Ligne de Saint-Just-sur-Loire à Fraisses - Unieux

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Ligne de
Saint-Just-sur-Loire à Fraisses-Unieux
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Saint-Just-Saint-Rambert, Saint-Victor-sur-Loire, Unieux
Historique
Mise en service 1885
Fermeture 1941 (fermeture partielle)
Concessionnaires PLM (1883 – 1938)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 796 000
Longueur 16,199 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Voie unique
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic Fret SNCF

La ligne de Saint-Just-sur-Loire à Fraisses - Unieux est une ligne de chemin de fer située en France dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

En grande partie déclassée, la section de Saint-Just-sur-Loire à Saint-Just-Saint-Rambert est toujours en service pour le trafic du fret.

Elle constitue la ligne no 796 000 du réseau ferré national.

Histoire[modifier | modifier le code]

La gare de Saint-Just-Saint-Rambert, au début du XXe siècle.

La ligne a été déclarée d'utilité publique au titre de l'intérêt général par une loi du en tant qu'embranchement du Pertuiset à Saint-Just-sur-Loire[1],[2].

La ligne est concédée à titre définitif à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[3].

Elle a été ouverte à l'exploitation le [4].

Dès le [5], le service voyageur a été supprimé sur la ligne. Le service marchandises est lui aussi supprimé entre Saint-Just-Saint-Rambert et Fraisses - Unieux en 1941, avant le déclassement de ce tronçon par une loi du [6].

La ligne a été noyée sur une partie importante de son parcours par le lac de retenue créé par le barrage de Grangent construit sur la Loire entre 1955 et 1957.

Tracé[modifier | modifier le code]

« La ligne du Pertuiset à Saint-Just-sur-Loire se développe, entre le Pertuiset et Saint-Just, en suivant les gorges de la Loire sur la rive droite ; la ligne traverse deux fois le fleuve, en face de Saint-Victor, pour franchir une boucle qu'il présente sur ce point et dont les deux branches ne sont séparées que par une arête de rocher de peu d'étendue.

La longueur totale de la ligne est de 16 k. 149 m. 80, y compris une partie commune avec la ligne de Saint-Etienne à Saint-Georges-d'Aurac de 1 k. 172 m. 80 de longueur.

Cette longueur se décompose comme il suit entre les alignements droits et les courbes de raccordement :
- 37 alignements droits, d'une longueur de 7 891 m. 48
- 40 courbes de raccordement, d'une longueur de 8,258 m. 32 »[2].

Infrastructure[modifier | modifier le code]

La ligne comprenait à l'origine 58 ouvrages d'art, dont sept viaducs :

  • le viaduc de Saint-Just, PK 3,091, de douze arches de 8 m, long de 118,70 m et haut de 17,50 m ;
  • le viaduc de Grandjean, PK 7,555, de deux arches de 2 m, long de 42,50 m et haut de 26 m ;
  • le viaduc de l'Yzeron, PK 9,385, de six arches de 18 m, long de 97,30 m et haut de 30,75 m ;
  • le 1er viaduc de la Loire, PK 10,358, de six arches de 18 m, long de 170 m et haut de 32 m ;
  • le 2e viaduc de la Loire, PK 11,055, de quatre arches variant de 20 à 22 m d'ouverture, long de 122,50 m et haut de 25,20 m ;
  • le viaduc de la Noirie, PK 12,807, de cinq arches de 8 m, long de 87,60 m et haut de 13,80 m ;
  • le viaduc du Pertuiset, PK 14,326, de neuf arches de 8 m, long de 87,60 m et haut de 17 m ;

ainsi que dix souterrains d'une longueur cumulée de 1 630 m, le plus long, celui de Mousset, atteignant 435 m[2].

Exploitation[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « N° 4893 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer : 31 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 285,‎ , p. 1288 - 1290 (lire en ligne).
  2. a b et c M. Delocre, « Rapport de l'ingénieur en chef sur l'ensemble du service des travaux du chemin de fer de Firminy à Annonay, avec embranchement du Pertuiset à Saint-Just-sur-Loire. », Rapports de J. Massicault, préfet du Rhône et procès-verbaux des délibérations du Conseil général - 2e session de 1883,‎ , p. 503-525 (lire en ligne, consulté le )
  3. « N° 14213 - Loi qui approuve les conventions passées, les 26 mai et 9 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 325 - 333 (lire en ligne).
  4. Rapports et délibérations - Conseil général de la Loire, année 1886/08, page 233.
  5. Archives de la SNCF : fermeture au service des voyageurs, page 80.
  6. « N° 5023 - Loi du 30 novembre 1941 prononçant le déclassement de certaines lignes d'intérêt général (zone non-occupée) », Journal officiel de l'État Français, Paris, Imprimerie Nationale, no 326,‎ , p. 5226 - 5227 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • , « La ligne Saint-Just-sur-Loire - Firminy », dans Les cahiers de l'histoire ferroviaire ligerienne, vol 6, éditions Amis du Rail du Forez, 2012 (ISBN 9782951560666), 80 pages.

Articles connexes[modifier | modifier le code]