Lionel Duval

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Lionel Duval est un journaliste sportif montréalais né le 11 février 1933 à Bromptonville en Estrie (autrefois appelé les Cantons de l'Est) dans la province de Québec au Canada. Louis Duval et Laura Therrien, les parents de Lionel Duval eurent ensemble huit enfants (5 garçons et 3 filles). Lionel fut le septième enfant de cette fratrie. Le 18 septembre 1954, Lionel Duval épousa Françoise Anderson à L'Église St-Joseph de Hull.Le couple eut trois fils : François, Jacques ainsi qu'Yves et deux petits enfants : Stéphanie et Maxime.(source : Luc Bertrand et Lionel Duval, Revoyons les faits saillants, TVA éditions , 2001, p. 79-93)

Biographie

Études

Lionel Duval a fait des études au Collège Sacré Coeur de Bromptonville dirigé par les Frères du Sacré Coeur. Puis, la famille déménagea dans la ville de Hull.Lionel fut inscrit à l'école Larocque. Il fit partie de la classe de M. Dompierre (le père du pianiste François Dompierre). Quelques jours plus tard, Lionel Duval demanda à son père un transfert d'école. C'est à l'école Sainte Bernadette gérée par les Clercs de Saint-Viateur que Lionel fit sont entré. Enfin, il fut admis à l'École Supérieure dans laquelle il compléta sa formation académique. Après 3 ans à cette école Lionel devient commandant du corps de cadets de l'armée (à l'époque les commandements étaient donnés en anglais). De plus, Lionel Duval écrivait des articles dans le journal de l'école. À l'époque se déroulait des parties de hockey entre les frères et les élèves. À l'École supérieure Lionel eut son premier contact avec la radio. C'est à CKCH, la station de Hull, dirigée par les frères Oblats (lesquels détenaient aussi le quotidien Le Droit) que Lionel Duval acquis ses premières armes dans le journalisme : l'actualité policière. (Source : ibid. p. 27-34)

Carrière

Au milieu des années 1950, Henri Bergeron (originaire de l'Ouest canadien) nouvelliste, animateur d'émissions et figure de proue dans la francophonie canadienne, devint directeur des programmes à CKCH. Henri Bergeron exerça une profonde influence sur Lionel Duval. Le poste radiophonique CKCH fut aussi une école pour de nombreuses étoiles montantes de la radio tel que : Lisette Gervais, Colette Delvin, Pierre Dufresne, Estelle Caron Pierre Dufault et bien d'autres artistes. En ce temps là, le cours de journalisme n'existait pas comme tel. Le néophyte-journaliste apprenait son métier sur le tas. (Source : Ibid. p. 34-35)

La transition entre la radio et la télévision ne pose pas de problème à Duval. Puis, au début des années 1960, Lionel Duval fut embauché pour une période de 4 ans à la télévision de Radio-Canada à Ottawa et ce, comme lecteur de nouvelles sportives et comme recherchistes d'émissions.(Source : Ibid. p. 49-50)

À cet effet, Lionel Duval a eu une entrevue avec l'excellent joueur de bowling François Lavigne. (Source: Radio-Canada, L'heure des quilles)

En 1964, l'agence MacLaren engagea Duval pour l'intégrer à l'équipe de La soirée du hockey à titre d'animateur, de présentateur et d'interviewer et ce, à Radio-Canada à Montréal. Un jour, la direction de Radio-Canada lui demanda de remplacer René Lecavalier pour décrire un match de demi-finale de la Coupe Stanley opposant les Maple Leafs de Toronto et les Red Wings de Détroit. (source : ibid. p. 54-56)

Le premier bulletin de nouvelles de Duval remonte au Jeux olympiques de Tokyo. Lionel Duval avait comme collègues Gaétan Barette, Jean-Paul Nolet et Miville Couture. (Source : ibid. p. 55)

De plus, Lionel Duval, René Lecavalier et Gilles Tremblay et d'autres collaborateurs firent de La Soirée du hockey un grand succès. (Source : ibid p. 58-59)

En ce temps là, les commentateurs sportifs devaient voyagés par train et plus tard par avion avec les équipes de hockey correspondant à leur ville d'attache. Ce qui n'était pas toujours évident selon l'humeur de la température et contre toute attente. Ce qui donnait parfois lieu à des situations cocasses ou énervantes : wagon de train se détachant de la locomotive et retard de l'avion dû à une mauvaise température ou à une route achalandée pour diverses raisons. (source : ibid. 60-67)

Dans les années soixante Lionel Duval connu comme instructeur et comme joueur du club de hockey canadien Toe Blake et le gérant général du tricolore Sam Pollock. (source : ibid.p. 59)

Dans les années 1980, Duval devait réaliser une entrevue avec Claude Lemieux au Madison Square Garden de New York. De plus, Lionel Duval croisa la route de Foster Hewitt mais aussi celle de Bob Cole des figures légendaires associées au journalisme sportif canadien (Source: ibid. p. 91)

Au Jeux olympiques de Sydney, Richard Garneau et Lionel Duval couvrirent l'événement. De plus, Jean-Maurice Bailly fut aussi un précieux collaborateur de Duval pour divers événements sportifs. (Source : ibid. p. 96-98)

En 1990, Lionel Duval gagna un MétroStar dans la catégorie meilleur animateur sportif. Il fut en compétition contre Richard Garneau, Paul Houde et Jean Pagé. Duval reçu de chaleureuses félicitations de la part de sa famille mais aussi du grand public, démontrant encore une fois l'attachement et la gentillesse qu'ont eu les gens à son endroit. (Source : ibid. p. 97)

La retraite

En 1993, après 32 ans à l'emploi à la Société Radio-Canada et totalisant 40 ans dans le monde du journalisme sportif, Lionel Duval tire sa révérence. (Source : ibid. p. 188)

À la retraite, Duval fut sollicité pour collaborer à des réclames publicitaires. Ainsi, Lionel Duval et l'humoriste Claude Meunier tournèrent ensemble une publicité hilarante pour la Compagnie Pepsi. Cette publicité eu un grand succès dans le monde publicitaire québécois. (Source : ibid. p. 188-189)

Distinction

  • MétroStar 1990 dans la catégorie meilleur animateur sportif.

Sources

  • Luc Bertrand, Lionel Duval, Revoyons les faits saillants. TVA éditions, 2001, 191 p.

Notes et références