Limnée tronquée

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Galba truncatula

La limnée tronquée (Galba truncatula) appelée aussi limnée épaulée, petite limnée, est une espèce de mollusques gastéropodes d'eau douce.

C'est l'hôte intermédiaire de la grande douve du foie.

Synonymes[modifier | modifier le code]

Buccinum truncatulum, Müll. 1774. Verm. Hist., II, p. 130.

Lymnaea truncatula, Jeffr. 1830. In Trans Lin., p. 377.

Description[modifier | modifier le code]

Description originale de Müller 1774[1] :

« Buccinum testa ovato-oblonga, anfractibus detruncatis, apertura ovata. Testa susco-nigra vel atra subpellucida. Anfractius quique, quiliber, qua majorem spectar, declinatus, qua minorem trucatus est, quo caractere a reliquis europaeis differt. Apertura ovata ; Labium incumbens squalidum ; pone rimula subjacet. In agro Thangelstedtiensi Saxoniae. Reverendif. Schröter invenit et dedit. »

Galbe ovoïde-oblong, un peu ventru ; 5 à 6 tours convexes, le dernier un peu renflé, égal aux 2/3 de la hauteur ; ouverture ovalaire ou sub-quadrangulaire, égale à la 1/2 hauteur ; columelle peu tordue, bien dilatée ; labre un peu épaissi ; test mince, corné-pale. Hauteur : 6 à 10 mm, diamètre : 3 à 5 mm[2].

Les individus jeunes ont des coquilles mesurant entre 0,5 et 1,5 mm de haut. Les adultes matures ont des coquilles mesurant entre 4,5 et 5,5 mm de haut[3].

Comportement[modifier | modifier le code]

En journée les jeunes tendent à se rendre dans l'eau. C'est moins le cas pour les adultes sains qui vont rester sur la berge. Les adultes parasités par Fasciola hepatica auront cependant plus tendance à fréquenter le milieu aquatique, ce qui favoriserait la dissémination des cercaires[3].

Habitats[modifier | modifier le code]

La Limnée tronquée se rencontre notamment dans les fossés de drainage au sein des prairies marécageuses[4], aux abords des sources et dans les fossés des bords de route. Il s'agit d'une espèce colonisatrice dans de nombreux habitats temporaires. Elle supporte les eaux polluées. Elle est présente mais moins fréquente dans les mares[5].

Autres[modifier | modifier le code]

G. truncatula est une proie appréciée pour le mollusque Zonitoides nitidus durant l'été[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Otto Frederik Müller et Otto Frederik Müller, Vermivm terrestrium et fluviatilium, seu, Animalium infusoriorum, helminthicorum et testaceorum, non marinorum, succincta historia, vol. v.2 (1774), apud Heineck et Faber, (lire en ligne)
  2. Arnould Locard, Les coquilles des eaux douces et saumâtres de France : description des familles, genres et espèces, Paris, Librairie J.-B. Baillière et fils, 10 rue Hautefeuille, près du bvd St-Germain, , 327 p. (lire en ligne), p. 45-46
  3. a et b D. Rondelaud et M. Vincent, « Étude des migrations quotidiennes chez les Limnées tronquées (Galba truncatula Müller ) saines et parasitées par Fasciola hepatica L. », Annales de Parasitologie Humaine et Comparée, vol. 49, no 4,‎ , p. 411–416 (ISSN 0003-4150 et 2772-4042, DOI 10.1051/parasite/1974494411, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) C. Vareille-Morel, G. Dreyfuss et D. Rondelaud, « The characteristics of habitats colonized by three species of Lymnaea (Mollusca) in swampy meadows on acid soil : their interest for control of fasciolosis », Annales de Limnologie - International Journal of Limnology, vol. 35, no 3,‎ , p. 173–178 (ISSN 0003-4088 et 2100-000X, DOI 10.1051/limn/1999024, lire en ligne, consulté le )
  5. Gilles Dreyfuss, Philippe Vignoles et Daniel Rondelaud, « Current decline in the number and size of Galba truncatula and Omphiscola glabra populations, intermediate hosts of Fasciola hepatica , on the acidic soils of Central France », Parasite, vol. 23,‎ , p. 46 (ISSN 1776-1042, PMID 27774956, PMCID PMC5086825, DOI 10.1051/parasite/2016055, lire en ligne, consulté le )
  6. Rondelaud, Daniel, « La prédation de Lymnaea (Galba) truncatula Müler par Zonitoides nitidus Müller, moyen de lutte biologique », Annales de Parasitologie (Paris), vol. 50, no 1,‎ , p. 55-61 (lire en ligne Accès libre [PDF])

Liens externes[modifier | modifier le code]

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