Lionel Dubray

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Lionel Dubray
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 20 ans)
ColpoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata

Lionel Henri Gontran Dubray, né le à Joinville-le-Pont et fusillé le à Colpo, est un résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lionel Dubray est né le à Joinville-le-Pont, dans le département de la Seine[1].

À 19 ans, il s'enrôle en décembre 1942, dans le groupe Alsace Lorraine des Francs-Tireurs et Partisans (FTP). Il réside alors à Athis-Mons, à cette époque en Seine-et-Oise (aujourd’hui dans l’Essonne). Il participe à l'attaque en octobre 1943 d'une compagnie allemande à l’occasion d’un défilé en plein Paris occupé, ainsi que d'un car de la Waffen-SS Porte d'Italie, toujours dans la capitale. Il incendie également du matériel et des locaux allemands[2].

Identifié par la Gestapo, Lionel Dubray dut chercher refuge en Bretagne où il rejoint le maquis du 1er bataillon des Forces françaises de l'intérieur (FFI) dans le Morbihan. Il est nommé chef de section[3].

Après avoir longuement combattu à la tête d’une section de maquisards, il est fait prisonnier le , au cours de l'attaque par 300 allemands du camp de Kervernen en Pluméliau (Morbihan) où sont retranchés 90 maquisards. Il est torturé durant huit jours puis fusillé le dans le Bois de Botsegalo, sur la commune de Colpo (Morbihan). Trente-trois résistants trouvèrent la mort lors des combats[4].

Décoration[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Une rue porte le nom de Lionel Dubray à Athis-Mons. Il est également mentionné sur le monument aux morts situé dans le cimetière communal.

Le monument commémoratif « aux patriotes morts pour la France à Botsegalo, 1944 » dressé dans le Bois de Botsegalo, sur la commune de Colpo, comporte 33 noms, dont celui de Lionel Dubray.

Une plaque à son nom est apposée sur l’ancienne maison de ses parents, 12, avenue Foch à Joinville-le-Pont, dans le quartier de Polangis. Elle porte la mention suivante : « Dans cette maison est né le Lionel Dubray, héros de la Résistance fusillé par les Allemands le . »

La mémoire de Lionel Dubray a été honorée par un timbre-poste de 20 centimes de franc, émis le à 3,3 millions d’exemplaires. Il faisait partie de la cinquième série des Héros de la Résistance[6]. Au total, la série a comporté 23 timbres. Le timbre représentant Lionel Dubray est dû au dessinateur André Spitz et au graveur René Cottet.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Commune du Val-de-Marne depuis le 1er janvier 1968.
  2. Archives départementales du Val-de-Marne, Créteil
  3. Roger Leroux : Le Morbihan en guerre: 1939-1945, J. Floch, 1978
  4. Amicale de la chapelle de Notre Dame du Cloître, Grand-Champ, 2004
  5. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. Philatélie populaire, no 338, 02/1986

Liens externes[modifier | modifier le code]