Liste des devises (héraldique)

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Dieu et mon droit des souverains britanniques.

Cet article présente une liste de devises de maisons souveraines, de familles et de grands personnages historiques et contemporains.

Devises de maisons souveraines[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

Autriche[modifier | modifier le code]

  • Maison d'Autriche : A.E.I.O.U., Austriae est imperare Orbi Universo ou Alles Erdreich Ist Osterreich Untertan (Il revient à l'Autriche de commander au monde entier). Ou, Aquila Electa Jovis Omnia Vincit (L'aigle élu de Jupiter vainc tout).
  • Maximilien Ier de Habsbourg : Bella gerant allii, tu felix Austria nube! (Que les guerres soient menées par les autres, toi, heureuse Autriche, marie-toi).

Angleterre[modifier | modifier le code]

Belgique[modifier | modifier le code]

Bulgarie[modifier | modifier le code]

  • Maison royale de Bulgarie : Съединението прави силата (Saedinenieto pravi silata : L'union fait la force).

Écosse[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Rois de France[modifier | modifier le code]

  • François Ier : Nutrisco et extinguo (Je nourris et j'éteins).
  • François II : Spectanda fides (C'est ainsi qu'on doit respecter la foi). Et Lumen rectis (La lumière est dans la droiture), comme Louise de Lorraine, abbesse de Soissons.
  • Henri II : Donec totum impleat orbem (Jusqu'à ce qu'il (le croissant de lune) remplisse l'orbe tout entière), la gloire du roi irait en croissant jusqu'à ce qu'elle remplisse le monde.
  • Henri III : Manet ultima coelo donec totum compleat orbem[1] (La troisième est au ciel avant de remplir le monde).
  • Henri IV : Duo praetendit unus (L'une protège l'autre) ou bien (Un seul en protège deux) ou bien encore (L'une protège les deux autres), France et Navarre.
  • Louis XII : Cominus et eminus (De près comme de loin).
  • Louis XIV : Nec pluribus impar (Au-dessus de tous ou à nul autre pareil).

Autres Maisons[modifier | modifier le code]

Haïti[2][modifier | modifier le code]

  • Henri Christophe 1er, roi d'Haïti : Dieu, ma Cause et mon Épée.
  • Marie Louise, reine d'Haïti : Je renais de mes cendres. Et : Dieu protège le Roi.
  • Jacques-Victor Henri, prince royal d'Haïti : Les jeux de l'enfance annoncent les grands hommes.
  • Prince Eugène (fils naturel reconnu par Henry-Christopher 1er) : Dévouement au Roi et à la Patrie.

Hawaï[modifier | modifier le code]

Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Roumanie[modifier | modifier le code]

Savoie[modifier | modifier le code]

  • Maison de Savoie : F.E.R.T. : Fortitudo Eius Rhodum tenuit (Par son courage il conquit Rhodes), en référence à l'héroïsme du comte Amédée V de Savoie au siège de Rhodes en 1315, auquel il... n'a pas participé !. La signification la plus exacte est simplement la conjugaison du verbe latin ferre à la troisième personne du singulier qui donne fert : Il porte ou plus exactement il supporte pour exalter sa capacité à faire front, à tenir bon et résister.
  • Emmanuel-Philibert de Savoie : Spoliatis arma supersunt (À qui est dépouillé, il reste les armes).
  • Marie-Louise Gabrielle de Savoie : Absentis lumina reddit.

Devises de familles[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

Famille von und zu Bodman : Au fer de l'épée.

Argentine[modifier | modifier le code]

  • González : Gloria non moritur maiorum (Gloire de nos ancêtres ne meurt pas)
  • Ýñigo-Genio : Vincit qui patitur (Celui qui souffre vainc).

Autriche[modifier | modifier le code]

Belgique[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Hongrie[modifier | modifier le code]

Italie[modifier | modifier le code]

  • Basciano (famille) : Perire fortasse, semper uincere (Mourir peut-être, vaincre toujours).
  • Schiano-Lomoriello: Altum radices non tam gelantur (Les racines profondes ne gèlent pas ).

Voir aussi de la it.wiki

Luxembourg[modifier | modifier le code]

  • Muyser (de) : Suaviter sed fortiter (Doucement mais avec force).

Pays-Bas[modifier | modifier le code]

  • Famille Cardon (Hollande) : Veni Etinam (Tot Hier ben ik gekomen) (Je suis venu ici).

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Russie[modifier | modifier le code]

  • Villamov : Esse, Non Videri (Être, ne pas paraître).

Devises personnelles[modifier | modifier le code]

Il convient de préciser que de nombreuses devises personnelles ont été adopté ultérieurement par la famille de l'intéressé.

Allemagne[modifier | modifier le code]

Belgique[modifier | modifier le code]

Canada[modifier | modifier le code]

Danemark[modifier | modifier le code]

  • Niels Bohr, scientifique : Contraria sunt complementa.

États-Unis[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Haïti[modifier | modifier le code]

Italie[modifier | modifier le code]

Pologne[modifier | modifier le code]

  • Lech Wałęsa : Odwaznie i roztropnie (Latin: fortiter et prudenter).

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Russie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nuccio Ordine, Trois couronnes pour un roi, La devise d'Henri III et ses mystères, Les Belles Lettres, 2011, (ISBN 978-2-251-34700-4)
  2. CHEESMAN Clive, The Armorial of Haïti. Symbols of Nobility in the Reign of Henry Christophe, Londres, College of Arms,
  3. [1]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Orcel, en coll. avec A. Pérès, Dictionnaire raisonné des devises, ARCADES AMBO, Nice, 2017
  • Louis de La Roque, Devises héraldiques, Paris, 1890,
  • Henri de La Messelière, Filiations bretonnes, 1912.
  • A. Chassan, H. Tausin, Dictionnaire des devises historiques et héraldiques, 3 volumes, Paris, J-B Dumoulin, 1878 (réédition 1982 en 1 volume, Georg Olms Verlag, Hildesheim - New-York)
  • H. Tausin, Dictionnaire des devises historiques et héraldiques. Supplément, 2 volumes, Paris, J-B Dumoulin, 1895 (réédition 1982 en 1 volume, Georg Olms Verlag, Hildesheim - New-York)
  • Jean-Jacques Lartigue et Olivier de Pontbriand, Dictionnaire des devises héraldiques et historiques de l’Europe, Rennes, Jean-Jacques Lartigue éditeur, , 508 p. (BNF 37189631), p. 177-179