Tapie. Il opte pour la sobriété et réalise le doublé pour sa première saison alors qu'il n'a aucune expérience au haut niveau. Il échouera en demi-finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre Benfica en 1990 à cause de la fameuse main de Vata en toute fin de match. Il reste ensuite cinq ans à la tête du centre de formation de Marseille. Il reviendra sur le banc olympien en 1997, mais sans grand succès[46],[47].

Raymond Goethals a notamment mené l'Olympique de Marseille à son titre de champion d'Europe en 1993, devenant ainsi le premier entraîneur à remporter un trophée européen avec un club français de football. Avant d'entraîner l'OM, il a de bons résultats avec l'équipe nationale belge, avec le club bruxellois d'Anderlecht (finale de la Coupe européenne des vainqueurs de coupe en 1977 avant de remporter la compétition l'année suivante, en 1978), avec le Standard de Liège (champion de Belgique en 1982 et 1983), plus une finale européenne, de nouveau avec Anderlecht (nouveau titre de champion de Belgique et deux Coupes de Belgique). En 1990, Raymond Goethals est appelé à Marseille par Bernard Tapie en vue de décrocher la première Coupe d'Europe d'un club français. En 1991, l'OM échoue de justesse en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions après la séance des tirs au but, face à l'Étoile rouge de Belgrade. En 1993, il remporte avec son équipe, la finale de la Ligue des champions face au Milan AC, accomplissant là le plus haut fait d'armes de sa carrière[48],[49].

En 1997, Rolland Courbis est engagé pour reconstruire l'Olympique de Marseille. Dès sa première saison, il réussit à qualifier le club pour la Coupe UEFA. La saison suivante, l'OM et les Girondins de Bordeaux se disputent le titre jusqu'à la dernière journée, les Girondins terminant vainqueurs et Marseille se qualifie le club pour la Ligue des champions 1999-2000, cinq ans après sa dernière participation. Courbis emmène aussi le club en finale de Coupe UEFA 1998-1999 qu'il perd contre Parme AC[50].

En septembre 2007, l'entraîneur belge Eric Gerets succède à Albert Emon limogé pour cause de mauvais début de saison, l'OM étant alors dix-septième. Il réussit à faire remonter le club, avec pour son premier match un succès à Anfield contre le Liverpool Football Club et qualifie l'OM pour la Ligue des champions de l'UEFA 2008-2009. La saison suivante, il finit second du championnat et à l'instar de Courbis dix ans plus tôt, il perd le titre à la dernière journée dans un « mano a mano » avec les Girondins de Bordeaux. Il quitte le club en fin de saison[51].

Il est remplacé à l'été 2009 par Didier Deschamps, capitaine emblématique de l'équipe marseillaise ayant remporté la Ligue des champions en 1993, qui a également entrainé et mené l'AS Monaco en finale de cette même compétition en 2004. Il remporte en tout six compétitions (championnat de France 2010, Coupe de la Ligue 2010, 2011, 2012 et Trophée des champions 2010, 2011). En 2010, il réussit à qualifier l'OM en huitième de finale de Ligue des champions pour la première fois depuis 1999. La saison suivante, l'OM est quart de finaliste de la Ligue des champions en éliminant l'Inter de Milan en 8e de finale[52].

Après une saison 2011-2012 très moyenne ponctuée par une dixième place au classement du championnat, Vincent Labrune décide de se séparer de son entraîneur Didier Deschamps qui, dans la foulée, prend en main l'équipe de France. Il choisit le technicien français Élie Baup pour le remplacer. Les hommes de Baup finissent à la deuxième place au terme de la saison 2012-2013. Cependant, à la suite d'une campagne européenne catastrophique ponctuée par zéro point lors de la phase de poules de la Ligue des champions, Baup est substitué en décembre 2013 par José Anigo qui assure l'intérim jusqu'à la fin de la saison et place l'OM en sixième position[53].

Pour la saison 2014-2015, c'est l'entraîneur argentin Marcelo Bielsa, ancien sélectionneur de l'Argentine et du Chili, qui prend les commandes de l'Olympique de Marseille. Leader de la sixième à la vingtième journée, l'OM rate sa fin de saison et termine quatrième, se qualifiant pour la Ligue Europa 2015-2016. Il démissionne à la surprise générale à la fin du premier match de la saison suivante[54]. Vincent Labrune nomme l'Espagnol Míchel pour succéder à Franck Passi qui s'est chargé de l'intérim après le départ de Bielsa. Après plusieurs mois sans résultats positifs à domicile et une mauvaise position au classement, l'OM se sépare de l'Espagnol et intronise Franck Passi à la tête de l'équipe. Il permet à l'OM de se maintenir en Ligue 1 en terminant à la treizième place puis d'arriver en finale de la Coupe de France, finale perdue face au PSG. Il restera en poste jusqu'à la nomination par les nouveaux dirigeants de l'OM du technicien français Rudi Garcia en octobre 2016[55]. Après deux saisons et demie sur le banc, il annonce son départ en conférence de presse. Il est remplacé par André Villas-Boas qui signe un contrat qui le lie pendant deux ans au club le 28 mai 2019[56]. Le technicien portugais est démis de ses fonctions en février 2021. Après l'intérim d'un mois assuré par Nasser Larguet, c'est l'Argentin Jorge Sampaoli qui est nommé à la tête de l'équipe première de l'Olympique de Marseille[57]. Après la démission surprise de Sampaoli, les dirigeants marseillais choisissent le Croate Igor Tudor pour occuper le poste d'entraîneur[58].

Les tableaux suivants listent l'ensemble des entraîneurs de l'équipe première de l'Olympique de Marseille avec leur pourcentage de victoires sur le banc marseillais toutes compétitions confondues[59],[60],[61].

Période Entraîneur % victoires
1923 Drapeau de l'Écosse John McLalhan N.C
1924-1926 Drapeau de la France André Gascard N.C
1926-1927 Drapeau de l'Écosse Victor Gibson N.C
1927-1928 Drapeau de la Suisse René Scheibenstock N.C
1928-1930 Drapeau de la France Paul Seitz N.C
1930 Drapeau de l'Écosse Peter Farmer N.C
1930-1933 Drapeau de l'Écosse Charlie Bell 55,2%
1933-1935 Drapeau de l'Autriche Vinzenz Dittrich 58,3%
1935 - Drapeau de la Hongrie József Eisenhoffer 54,4%
- 1939 Drapeau de la Hongrie Willy Kohut
Drapeau de la France André Gascard
56,5%
1939-1941 Drapeau de la Hongrie József Eisenhoffer 71,4%
- Drapeau de la France André Gascard 0%
- Drapeau de la France Paul Seitz N.C
- juin 1943 Drapeau de la France André Blanc
Drapeau de la France Joseph Gonzales[63],[65]
83,3%
juillet 1943 - Drapeau de la France Laurent Henric N.C
février 1944 - Drapeau de la France Joseph Gonzales 47%
- 1946 Drapeau de la France Paul Wartel 40,5%
1946-1947 Drapeau de la France Jules Devaquez 45%
1947-1949 Drapeau de l'Italie Giuseppe Zilizzi 54,1%
1949-1950 Drapeau de la France Auguste Jordan 37,1%
1950-1954 Drapeau de la France Henri Roessler 36,4%
1954 - Drapeau de la France Roger Rolhion 37,3%
- Drapeau de la France Jean Robin 42,7%
- Drapeau de l'Italie Giuseppe Zilizzi 41,7%
1958-1959 Drapeau de la Suisse Louis Maurer 15%
1959 - Drapeau de la France Lucien Troupel 42,6%
- Drapeau du Brésil Otto Glória 58,8%
- Drapeau de la France Armand Penverne 19%
- Drapeau de l'Espagne Luis Miró 34,6%
1963-1964 Drapeau de la France Jean Robin 43,2%
1964-1966 Drapeau de la France Mario Zatelli 41,7%
1966 - Drapeau de la France Robert Domergue 35,5%
- Drapeau de la France Mario Zatelli 54,4%
- Drapeau de la France Lucien Leduc 59,4%
- Drapeau de la France Mario Zatelli 57,1%
1972 - Drapeau de l'Allemagne Kurt Linder 50%
- Drapeau de la France Mario Zatelli 52,9%
- Drapeau de la France Joseph Bonnel 35%
- Drapeau du Chili Fernando Riera 40%
- 1976 Drapeau de la France Jules Zvunka 48,6%
1976 - Drapeau de la France José Arribas 36%
- Drapeau de la France Jules Zvunka 37,5%
1977 - Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Ivan Marković 42,6%
Période Entraîneur % victoires
- Drapeau de la France Jules Zvunka 40%
- Drapeau de la France Jean Robin 25%
- Drapeau de la France Albert Batteux 52,6%
- Drapeau de la France Roland Gransart 50,4%
Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Žarko Olarević 100%
- 1985 Drapeau de la France Pierre Cahuzac 33,3%
1985-1986 Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Žarko Olarević 33,3%
1986 - Drapeau de la France Gérard Banide 49%
Drapeau de la France Michel Hidalgo 0%
- Drapeau de la France Gérard Gili 60,6%
- Drapeau de l'Allemagne Franz Beckenbauer 61,1%
- Drapeau de la Belgique Raymond Goethals 55,6%
- Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Tomislav Ivić 72,2%
- 1992 Drapeau de la Belgique Raymond Goethals 62,1%
- Drapeau de la France Jean Fernandez 50%
- 1993 Drapeau de la Belgique Raymond Goethals 67,6%
1993 - Drapeau de la France Marc Bourrier 53,1%
Drapeau de la France Gérard Gili 25%
- Drapeau de la France Henri Stambouli
Drapeau de la Croatie Luka Peruzović
62,5%
- Drapeau de la France Henri Stambouli 51,4%
- 1997 Drapeau de la France Gérard Gili 49,4%
1997 - Drapeau de la France Rolland Courbis 48,6%
- Drapeau de la France Bernard Casoni 23,1%
- Drapeau du Brésil Abel Braga 31,3%
Drapeau de la France Albert Emon
Drapeau de la France Christophe Galtier
0%
- Drapeau de l'Espagne Javier Clemente 33,3%
- Drapeau de la Croatie Tomislav Ivić 50%
- Drapeau de la France José Anigo 0%
Drapeau de la République fédérale de Yougoslavie Josip Skoblar
Drapeau de la France Marc Lévy
0%
- Drapeau de la Croatie Tomislav Ivić 36,4%
- Drapeau de la France Albert Emon 38,1%
2002 - Drapeau de la France Alain Perrin 49,3%
- Drapeau de la France José Anigo 39,1%
Drapeau de la France Albert Emon 100%
Période Entraîneur % victoires
- 2005 Drapeau de la France Philippe Troussier 34,8%
2005-2006 Drapeau de la France Jean Fernandez 47,5%
2006 - Drapeau de la France Albert Emon 45,2%
- 2009 Drapeau de la Belgique Eric Gerets 49%
- Drapeau de la France Didier Deschamps 50,3%
- Drapeau de la France Élie Baup 45,9%
- Drapeau de la France José Anigo 38,5%
- Drapeau de l'Argentine Marcelo Bielsa 51,2%
Drapeau de la France Franck Passi 0%
- Drapeau de l'Espagne Míchel 34,8%
- Drapeau de la France Franck Passi 40%
- Drapeau de la France Rudi Garcia 48,6%
- Drapeau du Portugal André Villas-Boas 46,7%
- Drapeau du Maroc Nasser Larguet 22,2%
- juillet 2022 Drapeau de l'Argentine Jorge Sampaoli 53,7%
- juin 2023 Drapeau de la Croatie Igor Tudor 57%
- septembre 2023 Marcelino 43%
Drapeau de la France Jacques Abardonado (intérim) 0%
- Gennaro Gattuso 37,5%
depuis Jean-Louis Gasset
Entraîneurs les plus capés au 24 mai 2019[66]
Rang Nom Matchs % victoires Carrière au club
1 Mario Zatelli 217 47,5 % 1964-1966 / 1968-1970 / 1972-1973
2 Gérard Gili 194 56,2 % 1988-1990 / 1994-1997
3 Jules Zvunka 167 45,5 % 1974-1980
4 Didier Deschamps 163 49,7 % 2009-2012
5 Henri Roessler 152 36,2 % 1950-1954
6 József Eisenhoffer 145 57,2 % 1935-1938 / 1939-1941
7 Jean Robin 144 39,6 % 1956-1958 / 1963-1964 / 1980
8 Rudi Garcia 142 48,6 % 2016-2019
9 Roland Gransart 141 50,4 % 1981-1984
10 Rolland Courbis 111 48,6 % 1997-1999

Entraîneurs de l'équipe réserve[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous énumère les différents entraîneurs de l'équipe réserve de l'Olympique de Marseille[67].

Période Entraîneur
1950 - 1956 Drapeau de la France Jean Robin
1955 - 1960 Drapeau de la France Jean Ravel
1960 - 1961 Drapeau de la France Jean Robin
Drapeau de la France Jean Ravel
1961 - 1965 Drapeau de la France Jean Ravel
1965 - 1968 Drapeau de la France Mario Zatelli
Drapeau de la France Jean Ravel
1968 - 1969 Drapeau de la France Mario Zatelli
1969 - 1970 Drapeau de la France Francis Poleschi
1970 - 1971 Drapeau de la France Mario Zatelli
1971 - 1973 Drapeau de la France Roland Merschel
1973 - 1974 Drapeau de la France Jules Zvunka
1974 - 1977 Drapeau de la France Jacques Bonnet
1976 - 1981 Drapeau de la France Lucien Cossou
1981 - 1988 Drapeau de la France Gérard Gili
1988 - 1993 Drapeau de la France Henri Stambouli
1993 - 1995 Drapeau de la France Jean Castaneda
1995 - 1998 Drapeau de la France Georges Prost
Période Entraîneur
1998 - 1999 Drapeau de la France Bernard Casoni
1999 - 2000 Drapeau de la France Georges Prost
2000 - 2001 Drapeau de la France Albert Emon
2001 - 2004 Drapeau de la France José Anigo
2004 - 2004 Drapeau de la France Albert Emon
2004 - 2005 Drapeau de la France Roland Gransart
2005 - 2007 Drapeau de la France Christian Larièpe
2007 - 2010 Drapeau de la France Michel Flos
2010 - 2012 Drapeau de la France Franck Passi
2012 - 2014 Drapeau de la France Eric Thiery
2014 - 2014 Drapeau de la France Régis Beunardeau
2014 - avril 2016 Drapeau de la France Thomas Fernandez
avril 2016 - juin 2016 Drapeau de la France Jacques Abardonado
2016 - 2019 Drapeau de la France David Le Frapper
2019 - 2021 Drapeau de la France Philippe Anziani
2021 - 2022 Drapeau de la France Maxence Flachez
2022 - janvier 2023 Drapeau de la France Yann Daniélou
janvier 2023 - novembre 2023 Drapeau de la France Fabrice Vandeputte
novembre 2023 Drapeau de l'Espagne Miguel Alonso
novembre 2023 - Drapeau de la France Jean-Pierre Papin

Références[modifier | modifier le code]

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  3. Alain Vernon, « Ça s'est passé le 26 mai 1993 : L'OM champion d'Europe ! », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
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  5. « Le pari financier de Robert Louis-Dreyfus », sur leparisien.fr, (consulté le )
  6. « Football : le règne des Louis-Dreyfus à l’OM, vingt ans de désillusions », sur lemonde.fr, (consulté le )
  7. « L'OM officiellement en vente, a annoncé sa propriétaire Margarita Louis-Dreyfus », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  8. « Football : le rêve américain de l'OM », sur leparisien.fr, (consulté le )
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  12. « L'OM devient une société d'économie mixte », sur humanite.fr, (consulté le )
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  20. Jean-François Pérès, L'histoire illustrée de l'Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, Marseille, Hugo BD, , 318 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1971-1972 », p. 140.
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  23. Pécheral 2007, « Bernard Tapie, homme d'affaires », p. 244
  24. Grimault 1993, « Cette équipe ne mourra jamais ».
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  56. « André Villas-Boas nommé entraîneur de l’Olympique de Marseille », sur om.fr, (consulté le ).
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  58. « Igor Tudor est le nouvel entraineur de l’OM », sur om.fr, (consulté le ).
  59. « Entraîneurs », sur www.om1899.com (consulté le )
  60. « Entraîneurs », sur www.ohaime-passion.com (consulté le )
  61. « Entraîneurs », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  62. Collectif, Coupe de France : la folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 978-2-915535-62-4 et 2-915535-62-0), p. 359
  63. André Blanc est un préparateur physique ayant eu le rôle d'entraîneur lors de la saison 1942-1943, pendant laquelle le club remporte la Coupe de France cette saison-là[62]
  64. Christopher & Jean-François Pérès, L'histoire illustrée de l'Olympique de Marseille, Hugo Sport, , 320 p. (ISBN 9782755640175), p. 74
  65. L'Autrichien Friedrich Donenfeld est cité selon certaines sources comme entraîneur-joueur cette année-là[64].
  66. « OM1899 tout sur l'OM », sur www.om1899.com (consulté le ).
  67. « Marseille B », sur footballdatabase.eu (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

  • Laurent Oreggia, Tout (et même plus) sur l'OM, Paris, Hugo et Compagnie, , 128 p. (ISBN 978-2-7556-0326-2), « Annexes », p. 124-127