Ligne de Ploërmel à La Brohinière

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Ligne de
Ploërmel à La Brohinière
Image illustrative de l’article Ligne de Ploërmel à La Brohinière
La ligne refaite près de l'ancien bâtiment voyageurs de Gaël.
Pays Drapeau de la France France
Gares desservies La Brohinière,
Saint-Méen-le-Grand,
Gaël, Mauron,Néant-sur-Yvel,
Loyat, Ploërmel
Historique
Mise en service 1884 – 2009
Fermeture 1998
Concessionnaires Non concédée (État) (1878 – 1883)
Ouest (1883 – 1908)
État (1908 – 1938)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2015)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 472 000
Longueur 41 km
Écartement standard (1,435 m)
Pente maximale 15 
Nombre de voies Voie unique
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic Fret

La ligne de Ploërmel à La Brohinière est une ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique qui relie Ploërmel dans le département du Morbihan à La Brohinière gare située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest dans le département de l'Ille-et-Vilaine.

Elle constitue la ligne numéro 472 000[1] du réseau ferré national.

Histoire

1878 - 1993

La ligne est déclarée d'utilité publique à titre de ligne d'intérêt général le 13 juin 1878[2]. La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le Ministre des travaux publics et la compagnie le 17 juillet 1883. Cette convention est approuvée par une loi le 20 novembre suivant[3]. la convention prévoit que l'État en réalise les travaux. La compagnie effectue la mise en service le 6 avril 1884[4].

La ligne sera reprise par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) lors de la nationalisation au 1er janvier 1938, puis transférée à Réseau ferré de France (RFF) en 1997.

Les fermetures vont s'échelonner, suivant les tronçons, durant la deuxième moitié du XXe siècle, les bâtiments voyageurs des gares intermédiaires et les maisons des gardes-barrières sont progressivement vendus.

À partir de 1993 l'histoire de la ligne n'est plus commune dans son ensemble, le tronçon de La Brohinière à Mauron va poursuivre une page ferroviaire alors que celui de Mauron à Plôermel voit son avenir lié à celui de la ligne de Questembert à Ploërmel.

La section de Poërmel à Mauron (PK 541,100 à 573,498) a été déclassée le 17 octobre 1994[1].

Elle est ensuite rachetée par le département et devient une portion de la voie verte de Mauron à Questembert.

De La Brohinière à Mauron réouverture

En 2005, la décision d'implantation d'une plateforme logistique à Gaël, donne du sens au projet de réouverture d'un trafic de fret sur la ligne, après de multiple négociations le projet est devenu réalité avec la réalisation, par tranches, d'importants travaux de réhabilitation de la voie. Les 13,7 km entre La Brohinière et Saint-Méen sont de nouveau opérationnels le 25 mars 2009[5], le premier train de fret circule le 31 mars 2009, le tronçon de Saint-Méen est ouvert fin avril et les travaux pour le dernier tronçon de Gaël à Mauron sont en cours[6].

Caractéristiques

Exploitation

Notes et références

  1. a et b Journal Officiel de la République Française du 25 octobre 1994 page 15149.
  2. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1878, pp. 331–332 [lire en ligne]
  3. « N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée le 17 juillet 1883, entre la Ministre des travaux publics, et la compagnie des chemins de fer de l'Ouest », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 359 - 367 (lire en ligne)
  4. Histoire chronologique des chemins de fer européens et russes
  5. Site Bretagne-économique, Réouverture au trafic fret de la ligne La Brohinière-Mauron, 03/2009 lire (consulté le 31/10/2009).
  6. Site régions.magazine, Bretagne, « Trafic fret : réouverture de la ligne Mauron (56) La Brohinière (35) » lire (consulté le 31/10/2009).

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Nennig, « 16 : La Brohinière - Ploërmel », dans Le chemin de fer de Bretagne Nord, JPN, Guérande, 2010 (ISBN 978-2-9519898-6-3) pp. 195-202.

Articles connexes

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