Lino Ventura
Nom de naissance | Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura |
---|---|
Naissance |
Parme, Italie |
Nationalité | Italien |
Décès |
(à 68 ans) Saint-Cloud, France |
Profession | Acteur |
Films notables |
Le Gorille vous salue bien Les Tontons flingueurs L'Armée des ombres L'Emmerdeur Garde à vue |
Angiolino Ventura, dit Lino Ventura, est un acteur italien qui a vécu en France et y a réalisé l'ensemble de sa carrière cinématographique, né le à Parme (Italie) et mort le à Saint-Cloud (France).
Fils d'immigrés italiens, Lino Ventura fut d'abord lutteur professionnel (il fut champion d'Europe poids moyens en 1950) avant de devenir par hasard acteur aux côtés de Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi. D'abord habitué à des seconds rôles d'hommes de main ou de brutes, il devint une vedette dès la fin des années 1950 grâce à des films comme Classe tous risques. Alternant les comédies à succès, parfois dialoguées par Michel Audiard, telles Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas, L'aventure c'est l'aventure ou La Gifle, et des drames et polars comme Les Grandes gueules, Le Deuxième souffle, Le Clan des Siciliens, L'Armée des ombres ou Garde à vue, il fut pendant deux décennies l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français[1].
Père d'une fille handicapée, il fut le fondateur en 1966 de l'association Perce-Neige[2], destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales.
Biographie
Jeunesse
Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura est le fils de Giovanni Ventura et Luisa Borrini. En 1927, il est âgé de sept ans lorsqu'il quitte l'Italie de Benito Mussolini avec sa mère pour échapper au fascisme et rejoindre son père parti travailler comme représentant de commerce à Paris quelques années auparavant. Mais arrivés à Montreuil le 7 juin 1926, la mère et le fils ne trouveront pas Giovanni. Le père a disparu, et Lino ne le retrouvera jamais, même avec des recherches très sérieuses par la suite, en France, en Italie, et même aux États-Unis. Il évoquera rarement ce père absent qui s'est « relativement mal comporté avec Luisa et sans doute avec Lino »[3]. Lino et sa mère s'installent chez des amis au 57 rue de Romainville à Montreuil, au cœur de la communauté italienne dont l'intégration ne s’effectue pas sans problèmes, comme le prouvent certaines insultes telle que « Macaroni ». Puis ils s'installent rue Papillon dans le 9e arrondissement de Paris où Luisa a décroché un emploi de femme de chambre à l’hôtel Baudin.
Par fidélité à ses origines, il a gardé sa nationalité italienne. Lino Ventura parlait le français sans aucun accent, ayant passé l'essentiel de sa vie en France, et s'exprimait en italien avec une pointe d'accent français. En raison de sa mise à l'écart à l'école, due à ses origines, et pour aider sa mère à les faire vivre, il quitte l'école et commence à travailler dès l'âge de huit ans. Il exerce successivement divers métiers : groom, livreur mécanicien, représentant de commerce et employé de bureau[4].
Lutteur et catcheur
Ses copains du square Montholon lui font découvrir le sport. À l'âge de 16 ans, Fred Oberlander (en), un champion autrichien de lutte gréco-romaine résidant dans l’hôtel Baudin, le convainc de venir s'entraîner régulièrement à la lutte dans la salle des Gobelins puis dans celle de la porte d’Italie. Apprenant l'humilité et la fraternité, il se forge selon ses termes « une mentalité de gagnant »[5]. C'est à cette époque, alors qu'il est aide-comptable au CIT (Compagnie italienne de tourisme), qu'il rencontre Odette Lecomte dans cette agence de voyages italienne[6].
Il est enrôlé dans l'armée italienne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Au cours d'une permission en juillet 1943, il déserte pour rejoindre à Paris sa femme Odette qu'il a épousée un an plus tôt, puis, menacé de délation, dans une maison servant de grange à Baracé (il y reviendra après la guerre et y achètera une maison)[7].
Après la guerre, il entame une carrière de catcheur, plus à la mode et rémunératrice que la lutte, et participe à des spectacles à la Salle Wagram et au Cirque d'hiver où il lutte sous le nom de Lino Borrini, alias « la fusée italienne ». Sa carrière de catcheur atteint son apogée en février 1950 lorsqu'il devient champion d'Europe des poids moyens pour l'Italie. Elle prend fin le 31 mars 1950 après qu'Henri Cogan l'a blessé après l'avoir projeté dans des chaises en ferraille, lui occasionnant une double fracture ouvert à la jambe droite. Il devient alors organisateur de combats pour une vingtaine de catcheurs de son écurie[5].
Carrière cinématographique
En 1953, tout à fait par hasard, un de ses amis parle de lui au réalisateur Jacques Becker qui cherchait une force de la nature, de type italien, pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. La rencontre se fait et Jacques Becker lui propose aussitôt le rôle d'Angelo, un chef de gang opposé aux personnages incarnés par Jean Gabin et René Dary, Lino refuse le rôle dans un premier temps. Puis par provocation, alors qu'il ne joue qu'un second rôle, il demande un cachet d'un million d'anciens francs (cachet presque équivalent à celui de la vedette du film Jean Gabin), proposition qui est acceptée à sa grande surprise[8].
À la sortie de Touchez pas au grisbi, sa présence à l'écran est telle que toute la profession le remarque.
Immédiatement adopté par le milieu du cinéma, par Jean Gabin qui devient son grand ami, et par le public, sa carrure, sa « gueule » et son exceptionnel naturel de comédien font de lui l'interprète idéal du film noir, de truand et de policier dur à cuire au grand cœur.
Sans avoir pris de cours de comédie, il passe rapidement du statut d'acteur de second rôle à celui de tête d'affiche son jeu d'acteur s'affinant. C'est le rôle du Gorille (dans Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie) en 1958 qui le lance comme vedette à part entière. Suivi de Classe tous risques avec Claude Sautet, en 1960, qui lui fait partager la vedette avec Jean-Paul Belmondo. Un film qui marque sa rencontre avec un auteur de la Série Noire, José Giovanni[9]. Il devient l'un des poids lourds du cinéma hexagonal et restera à tout jamais reconnu comme l'un des meilleurs acteurs du cinéma français. Il excelle dans les rôles traditionnels de truand ou de policier vieilli, fatigué, ou de l'homme d'expérience sensible à l'amitié virile. Son jeu d'acteur, d'ailleurs assez proche de sa propre nature, s'exprime pleinement sous la direction de Jacques Deray, de Jean-Pierre Melville ou de Robert Enrico où Lino joue dans Les Grandes Gueules et Les Aventuriers[9].
Acteur fétiche de Georges Lautner, il est dans la distribution de deux classiques du cinéma français, Les Tontons flingueurs (1963) et Les Barbouzes (1964).
En 1972, son rôle du mafieux (Vito Genovese) dans Cosa Nostra de Terence Young avec Charles Bronson dans le rôle du repenti Joe Valachi, lui vaut une reconnaissance internationale.
À partir des années 1980, Lino Ventura tourne moins, comme si son personnage du film de Jacques Deray, Un papillon sur l'épaule, tourné en 1978, où il joue Roland Fériaud, cet homme de tous les jours manipulé par des forces obscures jusqu'à sa mort brutale sur un trottoir étranger, au milieu d'une foule indifférente, avait changé sa carrière. Il a évoqué ce type de personnage, une victime manipulée, lors d'un entretien, pour décrire son rôle d'espion à la retraite dans Espion, lève-toi, tourné en 1981: « C'est un type qui, à un moment donné, se retrouve seul, abandonné par ses amis, et par ses ennemis si je puis dire, parce que dans un sens, tout le monde s'arrange sur son dos (...), ce sont des situations que j'affectionne particulièrement ». Comme aussi le personnage du général Dalla Chiesa dans Cent jours à Palerme qui tombe sous les balles de la mafia à laquelle il avait osé s'attaquer.
Sur la fin de sa carrière, Lino ne choisit ses rôles qu'en fonction du critère : « J'aime ou j'aime pas ! ». Ses derniers beaux rôles, seront pour Garde à vue de Claude Miller en 1981, où il interprète l'inspecteur Gallien qui interroge un notable (Michel Serrault) présumé coupable d'assassinat, et pour Les Misérables de Robert Hossein, sorti en 1982, où il incarne un Jean Valjean à la hauteur de ses prédécesseurs, Harry Baur et Jean Gabin.
Rôles refusés
Au sujet du choix de ses rôles, il déclare : « Quand on me parle d'un personnage à interpréter, je sais d'une façon immédiate si je peux le faire, si ça me convient ou si ça ne va pas ». Ainsi il refuse un rôle dans :
- Apocalypse Now de Francis Ford Coppola
- Rencontres du troisième type de Steven Spielberg : Pr. Claude Lacombe (rôle tenu par François Truffaut).
- Le Convoi de la peur (Sorcerer) de William Friedkin[9]
- La Chèvre de Francis Veber : Campana (rôle tenu par Gérard Depardieu). Lino Ventura décline ce rôle, arguant de la "lenteur" de Jacques Villeret prévu pour jouer François Perrin (rôle finalement tenu par Pierre Richard)[10].
- Le Vieux Fusil de Robert Enrico : Julien Dandieu (rôle tenu par Philippe Noiret). Lino Ventura juge le personnage trop violent pour lui.
Mort
Il meurt le à son domicile de Saint-Cloud, d'une crise cardiaque à l'âge de 68 ans, après trente-quatre ans de carrière cinématographique et soixante-quinze films. Il repose au cimetière du Val-Saint-Germain dans l'Essonne.
Vie privée
Le 8 janvier 1942, il épouse Odette Lecomte (morte le à Baracé[11]), son amour de jeunesse, rencontrée en 1935 dans l'agence de voyages où il travaillait alors. Ils auront quatre enfants : Mylène (1946-1998, morte dans un accident d'avion) épouse de Claude Lasserre, fils de René Lasserre (1912-2006), Laurent en 1950, Linda en 1958 et Clelia en 1961 (auteur et scénariste).
Linda, victime d'un accident vasculaire grave à sa naissance, est restée handicapée. Découvrant le manque de structures d'aide et d’accueil pour les enfants handicapés, Lino et Odette créent en 1966 l'association humanitaire Perce-Neige à Saint-Cloud, où ils vivaient, dédiée à « l'aide à l'enfance inadaptée » en apportant son soutien aux associations existantes travaillant dans le domaine du handicap, et en sensibilisant les pouvoirs publics aux besoins des enfants handicapés et de leurs familles.
L’année 1975 marque la première victoire de l’association avec la publication de la Loi d'orientation en faveur des personnes handicapées[12] et de la Loi no 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales[13].
En 1976, l'association Perce-Neige est reconnue d'utilité publique, et six ans plus tard, la première Maison Perce-Neige ouvre ses portes à Sèvres (Hauts-de-Seine). Malgré la disparition de Lino Ventura, Perce-Neige poursuit sa mission et a participé à la création de près de 40 établissements en France.
Sa fille Clelia a écrit plusieurs ouvrages sur son père.
Carrière
Filmographie
Cinéma
- 1954 : Touchez pas au grisbi de Jacques Becker : Angelo, le chef de la bande rivale
- 1955 : Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin : Roger, le Catalan
- 1956 : La Loi des rues de Ralph Habib : Mario
- 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin : le patron du bistrot
- 1957 : Le Feu aux poudres de Henri Decoin : inspecteur Legentil
- 1957 : Action immédiate de Maurice Labro : Bérès
- 1957 : Trois jours à vivre de Gilles Grangier : Lino Ferrari, l'accusé à tort
- 1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Pépito, le truand au couteau
- 1957 : L'Étrange Monsieur Steve de Raymond Bailly : Denis
- 1957 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : inspecteur Torrence
- 1958 : Ces dames préfèrent le mambo de Bernard Borderie : Paulo
- 1958 : Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle : commissaire Cherrier
- 1958 : Montparnasse 19 de Jacques Becker : Morel
- 1958 : Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie : Géo Paquet, dit « Le Gorille », agent du SDECE
- 1958 : Sursis pour un vivant de Víctor Merenda : Borcher
- 1959 : Douze heures d'horloge de Géza von Radványi : Fourbieux
- 1959 : Marie-Octobre de Julien Duvivier : Carlo Bernardi
- 1959 : 125, rue Montmartre de Gilles Grangier : Pascal, le vendeur de journaux
- 1959 : Un témoin dans la ville d'Édouard Molinaro : Ancelin, l'assassin poursuivi
- 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Tiercelin, le restaurateur profiteur de guerre
- 1959 : Le fauve est lâché de Maurice Labro : Paul Lamiani
- 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : Abel Davos
- 1960 : Les Mystères d'Angkor de William Dieterle : Biamonte
- 1961 : Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière : brigadier Théo Dumas
- 1961 : La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer : Federico
- 1961 : Le Roi des truands de Duilio Coletti : le truand
- 1961 : Le Bateau d'Émile de Denys de La Patellière: Émile Bouet
- 1961 : Les Lions sont lâchés d'Henri Verneuil : docteur Challenberg
- 1961 : Le Jugement dernier de Vittorio De Sica : le père
- 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier : Garigny, le proxénète
- 1962 : Les Petits Matins de Jacqueline Audry : le chauffeur de bus
- 1962 : L'Opéra de quat'sous de Wolfgang Staudte : Tiger Brown
- 1963 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner : Fernand Naudin, dit « Oncle Fernand »
- 1963 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil : Hervé Marec, dit « Plouc »
- 1963 : Carmen 63 de Carmine Gallone : Vincenzo
- 1964 : Les Bandits (Llanto por un bandito) de Carlos Saura : El Lutos
- 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Francis Lagneau, barbouze français
- 1964 : Le Monocle rit jaune de Georges Lautner : le client d'Élie (caméo)
- 1965 : L'Arme à gauche de Claude Sautet : Jacques Cournot
- 1965 : Les Grandes Gueules de Robert Enrico : Laurent
- 1965 : La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre : Alphonse
- 1966 : Avec la peau des autres de Jacques Deray : Pascal Fabre
- 1966 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner : Antoine Beretto
- 1966 : Le Deuxième Souffle de Jean-Pierre Melville : Gustave Minda, dit « Gu »
- 1967 : Les Aventuriers de Robert Enrico : Roland Darbant
- 1968 : Le Rapace de José Giovanni : le Rital
- 1969 : Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : inspecteur Le Goff
- 1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville : Philippe Gerbier
- 1970 : Dernier domicile connu de José Giovanni : inspecteur Marceau Léonetti
- 1971 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : Sagamore Noonan
- 1971 : Boulevard du rhum de Robert Enrico : Cornelius
- 1972 : Cosa Nostra de Terence Young : Vito Genovese
- 1972 : Le Silencieux de Claude Pinoteau : Clément Tibère
- 1972 : La Raison du plus fou de Raymond Devos et François Reichenbach : le motard
- 1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch : Lino Massaro
- 1973 : La Bonne Année de Claude Lelouch : Simon
- 1973 : Le Far West de Jacques Brel : le prisonnier
- 1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro : Milan
- 1974 : Les Durs (Uomini Duri / Three tough guys) de Duccio Tessari : le Père Charlie
- 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Jean
- 1975 : Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre : commissaire Verjeat
- 1975 : La Cage de Pierre Granier-Deferre : Julien
- 1976 : Cadavres exquis (Cadaveri Eccellenti) de Francesco Rosi : inspecteur Amerigo Rogas
- 1978 : Un papillon sur l'épaule de Jacques Deray : Roland Fériaud
- 1978 : La Grande Menace (The Medusa Touch) de Jack Gold : inspecteur Brunel
- 1978 : L'Homme en colère de Claude Pinoteau : Romain Dupré
- 1980 : Les Séducteurs d'Édouard Molinaro : François Quérole
- 1981 : Garde à vue de Claude Miller : inspecteur Antoine Gallien
- 1981 : Espion, lève-toi d'Yves Boisset : Sébastien Grenier
- 1982 : Les Misérables de Robert Hossein : Jean Valjean
- 1983 : Cent Jours à Palerme (Cento Giorni a Palermo) de Giuseppe Ferrara : général Carlo Alberto Dalla Chiesa
- 1983 : Le Ruffian de José Giovanni : Aldo Sévenac
- 1984 : La Septième Cible de Claude Pinoteau : Bastien Grimaldy
- 1987 : La Rumba de Roger Hanin : le caïd du milieu (non crédité)
- 1987 : Maledetto ferragosto (Film inachevé)
- 1987 : La Jonque (Film inachevé)
Télévision
- 1967 : Deux Romains en Gaule (Téléfilm)
- 1986 : L'Épée de Gédéon (Le onzième commandement) (Téléfilm) : Papa
Hommage
En 2003, la ville de Parme lui rend hommage en donnant son nom au centre du cinéma de la commune : Centro cinema Lino Ventura.
Box-office
La liste indique seulement les films où Lino Ventura tient un rôle notable.
- 1954 : Touchez pas au grisbi : 4 713 585 entrées[14]
- 1955 : Razzia sur la chnouf : 2 906 148 entrées[15]
- 1957 : Le rouge est mis : 2 104 394 entrées[16]
- 1958 : Ascenseur pour l'échafaud : 1 932 036 entrées[17]
- 1958 : Trois jours à vivre : 1 014 097 entrées[18]
- 1958 : Le Gorille vous salue bien : 2 809 135 entrées[19]
- 1959 : Le Fauve est lâché : 2 532 076 entrées[20]
- 1959 : Douze heures d'horloge : 996 421 entrées[21]
- 1959 : Marie-Octobre : 2 598 091 entrées[22]
- 1959 : Un témoin dans la ville : 1 442 314 entrées[23]
- 1959 : 125, rue Montmartre : 1 689 674 entrées[24]
- 1959 : Le Chemin des écoliers : 2 516 405 entrées[25]
- 1960 : Classe tous risques : 1 725 662 entrées[26]
- 1961 : Un taxi pour Tobrouk : 4 945 868 entrées[27]
- 1961 : Les lions sont lâchés : 2 054 954 entrées[28]
- 1962 : Le Bateau d'Émile : 1 528 552 entrées[29]
- 1962 : Le Diable et les Dix Commandements : 1 848 021 entrées[30]
- 1963 : Les Tontons flingueurs : 3 341 395 entrées[31]
- 1964 : Cent mille dollars au soleil : 3 441 118 entrées[32]
- 1964 : Les Barbouzes : 2 431 037 entrées[33]
- 1965 : L'Arme à gauche : 1 170 134 entrées[34]
- 1965 : La Métamorphose des cloportes : 905 484 entrées[35]
- 1965 : Les Grandes gueules : 3 595 000 entrées[36]
- 1966 : Ne nous fâchons pas : 1 877 412 entrées[37]
- 1966 : Avec la peau des autres : 952 422 entrées[38]
- 1966 : Le Deuxième souffle : 1 912 949 entrées[39]
- 1967 : Les Aventuriers : 3 120 412 entrées[40]
- 1968 : Le Rapace : 1 720 776 entrées[41]
- 1969 : L'Armée des ombres : 1 401 822 entrées[42]
- 1969 : Le Clan des Siciliens : 4 824 585 entrées[43]
- 1970 : Dernier domicile connu : 2 241 305 entrées[44]
- 1971 : Fantasia chez les ploucs : 1 409 528 entrées[45]
- 1971 : Boulevard du Rhum : 1 279 586 entrées[46]
- 1972 : L'aventure c'est l'aventure : 3 815 477 entrées[47]
- 1972 : Cosa Nostra : 1 912 774 entrées[48]
- 1973 : Le Silencieux : 1 324 969 entrées[49]
- 1973 : La Bonne année : 1 373 322 entrées[50]
- 1973 : L'Emmerdeur : 3 354 756 entrées[51]
- 1974 : Les Durs : 536 207 entrées[52]
- 1974 : La Gifle : 3 385 541 entrées[53]
- 1975 : Adieu poulet : 1 945 659 entrées[54]
- 1975 : La Cage : 200 000 entrées[55]
- 1976 : Cadavres exquis : 1 025 592 entrées[56]
- 1978 : Un papillon sur l'épaule : 553 617 entrées[57]
- 1978 : La Grande Menace : 794 459 entrées[58]
- 1979 : L'Homme en colère : 924 340 entrées[59]
- 1981 : Garde à vue : 2 098 038 entrées[60]
- 1982 : Espion, lève-toi : 1 302 777 entrées[61]
- 1982 : Les Misérables : 3 828 029 entrées[62]
- 1983 : Le Ruffian : 3 392 258 entrées[63]
- 1984 : Cent jours à Palerme : 500 403 entrées[64]
- 1984 : La Septième cible : 1 249 022 entrées[65]
Œuvre humanitaire
1966 : fondateur de l'association humanitaire « d'aide à l'enfance inadaptée » Perce-Neige.
Annexes
Article connexe
Bibliographie
- 1979 : Lino Ventura, Gilles Colpart - Éditions PAC - Monographie
- 1980 : Lino Ventura, Didier Vallée - Éditions Solar
- 1987 : Lino Ventura, Philippe Durant - Éditions Favre - Monographie
- 1992 : Lino, Odette Ventura - Éditions Robert Laffont - Biographie
- 2003 : Lino, tout simplement, Clelia Ventura (sa fille) - Éditions Robert Laffont - Souvenirs d'enfance et recettes de famille
- 2004 : Lino Ventura - Une leçon de vie, Clelia Ventura (sa fille) - Éditions Marque pages - Biographie
- 2007 : Signé : Lino Ventura, Clelia Ventura (sa fille) - Éditions Marque pages - Beau livre avec 20 objets facsimilés
- 2008 : Dictionnaire des comédiens français disparus, Yvan Foucart - Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)
- 2010 : Les légendes du cinéma français, Lino Ventura, Bernard Boyé - Éditions Autres Temps - Album photos retraçant sa carrière cinématographique
- 2012 : Lino Ventura, Carnet de Voyages, Clelia Ventura (sa fille) - Éditions Barnea Productions -
Liens externes
- « Lino Ventura » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- « Lino Ventura » (fiche bio), sur Allociné
- Centre du cinéma Lino Ventura de la ville de Parme
Notes et références
- Les Rois du Box-Office (1956-1990)
- Historique de l'association sur le site officiel
- Sandro Cassati, Lino Ventura, City Edition, , p. 3
- Philippe Durant, Lino Ventura, Éditions First, p. 8
- Studio Ciné Live, « Lino Ventura, 25 ans déjà », sur L'Express, (consulté le ).
- Sandro Cassati, op. cit., p. 12
- Sandro Cassati, op. cit., p. 11
- Signé : Lino Ventura, op. cité, p.23
- http://joeyy.free.fr/lino_ventura_biographie.htm
- http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/villeret-a-marque-ma-vie-30-01-2005-2005660710.php
- « Mort d'Odette Ventura, veuve de Lino Ventura et co-fondatrice de Perce Neige », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Loi no 75-534 du 30 juin 1975 d'orientation en faveur des personnes handicapées fiche sur www.legifrance.gouv.fr
- Loi no 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales fiche sur www.legifrance.gouv.fr
- « Touchez pas au grisbi », sur Jp's Box-office, .
- « Razzia sur la Chnouf », sur Box-office Story, .
- « Le Rouge est mis », sur Box-office Story, .
- « Ascenseur pour l'échafaud », sur Box-office Story, .
- « Trois jours à vivre », sur Box-office Story, .
- « Le Gorille vous salue bien », sur Box-office Story, .
- http://www.boxofficestars.com/46-categorie-963816.html
- « 12 heures d'horloge », sur Box office story, .
- http://www.boxofficestars.com/44-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/43-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/42-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/41-categorie-963816.html
- http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=9460
- http://www.boxofficestars.com/39-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/38-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/37-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/34-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/35-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/33-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/32-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/31-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/30-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/29-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/28-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/article-avec-la-peau-des-autres---box-office-lino-ventura-1966-82884926.html
- http://www.boxofficestars.com/27-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/26-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/25-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/24-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/23-categorie-963816.html
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- http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=8655
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- http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=8547
- http://www.boxofficestars.com/16-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/15-categorie-963816.html
- http://www.boxofficestars.com/14-categorie-963816.html
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- http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=8256
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