Lissac-sur-Couze

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Lissac-sur-Couze
Lissac-sur-Couze
Le château et l'église Saint-Pierre.
Blason de Lissac-sur-Couze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Brive
Maire
Mandat
Noël Crouzel
2020-2026
Code postal 19600
Code commune 19117
Démographie
Gentilé Lissacois, Lissacoises[1]
Population
municipale
670 hab. (2021 en diminution de 12,65 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 06′ 17″ nord, 1° 27′ 43″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 353 m
Superficie 12,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pantaléon-de-Larche
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lissac-sur-Couze
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Lissac-sur-Couze
Liens
Site web http://www.lissacsurcouze.fr/

Lissac-sur-Couze (Lissac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

La Couze en limite de la commune au lieu-dit la Forge.

Commune située dans l'aire urbaine de Brive-la-Gaillarde. Comme son nom l'indique, la commune est arrosée par la Couze, un affluent de la Vézère. En bordure sud de la commune, elle est retenue artificiellement au lac du Causse.

Localisation[modifier | modifier le code]

Lissac-sur-Couze est limitrophe de cinq autres communes, dont Saint-Pantaléon-de-Larche au nord sur 500 mètres.

À l'est, le territoire communal est distant de moins de 600 mètres de celui de Noailles.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 999 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nespouls à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 836,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lissac-sur-Couze est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), prairies (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), zones urbanisées (5 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lissac-sur-Couze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lissac-sur-Couze.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[17]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 77,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 469 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 307 sont en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lissac-sur-Couze est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lissac-sur-Couze Blason
D'argent aux trois pals de gueules alésés en pointe mouvant d'une divise du même soutenant un chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Le blason appartient aux descendants de la famille de Laporte de Lissac

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 Jean Goursat    
1793 1795 François Lajugie    
1795 1798 Jean Reilhac    
1798 1799 Martial Chauzut    
1799 1808 Jean Reilhac    
1808 1822 Louis Ernault des Brusly    
1822 1826 Jean-Baptiste Ségéral    
1826 1854 Nicolas Godin de Lépinay    
1854 1870 Louis Laporte de Lissac    
1870 1871 Jean-Baptiste Guary    
1871 1873 Gaston Godin de Lépinay    
1873 1876 Pierre Gervais    
1876 1884 Gaston Godin de Lépinay    
1884 1891 Pierre Deviers    
1891 1892 Jean Goursat    
1892 1912 Louis de Liniers    
1912 1919 Jean de Chauveron    
1919 1921 Louis de Liniers    
1921 1945 Alphonse Laville    
1945 1977 Léon Pestourie    
1977 1982 Léon Rhodde    
1982 2006 Maurice Gramond    
mars 2006 mars 2008 Jean-Baptiste Nauche    
mars 2008 En cours Noël Crouzel
(réélu en mars 2014)
  Professeur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 670 habitants[Note 4], en diminution de 12,65 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
624770731676787803781769735
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
691662671684708673646663614
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
599526516414408433447432417
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
403439401402475527664702754
2018 2021 - - - - - - -
712670-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Autres sites[modifier | modifier le code]

  • La base nautique et de loisirs du lac du Causse est implantée sur la commune.
  • Émetteur de radio FM et de télévision du Grandmont.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Services publics Lissac-sur-Couze », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Lissac-sur-Couze et Nespouls », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Brive-souillac » (commune de Nespouls) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Brive-souillac » (commune de Nespouls) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Lissac-sur-Couze », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lissac-sur-Couze », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Grotte du moulin de Laguenay », notice no PA00132884, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
  26. « Château de Lissac », notice no PA19000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
  27. « Château de Mauriolles », notice no PA19000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
  28. « Église Saint-Pierre », notice no PA00099792, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
  29. Jean Pierre Delarge: Dictionnaire des arts Plastiques modernes et contemporains.

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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