Ligne de Ravezies à Pointe-de-Grave

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Ligne de
Ravezies à Pointe-de-Grave
Image illustrative de l’article Ligne de Ravezies à Pointe-de-Grave
Un BGC sur la commune du Verdon-sur-Mer.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Bordeaux, Blanquefort, Pauillac, Lesparre-Médoc, Soulac-sur-Mer
Historique
Mise en service 1868 – 1902
Électrification 1934
Concessionnaires CF du Médoc (1868 – 1911)
MIDI (1912 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 584 000
Longueur 117 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 1500 V continu
Pente maximale 10 
Nombre de voies Voie unique
(Anciennement 2 de Bordeaux-St-Louis à Bruges)
Signalisation BAL de Bordeaux à Bruges
BAPR de Bruges à Blanquefort
BM de Blanquefort au Verdon
Navette du Verdon à Pointe de Grave
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TER Nouvelle-Aquitaine, fret
Schéma de la ligne

La ligne de Ravezies à Pointe-de-Grave, anciennement ligne de Bordeaux-Saint-Louis à Pointe de Grave, et surnommée ligne du Médoc, est une ligne du réseau ferré français dont l'origine se situe actuellement au triangle des échoppes (entre la gare de Pessac et la gare Saint-Jean) et son terminus à la Pointe de Grave en traversant le Médoc. Une fois à la Pointe, la ville de Royan est reliée par correspondance avec le bac.

Elle constitue la ligne 584 000 du réseau ferré national.

Infrastructure[modifier | modifier le code]

La ligne avait pour origine l'ancienne gare de Bordeaux Saint Louis où convergent les lignes de Ceinture Bordelaise et Bordeaux-Saint-Louis - Lacanau. Dorénavant les trains empruntent la ligne de ceinture vers la gare de Bordeaux-Saint-Jean.

La ligne est à voie unique sur la totalité du parcours. Elle était autrefois à double voie de Bordeaux-Saint-Louis à Bruges où s'embranchait la ligne Bordeaux Saint Louis - Lacanau.

Elle a été électrifiée en totalité par la Compagnie des chemins de fer du Midi en 1,5 kV continu le [1].

Parcours Vitesse Limite Automotrices
Pointe de Grave - Le Verdon 60
Le Verdon - Macau 100
Macau - Blanquefort 140
Blanquefort - Caudéran-Mérignac 90
Caudéran-Mérignac - Talence 80
Bif. d'Arlac - Pessac 60
Talence - Bordeaux 160

L'origine de la ligne a été déplacée place Ravezies à Bordeaux afin de faciliter la circulation des automobilistes sur la place du même nom en 1968[2].

Depuis le , la gare de Ravezies n'est plus desservie[3] pour laisser place à une nouvelle branche de la Ligne C du tramway de Bordeaux. Tous les trains empruntent désormais le raccordement de Bonnaous.

Historique[modifier | modifier le code]

Chronologie[modifier | modifier le code]

Une Z2 en plein cœur du vignoble bordelais.
Une Z 7300 en plein cœur du vignoble du Médoc.

La voie ferrée irriguant le Médoc, longue presqu'île enserrée entre l'Océan Atlantique et la Gironde – petite mer aux eaux limoneuses résultant de la réunion des fleuves Garonne et Dordogne – dessert l'un des plus prestigieux vignobles du monde et court également le long de la partie la plus septentrionale des Landes de Gascogne.

Dates d'ouverture[4] :

Genèse[modifier | modifier le code]

Fin de la ligne à quelques mètres de la Pointe de Grave.

La concession d'une ligne « de Bordeaux au Verdon » est attribuée une première fois par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et Messieurs Barincou, Bergmiller, Michel Chaine, Degane, Lefèvre-Delaroche, Princeteau et Tabuteau. Cette convention est approuvée à la même date par un décret impérial[6]. Toutefois les concessionnaires renoncent à la concession, et un décret impérial l'annule le [7],[8].

Un décret impérial du déclare la ligne d'utilité publique et en prescrit la mise en adjudication[9]. L'adjudication à Messieurs Poujard'hieu, Barman et Jarry-Sureau a lieu le . Cette adjudication est approuvée par un décret impérial le suivant[10]. Les concessionnaires forment la Compagnie du chemin de fer du Médoc.

Appontement de Trompeloup en 1918 lors du rapatriement : dix-neuf convois transportent jusqu'à 12 000 soldats américains par jour.

La Compagnie du chemin de fer du Médoc[11], créée en 1863, a des difficultés de trésorerie récurrentes, qui retardent les travaux. Elle construit la ligne par tronçons en une dizaine d'années, la voie atteint le Verdon en 1875[12].

Un embranchement de Moulis à Lamarque est déclaré d'utilité publique par une loi le [13]. L'État entreprend la construction de la ligne, mais la Compagnie du chemin de fer du Médoc refuse la concession si sa rémunération n'est pas garantie. La voie n'est finalement jamais posée et la ligne est déclassée par une loi le [14].

Un embranchement entre Pauillac et le Port-des-Pilotes est concédé à la Compagnie du chemin de fer du Médoc par une convention signée le entre le Conseil général de Gironde et la compagnie. Cette convention est approuvée et la ligne est déclarée d'utilité publique, à titre d'intérêt local, par une loi le [15]. Cet embranchement est mis en service le .

Le , le ministre des Travaux publics et Eugène Pereire signent une convention pour la construction de l'appontement de Pauillac-Trompeloup. Cet appontement est embranché sur la ligne du Médoc et dispose d'installation ferroviaires pour assurer le transport des cargaisons des navires. Cette construction est approuvée par une loi le [16].

Le prolongement de la ligne du Verdon jusqu'à la Pointe-de-Grave est concédé à la Compagnie du chemin de fer du Médoc par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par un décret qui déclare la ligne d'utilité publique le [17]. Ce tronçon est mis en service le .

1910 à nos jours[modifier | modifier le code]

La Compagnie du chemin de fer du Médoc est rachetée par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne par un traité signé le . Ce traité est approuvé par une loi le [18] qui reclasse l'embranchement de Pauillac au Port-des-Pilotes dans le réseau d'intérêt général.

La jonction entre les lignes de la Compagnie du Midi et la ligne du Médoc (Ceinture de Bordeaux) est concédée à titre éventuel à la Compagnie du Midi par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie. Cette convention est approuvée par une loi le [19]. Cette jonction est déclarée d'utilité publique par une loi le [20].

En 1931, une voie d'une longueur de 7km est embranchée, à Parempuyre, pour la desserte des appontements de Grattequina-Trabuchet, spécialisés dans le trafic charbon-poteaux de mines. Les installations portuaires, desservies par un double faisceau de quatre voies ferrées, sont reliées à une petite gare de triage. Le déplacement des wagons et la formation des rames sont assurés par trois locotracteurs, les rames complètes étant acheminées, à l'arrivée et au départ, par des locomotives Midi. Peu après, en 1933, on inaugure le raccordement de l'avant port du Verdon. En prévision de l'augmentation du trafic qui devait en résulter, la Compagnie du Midi procède à l'électrification de la ligne et à la reconstruction des gares de Bordeaux - Saint-Louis et de Lesparre[21].

La Ceinture de Bordeaux a été électrifiée de la bifurcation de la Médoquine à Bordeaux-Saint-Louis via la bifurcation de la Vache en 1930 et la ligne du Médoc de la bifurcation de la Vache à la Pointe de Grave en 1934. Afin de réaliser des tests entre et le printemps 1978[2] sur du matériel moteur 3 000 V - CC destiné à l'étranger, la tension d'alimentation était commutable entre le 1500 et le 3 000 V continu sur la section alimentée par la sous-station de Lesparre.

La ligne s'appelait Ligne de Bordeaux-Saint-Louis à Pointe-de-Grave jusqu'en 2008, lorsque la gare de Bordeaux-Saint-Louis a été renommée Ravezies. La ligne a changé d'origine lorsque la gare de Bordeaux-Saint-Louis a été déplacée de 905 mètres le [22],[23] dans le cadre d'une opération urbaine[24]. Elle sera de nouveau amputée de sa gare terminale le au soir[25] pour faire place aux travaux du tram-train jusqu'à Blanquefort[22].

Express de nuit Paris-Austerlitz - Pointe de Grave tracté par la BB 9439

Un express de nuit direct (avec couchettes) reliait en été Paris-Austerlitz à La Pointe de Grave jusque dans les années 1990[réf. nécessaire].

La reconstruction du raccordement des Échoppes-Pessac, fermé depuis 1951, permet d'assurer, depuis le , des liaisons directes entre la gare de Pessac et la voie de ceinture puis le Médoc[26],[27].

Des travaux de création d'une voie dédiée au tramway entre Ravezies et Blanquefort se déroulent de 2013 à 2016, en parallèle de la voie existante[réf. nécessaire]. Cette voie permettra le prolongement de la ligne C du tramway de Bordeaux jusqu'à Blanquefort à partir du [réf. nécessaire].

À compter du 24 février 2020, et durant un an, les TER seront accessibles gratuitement aux abonnés TBM entre Parempuyre et Pessac ou Bordeaux St-Jean[28]. Le coût de ce dispositif est entièrement pris en charge par la Métropole, qui a orchestré l’opération avec le concours de TBM et de la SNCF[29]. Cette expérimentation est menée dans le cadre de la future mise en place d’un RER métropolitain, cette expérimentation pourrait tout à fait être reconduite à l’issue de cette année a précisé la Métropole.

Exploitation[modifier | modifier le code]

Matériel roulant ayant circulé sur la ligne[modifier | modifier le code]

Matériel moteur[modifier | modifier le code]

Locomotive MIDI type 120 ayant circulé sur la ligne du Médoc.

En raison d'une situation financière peu brillante, la Compagnie du Médoc procéda surtout à des acquisitions de matériels d'occasion vendus par d'autre réseaux et eut recours à la location. Le matériel de traction comprenait une grande variété de types avec, pour une bonne part, des machines-tender. La trentaine de machines ayant effectué du service sur la ligne appartenaient à quinze séries différentes. Certaines dataient des tout débuts de l'industrie ferroviaire, en particulier une locomotive marchandises type 030 à tender séparé, construite en 1848 par la Compagnie de Tours à Nantes et rachetée au P.O. en 1893 ainsi que deux locomotives type 120 à tender séparé construites en 1854 par les ateliers de la Compagnie de l'Est.

Les locomotives étaient immatriculées avec une plaque en cuivre portant le nom de la machine et les lettres « M.C. ». Certaines portaient un nom, soit celui d'une ville (« Soulac », « Royan »), soit celui d'une personnalité (« De Sailly », qui fut président du conseil d'administration de la compagnie) . Il aurait dû exister des locomotives « Le Verdon », « Pauillac » et « Lesparre » ; mais ces machines de type 120, commandées chez Kœchlin à Mulhouse, ne furent pas livrées au Médoc par suite de la résiliation du contrat et furent acquises par le réseau « Suisse Occidentale » où elles reçurent le nom de « Moléson », « Jaman » et « Fleurier ».

Matériel remorqué[modifier | modifier le code]

Train typique de la compagnie (fin XIXème) à Soulac.

Dès l'origine, la compagnie procède à l'acquisition de 50 voitures, dont 20 à impériale, fournies par les établissements Janin et Bournique d'Ivry ainsi que de 133 wagons divers et 14 fourgons, ces derniers sortant des ateliers Frossard, constructeur à Lyon.

Au fur et à mesure, le parc sera complété, souvent par rachat de matériel ancien à d'autres compagnies. C'est ainsi qu'en 1882, 5 voitures (dont 2 à impériale), 2 fourgons et 32 wagons provenant de la liquidation de la Compagnie de Perpignan à Prades et devenus disponibles à la suite de l'absorption par le Midi, seront récupérés par le Médoc.

Les ateliers de la Compagnie, à Bordeaux-Saint Louis, construiront un certain nombre de wagons destinés au transport des poteaux de mines. Mais on aura souvent recours à la location. En 1882 par exemple, la Compagnie louait une voiture-salon Nord qui comportait deux plateformes extrêmes couvertes (cette voiture-salon était notamment mis à la disposition du Comité des courses de chevaux de Soulac pour le transport des invités officiels de la société), 1 voiture 1re classe Nord, 2 voitures 2e classe Nord, 27 voitures de 3e classe (21 Nord et 6 Midi), 2 fourgons à bagages avec vigie, ainsi que 59 wagons plate-forme appartenant à l'un des actionnaires (location consentie moyennant 0,15 f. par jour et par wagon) .

Les voitures de 3e classe étaient dotées d'une guérite fermée destinée au serre-freins, dont la présence, avant l'introduction du frein Westinghouse en 1909, était indispensable. Tout ce matériel était sans couloir ni W.C. La nuit, l'éclairage était parcimonieusement dispensé par une lampe à huile fixée dans un globe suspendu au plafond, et il n'existait pas d'installation fixe de chauffage, ce dernier étant assuré par des bouillottes plates, préalablement réchauffées dans un bain de vapeur, que l'on glissait sous les pieds des voyageurs. Un renouvellement de ces bouillottes était assuré en gare de Pauillac[21].

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Revue : la Vie du rail, n° 1463, page 2.
  2. a et b L. Chanuc et P. Durbain, Les Trains du Médoc, Les Editions du Cabri,
  3. « Suppression de l'arrêt ferroviaire de Ravezies à partir du 27 août 2012 », sur lacub.fr
  4. « Orange », sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  5. Mémoire ferroviaire de Bordeaux : La ligne du Médoc
  6. « N° 5087 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 17 octobre 1857, pour la concession d'une ligne de Bordeaux au Verdon : 17 octobre 1857 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 10, no 560,‎ , p. 988 - 1012.
  7. « N° 9260 - Décret impérial qui annule la convention du 17 octobre 1857 relative la concession d'une ligne de Bordeaux au Verdon, et le cahier des charges y annexé : 15 juin 1861 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 18, no 948,‎ , p. 65 - 66.
  8. Site Gallica, Les chemins de fer français : étude historique sur la constitution et le régime du réseau. Tome 2 / Alfred Picard, 208 Concession du chemin de Bordeaux au Verdon lire en ligne (consulté le 13 avril 2010).
  9. « N° 11414 - Décret impérial qui, 1° Déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Bordeaux au Verdon ; 2° Prescrit la mise en adjudication de la concession de ce chemin de fer : 4 mars 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 21, no 1129,‎ , p. 1233 - 1250.
  10. « N° 11413 - Décret impérial qui approuve l'adjudication de la concession du chemin de fer de Bordeaux au Verdon : 2 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 21, no 1129,‎ , p. 1231 - 1233.
  11. Site AHICF, Lucien CHANUC, Patrice DURBAIN, Les Trains du Médoc, Breil-sur-Roya, Les Éd. du Cabri, 2005, 223 p., compte rendu par Joanne Vadja, juin 2006 lire en ligne (consulté le 12 avril 2010).
  12. Site Voies Ferrées de Gironde, Bordeaux - Pointe-de-Grave « lire en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le 12 avril 2010).
  13. « N° 8949 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Moulis à la rive gauche de la Gironde, près Lamarque : 21 février 1880 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 20, no 501,‎ , p. 73 - 74 (lire en ligne).
  14. « Loi ayant pour objet de déclasser le chemin de fer d'intérêt général de la gare de Moulis à la rive gauche de la Gironde, près Lamarque : 17 juillet 1926 », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 168,‎ , p. 8002 (lire en ligne).
  15. « N° 17760 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement, dans le département de la Gironde, d'un chemin de fer d'intérêt local de Pauillac au Port-des-Pilotes : 27 juillet 1886 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 34, no 1077,‎ , p. 561 - 578 (lire en ligne).
  16. « N° 28835 - Loi qui déclare d'utilité publique des travaux à exécuter pour la construction, sur la rive gauche de la Gironde, à Pauillac (Gironde), d'un appontement public avec outillage, voies ferrées et annexes : 20 juillet 1894 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 49, no 1669,‎ , p. 1185 - 1204 (lire en ligne).
  17. « N° 36179 - Décret qui déclare d'utilité publique, à titre d'intérêt général, le prolongement du chemin de fer de Bordeaux au Verdon jusqu'à la Pointe-de-Grave : 8 février 1899 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 59, no 2057,‎ , p. 197 - 199 (lire en ligne).
  18. « Loi approuvant la cession à la Compagnie des chemins de fer du Midi, des lignes concédées à la Compagnie du chemin de fer du Médoc, le classement dans le réseau d'intérêt général de la ligne d'intérêt local de Pauillac au Port-des-Pilotes, et la rétrocession par la Compagnie des chemins de fer du Midi, à la Société des chemins de fer du Born et du Marensin, des lignes d'intérêt local de Margaux à Castelnau et de Castelnau à Saint-Hélène : 1er décembre 1911 », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 333,‎ , p. 9697 - 9699 (lire en ligne).
  19. « N° 14215 - Loi qui approuve la convention passée, le 9 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer du Midi : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 340 - 345 (lire en ligne).
  20. « Loi déclarant d'utilité publique, à titre d'intérêt général, l'établissement de la ligne de jonction, à Bordeaux, des chemins de fer du Midi et du Médoc : 5 avril 1910 », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, no 95,‎ , p. 3036 (lire en ligne).
  21. a et b Christian Lacombe, L'extraordinaire réseau ferré des Landes de Gascogne, Les Éditions du Cabri, , 160 p., p. 25-26
  22. a et b Article sur www.sudouest.fr du 6 décembre 2011.
  23. Journal télévisé du 23 avril 1968 sur le site de l'INA.
  24. Revue : Rail Passion, n° 44 de décembre 2000 : la carte p. 30 désigne la gare Saint-Louis déplacée toujours sous ce nom, Éditions la Vie du Rail.
  25. Article sur www.sudouest.fr du 8 août 2012.
  26. « SNCF : trois semaines de perturbations sur la ligne Le Verdon-Bordeaux », (consulté le )
  27. « Reconstitution du Triangle des Echoppes »
  28. « Gironde : sur ces trains régionaux, on pourra voyager avec une carte TBM », sur SudOuest.fr (consulté le )
  29. « Abonné(e)s TBM : maintenant, voyagez aussi en TER sur la ligne 42 ! », sur Transport de Bordeaux Métropole (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A. Sampité, Les chemins de fer à faible trafic en France : Lignes secondaires des grands réseaux, chemins de fer d'intérêt local et tramways à vapeur - établissement et exploitation, Baudry et cie, (réimpr. 2010 par BiblioLife), 467 p. (ISBN 978-1-145-90434-7, lire en ligne), « Chemin de fer d'intérêt local à voie normale : Médoc (Gironde) », p. 191-205
  • Lucien Chanuc, Patrice Durbain, Les Trains du Médoc, les éditions du Cabri, 2005, 223 p. (ISBN 978-2-914603-28-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]