Étymologies des noms de provinces et de régions

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Cette liste couvre les étymologies des noms de provinces et de régions en français. Elle peut inclure des notes sur les noms indigènes et leurs étymologies. Elle complète la liste d'étymologies des noms de pays.

Drapeau de l'Allemagne Allemagne[modifier | modifier le code]

Le nom s'est aussi écrit Baiern, et son étymologie est soumise à controverse[1].
  • Prusse - Preußen en allemand, parfois orthographié Preussen.
Le nom dérive de Pruzzen, qui était celui d'un peuple balte.

Drapeau de l'Australie Australie[modifier | modifier le code]

États[modifier | modifier le code]

En raison de sa localisation : l’État est situé au sud de la partie centrale du territoire australien.
Australie vient du latin australis (austral), utilisé dans l'expression terra australis incognita (« Terre australe inconnue »).
En raison de sa localisation : l’État constitue la partie ouest du territoire australien.
Nommé par James Cook en référence à la région Galles du Sud du Pays de Galles[2].
Signifie « Terre de la Reine ». L’état doit son nom à la reine Victoria qui signa le la proclamation séparant le Queensland de la Nouvelle-Galles du Sud.
Nommé d'après l'explorateur néerlandais Abel Tasman, qui fut le premier Européen à apercevoir l'île le .
Tasman la nomma Anthony van Diemensland d'après son mécène Antonio van Diemen, le gouverneur des Indes orientales néerlandaises. Le nom fut plus tard raccourci en Van Diemen's Land par les Britanniques. Elle fut finalement renommée en honneur de son premier découvreur européen, le .
Nommé en honneur de la reine Victoria[3].

Territoires[modifier | modifier le code]

Territoires intérieurs[modifier | modifier le code]

Territoire sur lequel est située la capitale fédérale australienne, Canberra.
La baie a été nommée par le lieutenant Bowen en 1791 en honneur de l'Admiral of the Fleet John Jervis[4].
En raison de sa localisation : le Territoire est situé au nord de la partie centrale du territoire australien.

Territoires extérieurs[modifier | modifier le code]

Le récif Ashmore fut découvert par le capitaine Samuel Ashmore, à bord de l'Hibernia le [5].
L'île Cartier a été découverte par le capitaine Captain Nash en 1800, à bord du Cartier[6].
Ainsi nommé parce que le capitaine William Mynors a découvert l'île le jour de Noël (Christmas en anglais) 1643.
En référence à la noix de coco, principal produit local.
L'ancien nom, îles Keeling, vient du nom de famille du capitaine William Keeling, qui découvre les îles en 1609.
Ces îles inhabitées sont situées dans la mer de Corail, dont le nom provient de sa principale caractéristique, la grande barrière de corail, qui est le plus grand récif corallien du monde[7].
La découverte de l'île Heard a été attribuée au capitaine John Heard, un chasseur de phoques américain voyageant sur l’Oriental entre Boston et Melbourne, le , même si la première personne à avoir aperçu de façon probable l'île serait Peter Kemp, un chasseur de phoques britannique, le .
Le capitaine William McDonald à bord du Samarang découvre les îles McDonald le .

Territoire associé autonome[modifier | modifier le code]

Le capitaine James Cook, le premier Européen à avoir vu l'île (en 1774), la nomma en honneur du pair Edward Howard, 9e duc de Norfolk.

Drapeau de l'Autriche Autriche[modifier | modifier le code]

États[modifier | modifier le code]

En référence à la plus basse altitude de cette partie du territoire originel de l'Autriche, par opposition à la Haute-Autriche.
Autriche est la forme latinisée de l'allemand Österreich qui est une traduction du latin Marchia Orientalis « Frontière de l'Est » au dialecte local de l'époque. Marchia Orientalis est le nom d'une préfecture de l'Est du duché de Bavière créée en 976.
Cet état est aussi appelé Österreich unter der Enns « Autriche avant (la rivière) Enns ».
Le nom initial était Vierburgenland « Pays des quatre châteaux », en liaison avec les quatre comitats hongrois de Bratislava, Moson, Sopron et Vas. Après la cession de Sopron à la Hongrie en 1922, le préfixe numérique Vier- « quatre » a été abandonné.
Le nom serait étymologiquement relié à la principauté slave antérieure de Carantanie (VIIe-IXe siècles). Le nom Carantanie tire son origine dans une langue antérieure à la langue slave. On pense que Carant proviendrait de la racine pré-Indo-Européenne karra qui signifie « Roche ».
La seconde possibilité serait que le nom provienne d’une origine celtique dérivée du mot karantos et signifiant « Ami, allié ».
En référence à la plus haute altitude de cette partie du territoire originel de l'Autriche, par opposition à la Basse-Autriche.
Cet état est aussi appelé Österreich ob der Enns « Autriche après (la rivière) Enns ».
Nommé d'après sa principale ville et capitale Salzbourg (Salzburg en allemand, « Château du sel »), dont le nom provient des mines de sel exploitées durant le Moyen Âge.
D'après le nom du château de Steyr, Stiria en celte, qui constituait durant le haut Moyen Âge une marche (-mark en allemand) du Saint-Empire romain germanique.
D'après le nom du château Tyrol, situé près de Merano.
Le nom de la ville de Vienne, qui constitue également un état, provient du celte Vindobona (vindo « blanc » et bona « fort »).
Signifie « en face de l'Arlberg », cette dernière étant une montagne (Berg) qui est couverte de pins de montagne (Arle suivant un terme local allemand).


Drapeau du Canada Canada[modifier | modifier le code]

Provinces et territoires[modifier | modifier le code]


Drapeau du Danemark Danemark[modifier | modifier le code]

Régions[modifier | modifier le code]

En raison de sa localisation : la région occupe le sud de la partie continentale du territoire danois.
Danemark vient du nom danois Danmark, signifiant « frontière des Danois », le principal peuple y habitant depuis l'Antiquité. L'origine du nom de la tribu pourrait dériver de la racine proto-indo-européenne dhen « bas » ou « plat », en référence à la basse altitude de la plus grande partie du pays.
En raison de sa localisation : la région occupe la partie centrale de la péninsule du Jutland.
Le nom de Jutland est associée à la présence du peuple nordique des Jutes.
En raison de sa localisation : la région occupe le nord de la péninsule du Jutland.
Jutland voir ci-dessus (Jutland central).
Signifie « région de la capitale » en danois, du fait de la présence de la capitale danoise, Copenhague.
La région a pris le nom danois de la plus grande île du Danemark, Seeland, même si elle n'intègre qu'une partie de celle-ci et incorpore d'autres îles (Lolland, Falster...).

Régions autonomes[modifier | modifier le code]

Le nom féroïen (originellement vieux norrois) Føroyar signifie « îles de moutons ».
Dérivé du nom vieux norrois Grœnland « Terre verte » donné à l'île par Erik le Rouge en 982 pour y attirer les colons.
Son nom groenlandais Kalaallit Nunaat signifie « terre d'humains ».

Drapeau des États-Unis États-Unis[modifier | modifier le code]

États[modifier | modifier le code]

Territoires organisés[modifier | modifier le code]

L'explorateur portugais Ferdinand Magellan (le premier Européen à avoir vu les îles, en 1521), les nomma Islas de los Ladrones « îles des voleurs ». En 1668 le missionnaire jésuite San Vitores change le nom en Las Marianas en honneur de Marie-Anne d'Autriche, veuve du roi Philippe IV d'Espagne.
Christophe Colomb nomme l'île San Juan Bautista en honneur de saint Jean-Baptiste en 1493. Les autorités coloniales espagnoles fondent une capitale appelée Puerto Rico « port riche ». Pour des raisons aujourd'hui inconnues, l'île et la capitale ont échangé leurs noms au moins vers les années 1520.
Christophe Colomb nomme cet archipel du nord-est de la Caraïbe en honneur de sainte Ursule et des 11 000 en 1493. Le terme « des États-Unis » les distingue des îles voisines, les Îles Vierges britanniques.
Auparavant, elles avaient été nommées Indes occidentales danoises d'après l'ancien pouvoir colonial, le Danemark. L'appellation « Indes occidentales » fait opposition aux Indes orientales.

Territoires non organisés[modifier | modifier le code]

Nommé en honneur de Michael Baker, natif de New Bedford (Massachusetts), qui déclara l'avoir découverte en 1832 (annonce postérieure à sa vraie découverte en 1818 par le captaine Elisha Folger).
Du mot autochtone chamorro guahan, signifiant « nous avons ».
Le capitaine George E. Netcher a nommé l'île en honneur du vigie qui fut le premier à la voir depuis le navire Isabella, le .
L'île a été nommée d'après les propriétaires (Edward, Thomas et William Jarvis) du navire britannique Eliza Francis par son commandant, le capitaine Brown, qui découvrit l'île.
Nommé en l'honneur du capitaine Charles James Johnston, le commandant du navire Cornwallis, qui découvre l'atoll le .
Nommé en honneur du capitaine W.E. Kingman, qui découvre le récif sur le navire Shooting Star le .
Nommées d'après leur position géographique à mi-chemin (midway) entre l'Amérique du Nord et l'Asie, ou à leur proximité de la ligne de changement de date (à mi-chemin autour du monde du méridien de Greenwich)[8].
D'abord nommées les îles Middlebrook ou Brook, d'après le capitaine N.C. Middlebrooks, qui les découvrit.
En 1504 Christophe Colomb, alors isolé sur la Jamaïque, envoie quelques-uns de ses marins à l'île d'Hispaniola pour y demander de l'aide. Ils débarquent sur cette île, mais n'y trouvent pas d'eau. Ils l'ont nommée Navaza, de nava-, signifiant « plaine » ou « pré » en espagnol. Les marins éviteront l'île pour les 350 années suivantes.
Nommé d'après le navire Palmyra, qui appartenait au capitaine américain Sawle. Il se réfugie sur l'atoll le et est considéré comme la première personne à y avoir débarqué.
Du nom du capitaine britannique William Wake, qui découvre l'atoll en 1796 sur le navire Prince William Henry (quoi que l'explorateur espagnol Álvaro de Mendaña pourrait l'avoir découvert en 1568).

Drapeau de la Finlande Finlande[modifier | modifier le code]

État associé[modifier | modifier le code]

« Terre [dans] l'eau », de la racine germanique *ahw-, mot apparenté au latin aqua.
Le nom finnois Ahvenanmaa « terre des perches » est partiellement emprunté et partiellement une étymologie populaire du germanique.

Drapeau de la France France[modifier | modifier le code]

Métropole[modifier | modifier le code]

L'étymologie du nom d'Alsace n'est pas établie et continue à faire l'objet de recherches.
L’étymologie la plus courante du mot Aquitaine (aqu-itan-ia /akwitania/) consiste à en faire un mot parent du latin aqua (eau), ce qui en ferait le « pays des eaux ».
Le nom de la province provient du déterminant Andecavorum qui fait référence au peuple gaulois des Andecavii (Andécaves ou Andégaves)
+
L'Auvergne tient son nom du peuple des Arvernes.
Elle doit son nom à la peuplade des Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie.
Le nom de Bretagne est issu du latin Brittania (parfois écrit Britannia).
Le nom commun champagne est l'ancien français de campagne.
« Corsica » et « Cyrnos »
Le territoire s'est d'abord nommé Langue d'oc.
Son nom est hérité de Lothaire II de Lotharingie.
Possiblement du vieux-francique Liddle Franke (« Petite France »).
Le terme Limousin est le résultat moderne de l’occitan lemosin, lui-même issu de Lemovices, nom du peuple gaulois installé depuis le IIIe siècle av. J.-C., au moins, dans cette région.
Du bas-latin Nivernensis (« de Nevers »), dérivé de Nivernum (« Nevers »).
Le nom Normandie est dérivé du terme normand, avec le suffixe d'origine latine -ie (cf. Germania « Germanie », Italia « Italie », etc.). Normand est lui-même un emprunt au francique *nortman ou au vieux norrois norðmaðr, qui signifient tous deux « homme du Nord ».
Du latin Pictavus («Pictaves»)
Du latin Provincia, à cause que c'était une province romaine.
Du latin Ruscino devenu, en catalan Rosselló.
Saintonge provient d'un adjectif Santonǐca[9].

Départements d'outre-mer[modifier | modifier le code]

Découvrant l'île en 1493, Christophe Colomb l'a nommée Santa Maria de Guadalupe de Estremadura en l'honneur du Monastère royal de ce nom situé en Estrémadure.
Des autochtones Amérindiens qui appelaient le pays Guiana, signifiant « terre de nombreuses eaux », faisant référence aux nombreuses rivières et fleuves de la région.
Quand Christophe Colomb débarque sur l'île en 1502, il la nomma en l'honneur de Saint Martin. Il avait navigué près de l'île en 1493 mais n'y avait pas débarqué.
Le nom est une corruption de Maore ou Mawuti, les noms autochtones pour des sultanats présents sur l'île autour de l'an 1500.
L'île a souvent changé de nom dans son passé, mais le nom Réunion est associé à l'île pour la première fois en 1793 dans un décret de la Convention nationale française. Le nom commémore l'union des révolutionnaires de Marseille avec la Garde nationale à Paris le .

Territoires[modifier | modifier le code]

Nommé d'après le mutin et pirate anglais John Clipperton, qui s'y cacha en 1705.
L'île a été nommée d'après le navire britannique Europa, qui la visita en 1774.
Elles tiennent vraisemblablement leur nom de leur apparence « glorieuse ». Un Français, Hippolyte Caltaux, arrive sur les îles en 1880 et établit une plantation de cocotiers et maïs sur l'île Grande Glorieuse.
Nommé en honneur de João da Nova, explorateur et navigateur portugais du XVe siècle.
Le capitaine anglais James Cook nomme les îles en 1774 d'après le nom latin pour l'Écosse, Caledonia, parce que les montagnes qu'il y vit lui rappelait celles de ce pays.
Le terme géographique « Polynésie » signifie « beaucoup d'îles », formé à partir des racines grecques πολύ (polý), « beaucoup » et νῆσος (nēsos), « île ».
Originellement appelé « les Onze Mille Vierges » par l'explorateur portugais João Álvares Fagundes en 1521. Les Français nomment les îles en honneur de Saint Pierre. Miquelon vient du basque et signifie Michel (peut-être en honneur de Saint Michel). En 1579 les cartes de Martin de Hoyarçabal publient pour la première fois les noms Micquetõ et Micquelle. Le nom évolue à Miclon, Micklon et finalement Miquelon.
Le Chevalier de Tromelin, officier de la marine nationale française et capitaine de la corvette La Dauphine, visita l'île en 1776.
Du nom de deux de ses trois îles principales : Wallis et Futuna.
« Wallis » provient du nom de l'explorateur anglais Samuel Wallis, qui découvre les îles en 1797.

Drapeau de la Norvège Norvège[modifier | modifier le code]

Dépendances[modifier | modifier le code]

Nommé en honneur de l'explorateur français Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier, qui découvre l'île isolée en 1739.


Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande[modifier | modifier le code]

Territoires[modifier | modifier le code]

De la langue tokelau pour « nord » ou « septentrional », décrivant la position des îles par rapport à Samoa. Les habitants de Tokelau étaient à l'origine des colons samoans.

États associés[modifier | modifier le code]

Nommé en honneur du capitaine James Cook, qui découvre les îles en 1770.
Niu signifie probablement « noix de coco », et é « regardez ». Selon la légende, les explorateurs polynésiens qui colonisent l'île ont su qu'ils se rapprochaient de la terre quand ils ont vu une noix de coco flottant sur l'eau du Pacifique. Par coïncidence, il y a également une certaine similitude avec les mots germaniques niew, nieu, niewe, niue, nieue, niewe, nieuw, nieuwe, niuewe, niuew, new et le latin neo (« nouveau »).


Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas[modifier | modifier le code]

États autonomes[modifier | modifier le code]

Il existe deux possibilités. La première relate qu'en 1499 l'explorateur espagnol Alonso de Ojeda a nommé l'île « Oro Hubo » (« il y avait de l'or » en espagnol). La seconde cite le mot amérindien arawak oibubai, ce qui signifie « guide ».


Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Dépendance de la Couronne[modifier | modifier le code]

Le suffixe norrois -ey signifie « île » et est souvent utilisé dans les parties d'Europe du Nord où les hommes du Nord se sont établis. La signification de la première partie du nom de l'île reste un mystère. Parmi les théories : du norrois jarth « terre » ou jarl « comte », ou un nom, Geirr, donc « île de Geirr ». L'écrivain américain William Safire suggère que le Jers dans Jersey pourrait être une corruption de César[10].
Le nom en mannois mannin dérive de Manannán mac Lir, l'équivalent brittonique et gaélique du dieu de la mer, Poséidon.

Territoires britanniques d'outre-mer[modifier | modifier le code]

De anguille, dû à sa forme étirée. Les circonstances de sa découverte par un Européen et son appellation sont incertaines : Christophe Colomb (1493) ou des explorateurs français (1564)[11].
Du nom de famille du capitaine espagnol Juan de Bermúdez, qui découvre ces îles en 1503.
Christophe Colomb découvre les îles en 1503 quand les vents font dériver ses caravelles du Panama à l'île de Hispaniola. Il appelle les îles Las Tortugas (« les tortues » en espagnol) dû aux nombreuses tortues. Vers 1540, les îles sont nommées Caymanas, du mot karib pour les caïmans trouvés sur les îles.
Le le capitaine anglais James Cook débarque sur l'île principale de cet archipel et la nomme « Isle of Georgia » en honneur du roi Georges III du Royaume-Uni. Il nomme les îles Sandwich du Sud en honneur de John Montagu, 4e comte de Sandwich, alors premier lord de l'Amirauté, qui avait aidé à financer les explorations de Cook. Le mot « Sud » a été ajouté pour les distinguer des îles Sandwich (aujourd'hui Hawaï).
Corruption de l'arabe جبل طارق (Jebel Tariq), « montagne de Tariq », nommé en honneur de Tariq ibn Ziyad, un Berbère qui y arrive en 711 pour lancer l'invasion maure de la péninsule ibérique.
Les marins français qui fréquentaient l'île pendant les années 1690 venaient de Saint-Malo, d'où Malouines. Le nom espagnol est Islas Malvinas.
Le nom anglais, vient du capitaine anglais John Strong, qui nomma le détroit des Falkland entre les deux îles principales quand il y est arrivé en 1690 ; le terme sera ensuite utilisé pour tout l'archipel. Il avait choisi Falkland en honneur d'Anthony Cary, Ve vicomte de Falkland, Premier Lord de l'Amirauté, dont le nom était également celui de la résidence de sa famille, le Palais de Falkland en Écosse.
Îles Sebald est un nom qui n'est presque plus utilisé. Il commémore Sebald de Weert, généralement crédité d'être le premier Européen à avoir découvert les îles en 1598. Le nom Islas Sebaldas est utilisé de nos jours en espagnol pour les îles Jason (la partie nord-ouest de l'archipel).
Christophe Colomb nomme l'île Santa Maria de Montserrate en passant tout près en 1493 parce qu'elle lui faisait penser à la montagne de Montserrat en Espagne. « Montserrat » lui-même vient du catalan pour « montagne en dents de scie ».
Le capitaine Philip Carteret sur le HMS Swallow nomme l'île principale Pitcairn's Island en honneur de Robert Pitcairn, un marin de l'expédition qui, le premier, vit cette terre en .
Nommée en honneur de Sainte Hélène par le navigateur portugais João da Nova, qui découvre l'île le jour de fête de Sainte Hélène, le .
« Turques » vient du nom du cactus Melocactus intortus, appelé « Tête de Turc » ou « fez ».
« Caïques » vient du terme amérindien lucayen caya hico, signifiant « chapelet d'îles ».
Christophe Colomb nomme cet archipel du nord-est de la Caraïbe en honneur de sainte Ursule et des 11 000 vierges en 1493. L'adjectif « britanniques » les distingue des îles voisines, les îles Vierges des États-Unis.


Drapeau de la Russie Russie[modifier | modifier le code]

Républiques[modifier | modifier le code]

Du nom du peuple des Adyguéens, dont l'étymologie habituellement admise viendrait des deux termes adyguéens atté « hauteur » et ghéi « mer », caractérisant un peuple habitant un pays de montagne, proche de la mer[12],[13],[14].
Du nom de la région montagneuse de l'Altaï dont le nom a pour origine les termes mongols al « or » et tağ « mont ».
  • Bachkirie - Башкортостан, Bachkortostan en russe, Башкортоста́н, Başqortostan en bachkir
Du nom du peuple des Bachkirs dont l'étymologie est incertaine.
Du nom du peuple des Bouriates. Le terme Buriyat est mentionné pour la première fois dans des écrits mongols de 1240.
Du mot turc dag « montagne » et du suffixe persan -stan pour les noms de pays.
  • Ingouchie - Ингуше́тия, Ingouchetiïa en russe, Гӏалгӏай Мохк, Ghalghaï Moxk en ingouche
Le nom russe vient de l'ancien village d'Angoucht, rebaptisé Tarskoïe en 1859 et qui a été rattaché à l'Ossétie du Nord en 1944, complété du suffixe géorgien -eti « terre ».
Le mot ingouche ghalghaï pourrait signifier « constructeur » ou « résident des tours ». Il pourrait aussi venir du nom d'une divinité vainakh appelée Gela ou Gala[15].

Kraïs (Territoires autonomes)[modifier | modifier le code]

Oblasts (Régions administratives)[modifier | modifier le code]

Villes fédérales[modifier | modifier le code]

Oblast autonome[modifier | modifier le code]

Districts autonomes[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Suisse Suisse[modifier | modifier le code]

Cantons[modifier | modifier le code]

Nommé d'après le village d'Appenzell, dont le nom vient du latin abbatis cella, signifiant « la retraite de l’abbé », en référence à une résidence secondaire de l'abbé de Saint-Gall[16].
Le canton d'Appenzell était divisé en rhodes, subdivisions jouant un rôle judiciaire et économique. Lors de la séparation du canton en deux demi-cantons en 1597, Appenzell Rhodes-Extérieures fut formé à partir des six rhodes de l'ancien bailliage de Trogen, à majorité protestante.
Appenzell et rhodes, voir ci-dessus (Appenzell Rhodes-Extérieures).
Lors de la séparation du canton en deux demi-cantons en 1597, Appenzell Rhodes-Intérieures fut formé à partir des rhodes catholiques.
Le nom français, Argovie, est une déformation du nom allemand Aargau qui signifie « pays de l'Aar ». Le terme « pays » (Gau en allemand) désignant ici une subdivision de l'Empire carolingien.
Du nom de la ville de Berne, chef-lieu et principale ville du canton, dont le nom vient de l'allemand Bär[e]n (« Ours »). Ce nom aurait été donné par le duc Bertold V de Zähringen qui a fondé la ville en 1191[17].
Du nom de la ville de Bâle, chef-lieu et principale ville de l'ancien canton de Bâle qui a été séparé en deux demi-cantons en 1833 à la suite d'une guerre civile, dont l'un regroupait les terres situées à la campagne (Landschaft en allemand).
L'origine du nom de Bâle (Basel en allemand) est traditionnellement associé au grec βασιλεύς basileus (« roi ») or βασίλειος basileos (« du roi »).
Bâle, voir ci-dessus (Bâle-Campagne).
Lors de la séparation du canton de Bâle en deux en 1833, ce demi-canton a été constitué autour de la ville (Stadt en allemand) de Bâle.
Du nom de la ville de Fribourg, chef-lieu et principale ville du canton, dont le nom vient directement de l'allemand frei (« libre ») et burg (« ville »), soit littéralement « ville libre », c'est-à-dire disposant de libertés, de franchises.
Du nom de la ville de Genève, chef-lieu et principale ville du canton, dont l'origine pourrait provenir du celte genu / genawa signifiant « estuaire ».
Du nom de la ville de Glaris, chef-lieu et principale ville du canton, dont le nom initial en latin était Clarona.
Le nom de « Grisons » fait référence à l'origine du canton sous la forme de trois alliances locales, les Trois Ligues ou ligues grisonnes, regroupant la Ligue de la Maison-Dieu, la Ligue des Dix-Juridictions et la Ligue grise.
Le nom allemand du canton, Graubünden, signifie littéralement « ligues grises ».
Du nom du massif du Jura qui occupe la totalité du canton. Le nom du massif vient du celte Jor, transformé par les Romains en Juris, qui signifiait « forêt » ou « pays de forêts ».
Du nom de la ville de Lucerne, chef-lieu et principale ville du canton, dont le nom initial en latin était Luciaria.
Du nom de la ville de Neuchâtel, chef-lieu et principale ville du canton, dont le nom signifie « château neuf », en référence au château érigé à la fin du Xe siècle sur un promontoire rocheux.
Le canton d'Unterwald (dont le nom signifie en allemand « situé dans la forêt ») a regroupé plusieurs entités dont le canton actuel de Nidwald sous le nom Unterwalden nit dem Kernwald puis Unterwalden nid dem Wald « Unterwald au-delà de la forêt ».
L'actuel canton est une entité du canton d'Unterwald, décrit comme Unterwalden ob dem Kernwald puis Unterwalden ob dem Wald « Unterwald en deçà de la forêt ».
Unterwald, voir ci-dessus (Nidwald).
Du nom de la ville de Saint-Gall, chef-lieu et principale ville du canton, dont le nom vient du moine irlandais Gall qui s'installa sur l'emplacement de la future ville au VIIe siècle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « List of etymologies of country subdivision names » (voir la liste des auteurs).
  1. (de) Anton Adalbert Klein, « Die Streitfrage über die Herkunft der Baiern nach dem neuesten Stand der Forschung », Blätter für Heimatkunde, no 45,‎ (lire en ligne [PDF])
  2. (en) « About New South Wales » (consulté le )
  3. http://www.foundingdocs.gov.au/resources/transcripts/vic3_doc_1851.pdf
  4. (en) « Jervis Bay History », Territories Division, Attorney-General's Department, Australian Government, (consulté le ) : « 1791 The bay was named 'Jervis Bay' by Lieutenant Bowen of the Atlantic in honour of Admiral Sir John Jervis under whom he had served. »
  5. http://www.environment.gov.au/coasts/mpa/ashmore/plan/chap4.html#42
  6. Australia
  7. Encyclopedia - Britannica Online Encyclopedia
  8. (en) Frequently Asked Questions about Midway ; U.S. Fish and Wildlife Service
  9. « La notion de Saintonge au XIIIe siècle - Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois », sur www.histoirepassion.eu (consulté le )
  10. (en) Word Origins Vol. 841
  11. (en) « Anguilla's History »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), Gouvernement d'Anguilla
  12. Spencer, Edmund, Travels in the Western Caucasus, including a Tour through Imeritia, Mingrelia, Turkey, Moldavia, Galicia, Silesia, and Moravia in 1836. London: H. Colburn, 1838, p. 6
  13. Loewe, Louis. A Dictionary of the Circassian Language: in Two Parts: English-Circassian-Turkish, and Circassian-English-Turkish. London: Bell, 1854, p. 5
  14. The Home Friend: a Weekly Miscellany of Amusement and Instruction. London: Printed for the Society for Promoting Christian Knowledge, 1854. Pp. 314
  15. Краткий исторический очерк Ингушетии
  16. Dictionnaire des noms de lieux – Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X)
  17. « http://fr.ca.encarta.msn.com/encyclopedia_761572983/berne.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )