Lioré et Olivier LeO 20

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Lioré et Olivier LeO 20
Vue de l'avion.
Bombardier Lioré et Olivier LeO 20 (1928)

Constructeur Lioré et Olivier
Rôle Bombardier
Statut Retiré du service actif
Premier vol
Mise en service
Date de retrait
Nombre construits 324 exemplaires
Équipage
3 (pilote, navigateur-bombardier, mitrailleur)
Motorisation
Moteur Gnome et Rhône 14N 9Ady
Nombre 2
Type Moteur à 9 cylindres en étoile à refroidissement par air
Puissance unitaire 420 ch (313 kW)
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 22,25 m
Longueur 13,81 m
Hauteur 4,26 m
Surface alaire 105 m2
Masses
À vide 2 725 kg
Maximale 5 460 kg
Performances
Vitesse maximale 198 km/h
Plafond 5 760 m
Rayon d'action 500[1] km
Endurance 1000 km
Rapport poids/puissance 6,31 kg/ch
Armement
Interne 2 mitrailleuses jumelées de 7,7 mm en poste de tir avant
2 mitrailleuses jumelées de 7,7 mm en poste de tir dorsal
1 mitrailleuse de 7,7 mm en tourelle rétractable ventrale
Externe 500 kg de bombes en soute

Le Lioré et Olivier LeO.20 est un avion militaire de l'entre-deux-guerres[2].

Conçu pendant les années 1928 à 1933, c’est-à-dire au tout début de l’existence de l’Armée de l'Air, avant les grands projets de réarmement, et donc sans bénéficier des gros budgets, le bombardier terrestre Lioré et Olivier LeO-20, œuvre de l’ingénieur Henri Olivier (l’un des deux fondateurs de la firme) fut une incontestable réussite technique et commerciale. Construit à 324 exemplaires, ce bombardier emportait une charge égale à son poids à vide : 2 700 kg sur une longue distance, 1 000 km, à une vitesse prodigieuse au moment de sa création en 1925 : 200 km/h[3].

La 21e escadre devant un Leo 20.

Livré en 1927, triplace, il a, par exemple, été utilisé par le 22e régiment d'aviation de bombardement de nuit, stationné sur la base aérienne 122 Chartres-Champhol.

Sources[modifier | modifier le code]

  1. distance franchissable max/2 soit 1000 km /2
  2. « Lioré et Olivier LeO-20 - Bombardier lourd - Un siècle d'aviation française », sur aviafrance.com (consulté le )
  3. Gérard Hartmann, « Un géant de l’aéronavale : le LeO H-25 », sur La coupe Schneider et hydravions anciens. Dossiers historiques hydravions et moteurs. (consulté le )|

Bibliographie[modifier | modifier le code]

LeO 208.

Liens externes[modifier | modifier le code]