Liste d'espions

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Vous trouverez ci-dessous trois listes d'espions célèbres. La première contient le nom d'espions et d'espionnes ayant réellement vécu ou en vie ; la seconde des personnes accusées injustement d'espionnage et la troisième contient le nom de personnages, soit de romans, soit de films, qui ont été espions pendant leur existence imaginaire.

Selon la terminologie des services de renseignement, il faudra distinguer :

  • les officiers traitants, qui sont des fonctionnaires (civils ou militaires) chargés de recruter et de manipuler des agents, auxquels peuvent être associés également toutes les personnes travaillant dans un service de renseignement (cadres, analystes, direction)[1]
  • les agents, qui fournissent à proprement parler les renseignements[1].

Les officiers de renseignement qui ont trahi seront considérés comme des agents, puisque c'est à cette dernière activité qu'ils doivent en général leur célébrité.

Espions réels[modifier | modifier le code]

Les espions sont recensés selon leur nationalité d'origine.

Albanie[modifier | modifier le code]

Agents[modifier | modifier le code]

Agent travaillant pour l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Infiltré dans l'ambassade de Grande-Bretagne en Turquie, il permit la fuite d'informations importantes. En , il fut démasqué par une espionne britannique infiltrée dans l'ambassade allemande en Turquie, puis disparut en se fondant dans la population turque

Allemagne[modifier | modifier le code]

Fonctionnaires des services de renseignement[modifier | modifier le code]

Fondateur du Ghelen Org, ultérieurement intégré au service fédéral de renseignement allemand, il est considéré parmi les meilleurs organisateurs de services secrets.
Il était le chef de la Hauptverwaltung Aufklärung (HVA), le département du renseignement extérieur de la Stasi, redoutable service de renseignements est-allemand pendant la Guerre froide.

Agents[modifier | modifier le code]

Espionne ottomane probablement d'origine grecque suspectée d'avoir travaillé pour les empires allemand et ottoman pendant la Première Guerre mondiale.
Agent double travaillant en Égypte pour le compte du Mossad, il a miné de façon notable le programme de missiles égyptiens. Il est surnommé le Champagne Spy, car il possédait des goûts luxueux.
Cet Allemand travaillant au Royaume-Uni pendant la Première Guerre mondiale parvint à atteindre le rang d'assistant censeur au War Office et put ainsi faire parvenir des renseignements de la plus haute importance aux autorités allemandes.
  • Thomas Lieven :
Banquier et espion malgré lui, il est le héros du roman On n'a pas toujours du caviar (écrit par Johannes Mario Simmel), un récit biographique romancé qui a connu un grand succès en Europe. Son nom est fictif mais le personnage a existé (Jacques Abtey).[réf. nécessaire]
Il était un agent travaillant au Royaume-Uni dans les années 1950 pour le compte de l'URSS. Il est surnommé l' « agent atomique anglais ».
Conseiller personnel du chancelier allemand Willy Brandt, il était aussi un espion soviétique qui provoqua la chute du chancelier.

Canada[modifier | modifier le code]

Fonctionnaires des services de renseignement[modifier | modifier le code]

Militaire canadien-français, membre du MI9 et chef du réseau Shelburn, il permit entre les mois de janvier et l'évasion vers le Royaume-Uni de 135 aviateurs alliés par les falaises bretonnes.
Militaire canadien-français, membre du MI9, responsable des communications entre le réseau Shelburn et les officiers de renseignement alliés.

États-Unis[modifier | modifier le code]

Fonctionnaires des services de renseignement[modifier | modifier le code]

Responsable du contre-espionnage à la CIA de 1954 à 1974, il a mené une chasse aux espions de grande ampleur à l'intérieur de ce service.
Avant de devenir président des États-Unis, il a été directeur de la CIA entre 1976 et 1977.
Il a commencé sa carrière d'agent de renseignements avec l'OSS. Après une longue absence du monde de l'espionnage, 35 ans, il devient directeur de la célèbre CIA.
Vétéran de l'OSS, il participe à la création de la CIA et en devient le directeur en 1973.
Directeur de la CIA.
Pilote d'avion-espion U-2, il est fait prisonnier par les Soviétiques pendant la guerre froide.

Agents[modifier | modifier le code]

Fervente sudiste, elle espionnait les mouvements nordistes lors de la Guerre de Sécession.
Il a révélé plusieurs secrets nucléaires américains aux Soviétiques. Son procès et son exécution ont fait les gros titres à l'époque.
Officier à la division bloc de l'est de la CIA, il a vendu les secrets de celle-ci aux Soviétiques à partir de 1985, jusqu'à ce que le FBI l'arrête en 1994.
Épouse et complice d'Aldrich Ames.
Spécialiste du contre-espionnage au FBI, il est devenu un agent au service des Soviétiques puis des Russes, de 1979 à 2001.
Traducteur en langues chinoises pour le compte de la CIA, il a vendu des documents classifiés à la République populaire de Chine de 1952 à 1985.
Espionne au service des Patriotes pendant la guerre d'indépendance des États-Unis

France[modifier | modifier le code]

Fonctionnaires des services de renseignement[modifier | modifier le code]

Il fit partie du BCRA (Bureau central de renseignements et d'action ; le futur SDECE) jusqu'en 1950, au sein duquel il dirigea la branche française du CIOS (Centre interarmées de contre-espionnage allié). Il participa ainsi à la MIST (Mission d'information scientifique et technique) rattachée au CIOS, pour des missions secrètes en Allemagne juste après la Seconde Guerre mondiale, afin d'interroger des savants atomistes et de trouver des armes secrètes utilisant de l’eau lourde. Il fit également partie des services de contre-espionnage britanniques.
Agent du SDECE, il participa à la création des premières unités de nageurs de combat au sein des services secrets français[2].
Ayant travaillé à la fois pour la DST et la DGSE, ce général français à la retraite depuis 2005 a effectué plusieurs opérations importantes pour le compte de l'État.

Agents[modifier | modifier le code]

Il s'est déguisé en femme, une couverture exceptionnelle dans les annales de l'espionnage, pour accomplir certaines de ses missions pour le Secret du Roi.
Il était un «Honorable Correspondant » de Louis XV (Secret du Roi) auprès de Frédéric II (ou l'inverse)[réf. nécessaire]
Journaliste et agent secret par patriotisme, il travailla pour le gouvernement français notamment en URSS[3].
Fonctionnaire allemand, agent du Service de Renseignement (SR) français, connu pour avoir trahi les secrets d'Enigma.
Journaliste et écrivain, agent de la DGSE de 1994 à 2002[4].
Connu sous le nom de Colonel Rémy, il fut l'un des plus fameux agents secrets de la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale.
(né en 1921) fut pendant la Seconde Guerre mondiale un agent secret français du Special Operations Executive.
Invitée d'honneur d'Adolf Hitler lors des Jeux olympiques d'été de 1936, elle profita de sa présence pour livrer à l'Allemagne nazie une partie des plans de la ligne Maginot et une liste des points stratégiques de Paris[5].
Démasqué par le SR français de G. Schlesser et P. Paillole en 1938, cet officier de marine fut fusillé à Toulon, le , pour trahison. L'histoire veut qu'il ait été séduit par une prostituée qui travaillait pour l’Abwehr[6].
Ce haut fonctionnaire français a transmis de nombreuses analyses au KGB. Démasqué en 1963, il est condamné à la prison à perpétuité, peine ensuite commuée en 20 ans de prison, avant d'être finalement gracié par le président Georges Pompidou.
Travaillant au centre d'études militaires de Limeil du CEA, il a vendu des secrets nucléaires français au KGB, puis à son successeur, le SVR.
« Le maître espion » de Napoléon Ier. Né dans le pays de Bade, il maîtrise parfaitement l'allemand, ce qui lui permet de s'infiltrer, il pourrait être l'artisan de la reddition du général Mack à Ulm en 1805. Homme de confiance de l'empereur, il est chargé des missions les plus secrètes.
Franco-belge, il fut longtemps journaliste à Paris, notamment à L'Express et au Quotidien de Paris mais travailla aussi beaucoup comme agent de la DGSE[7].

Irlande[modifier | modifier le code]

Agents[modifier | modifier le code]

Israël[modifier | modifier le code]

Fonctionnaires des services de renseignement[modifier | modifier le code]

Il était l'un des espions et fondateurs du groupe d'espionnage Nili.
Considéré comme le « père » du Mossad, il captura le nazi Adolf Eichmann.
Il était directeur du Mossad, avant de devenir premier ministre d'Israël.
ingénieur, né en Israël et d’origine druze, accusé d'espionnage en Égypte pour le compte d'Israël.

Agents[modifier | modifier le code]

Il était un important espion israélien ayant fait l'objet d'un film et de plusieurs livres. Travaillant en Syrie sous le nom de Kamel Amin Taabat, il a grimpé tous les échelons du gouvernement avant d'être démasqué par l'espion égyptien Raafat Al-Haggan.

Liban[modifier | modifier le code]

Agents[modifier | modifier le code]

Libanais ayant travaillé pour le mossad, notamment avec l'aide de son frère Yusuf. Il a en particulier surveillé les activités de l'OLP et du Hezbollah. C'est lui qui a donné les informations permettant l'assassinat à Malte en 1995 du chef du Jihad Islamique palestinien Fathi Chakaki, il a participé au repérage pour l'assassinat de Imad Moughniyah, important membre du Hezbollah tué à Damas le 12 février 2008. Il a également fait les repérages pour l'assassinat à Tartous du général Mohammed Souleimane bras droit de Bachar el-Assad, le 2 aout 2008. Mais Ali et Yusuf sont arrêtés par les forces spéciales du Hezbollah en juillet 2008, puis remis aux forces de sécurité libanaise en novembre. Ils encourent la peine de mort. Ali et Yusuf al Jarrah sont les frères d'Assem et Refet al Jarrah. Ces deux hommes ont travaillé pour l'OLP, puis comme agents doubles au sein de la STASI est-allemande pour le compte des services secrets libyens. Après la fin de la guerre froide, resté en Allemagne, Assem et Refet intègrent Al-Qaïda. Ils intègreront dans le mouvement leur neveu Ziad en 1995. Ziad al Jarrah serait (...) le pilote du vol 93 qui s'est écrasé en Pennsylvanie le 11 septembre 2001.[réf. nécessaire]

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Fonctionnaires des services de renseignement[modifier | modifier le code]

Agent de terrain pendant la première guerre mondiale, il est envoyé en Espagne pour débusquer et exécuter un agent allemand qui n'est autre que Wilhelm Canaris. Devenu chef des services secrets britanniques en 1939, ils les modernise et en fera un des principaux artisans de la victoire. Il est probablement le modèle de "M" pour Ian Flemming.
Avant de fonder l'association des scouts qui le rendrait fameux, il était officier pour les services secrets britanniques à la fin du XIXe siècle.
Chef des services secrets britanniques en Russie au début du XXe siècle, il était passé maître dans l'art du déguisement.
Avant d'être le « père » du célèbre James Bond, il était officier de renseignement au British Department of Naval Intelligence (en), Royal Navy.
Travaillant pour le SIS britannique (ancêtre du MI6), il était considéré comme leur meilleur agent au début du XXe siècle. Pour créer le personnage de James Bond, Ian Fleming s'en est fortement inspiré.
Officier du MI5, puis du MI6, il finit par protester publiquement contre l'instrumentalisation de la menace représentée par Al Qaida par le gouvernement britannique.
Première femme à diriger le MI5, elle a été une actrice de premier plan dans le conflit nord-irlandais.
Fondateur du premier service de renseignements digne de ce nom, il permit à Élisabeth Ire d'Angleterre de déjouer plusieurs complots.

Agents[modifier | modifier le code]

Cette Britannique est célèbre pour les poupées qu'elle a confectionnées, alors qu'elle était détenue dans un camp de concentration de l'Allemagne nazie.
Ces agents doubles travaillant au Royaume-Uni pour le compte de l'URSS ont miné la confiance des Britanniques dans le MI6 pendant des décennies.
Né le à Rotterdam, George Blake était un agent double travaillant au Royaume-Uni pour le compte de l'Union soviétique. Démasqué, jugé et condamné à 42 ans de détention, il fut emprisonné, mais réussit à s'enfuir de la prison Wormwood Scrubs en 1966. Il se réfugia en URSS. Il est l'un des agents qui a miné la confiance des britanniques dans le MI6 pendant des décennies.

Russie (incluant URSS)[modifier | modifier le code]

Hauts fonctionnaires et dirigeants[modifier | modifier le code]

Chef de la Tchéka russe, il est l'une des figures emblématiques de la révolution russe.
Il s'agit d'un ancien chef du KGB qui est devenu Secrétaire général du parti communiste de l'Union soviétique pendant un court laps de temps.
Il s'agit d'ancien premier adjoint au directeur du SVR
ancien Directeur adjoint de la première direction générale du KGB (des renseignements extérieurs, devenue le service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie) et directeur de la Direction "S" (les "illégaux") de 1979 à 1991.
Ancien général du KGB et condamné par défaut à 15 ans de prison pour divulgation de secret d'État, il est en 2006 membre du conseil de direction du musée international de l'espionnage.

Officiers de carrière (fonctionnaires) des services de renseignement[modifier | modifier le code]

Wilhelm Fischer
Chef du réseau d'espionnage soviétique aux États-Unis, le FBI l'arrête en 1957. Fischer usurpe l'identité d'un collègue Rudolf Abel mort en 1955.
Colonel du KGB, espion et chef des sections du KGB au Royaume-Uni et au Danemark pendant la guerre froide.
Ancien officier opérationnel des services territoriaux du KGB à Léningrad, en mission en RDA de 1985 à 1990, directeur du FSB (successeur du KGB) de 1998 à 1999, puis président de la fédération de Russie de 2000 à 2008 (2 mandats), puis premier ministre de 2008 à 2012, puis à nouveau président depuis .
Officier de renseignement soviétique d'origine allemande, il a espionné le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est célèbre dans le monde de l'espionnage, car il a produit un matériau de première importance, tout en espionnant sous son vrai nom dans un Japon fortement militarisé et censuré.
Carte de membre du KGB de Sergueï Jirnov, 1987.
commandant, ancien officier supérieur du Service des "illégaux" russe et soviétique, le premier espion soviétique et russe à avoir poursuivi en justice le service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie pour la non remise du diplôme d'espion de l'Institut du Drapeau rouge du KGB; poursuivi en Russie pour la divulgation de secrets d'État dans les articles sur Internet, a été contraint en 2001 de s'exiler en France où il a reçu le statut de réfugié politique selon la Convention de Genève 1951.

Agents[modifier | modifier le code]

Colonel du KGB. Chef de l'antenne du KGB à Londres, il fit défection pour le Royaume-Uni en . Il devint ainsi le transfuge le plus haut gradé du KGB.
Colonel du GRU, il a révélé une multitude de secrets sur les armes nucléaires russes et le GRU. Arrêté par ses compatriotes, son procès fut surtout un spectacle à grand déploiement.
Agent soviétique qui a espionné pour le compte de la CIA dans les années 1950
Agent soviétique qui a espionné pour le compte de la CIA dans les années 1980, il a livré maintes informations stratégiques sur l’URSS (voir (en) [1]).
Connu sous le pseudonyme de Farewell, il a livré à la France des documents sur les activités du KGB en Occident.

Autres pays[modifier | modifier le code]

Fonctionnaires des services de renseignement[modifier | modifier le code]

Ex-chef des services de renseignements syriens au Liban, il est soupçonné d'être impliqué dans le meurtre de Rafiq Hariri, ex-Premier ministre libanais.
Né en Pologne, il était l'un des chefs de l'Orchestre rouge pendant la Seconde Guerre mondiale

Agents[modifier | modifier le code]

Valet de chambre de l'ambassadeur britannique en Turquie, il vendit les secrets britanniques en 1943 et en 1944 aux nazis.
Espion du Grand Conseil de Venise, il aurait également travaillé pour le compte d'autres puissances, avec plus ou moins de succès.
espion égyptien actif en Israël sous le nom de Jack Beton, il a découvert l'identité d'Eli Cohen.
Elle était soupçonnée d'espionnage par les Français lors de la Première Guerre mondiale. Étant danseuse menant grand train, cet évènement fit sensation à l'époque.
Colonel de l'armée de la République polonaise populaire, il a collaboré avec la CIA en passant des informations sur les plans du Pacte de Varsovie contre l'Ouest, entre autres des plans d'attaque nucléaire et l'état de guerre en Pologne en 1981.
Espionne et résistante norvégienne, compagne d'Eddie Chapman.
Espionne alliée belge.
Il était un agent norvégien qui espionnait les nazis dans son propre pays pour le compte du MI6 lors de la Seconde Guerre mondiale.
Il était un agent serbe double, ou triple selon certains, qui a surtout travaillé en Europe. Pour créer le personnage de James Bond, Ian Fleming s'en est fortement inspiré.
À la tête des services secrets autrichiens au début du XXe siècle, il vendit les secrets de son service aux Russes, mais fut découvert.
Infirmière belge recrutée par le service de renseignement pendant la Première Guerre mondiale. Arrêtée en 1916 elle est détenue à la prison de Sieburg puis dans celle de Delitzsch.
Badois d’origine, il était espion pour le compte de Napoléon Ier.

Personnes accusées à tort d’espionnage[modifier | modifier le code]

  • Alfred Dreyfus, accusé d'avoir livré des secrets militaires français, condamné pour espionnage en 1894. Le capitaine Dreyfus n'était pas un espion et a été réhabilité et réintégré dans l'armée française en 1906, après une importante polémique.

Espions de fiction[modifier | modifier le code]

Plusieurs espions dépeints dans des romans, des films ou des séries télévisées ont parfois existé, mais leur description est souvent éloignée de la réalité. Pour cette raison, ils sont présentés comme imaginaires.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Renseignement d'origine humaine », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
  2. L'Espion aux pieds palmés, éditions du Rocher, 2013, (ISBN 978-2268075129).
  3. Bévues de presse, JP Tailleur Ed Kiron et Pierre Assouline : Albert Londres. Vie et mort d'un grand reporter (1884-1932), Paris, Balland, 1989, p. 121.
  4. Le silence vous gardera Ed Les Arènes 2013, (ISBN 978-2-35204-238-9).
  5. « Violette Morris », sur blog.com, Le blog de Raymond Ruffin, (consulté le ).
  6. Paul Paillole Services Spéciaux 1975.
  7. Jean Guisnel, « Un espion à la retraite assigné pour des "révélations" sur l'assassinat à Paris d'une militante anti-apartheid », Le Point,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]