Ligne de Merrey à Hymont - Mattaincourt

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Ligne de
Merrey à Hymont - Mattaincourt
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Contrexéville, Vittel
Historique
Mise en service 1881
Concessionnaires Est (1883 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF Réseau (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 035 000
Longueur 58,150 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 10 
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TER Grand Est
Fret

La ligne de Merrey à Hymont - Mattaincourt est une ligne ferroviaire française à écartement standard, à double voie non électrifiée. Elle s'embranche à Merrey, sur la transversale de Culmont - Chalindrey à Toul, et aboutit à Hymont - Mattaincourt, sur la ligne de Neufchâteau à Épinal. Elle constituait un maillon de la relation DijonNancy via Vittel.

Elle constitue la ligne no 035 000 du réseau ferré national. Historiquement, elle constituait la partie sud de la ligne 14 (Nancy – Merrey) dans l'ancienne numérotation SNCF des lignes de la région Est.

Historique[modifier | modifier le code]

La ligne, partie d'un itinéraire de Mirecourt à Chalindrey, est déclarée d'utilité publique par une loi le [1]. Une loi du autorise le ministère des Travaux publics à entamer les travaux de construction de cette ligne[2].

La ligne est ouverte le .

Par une convention signée le , entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de l'Est, l'État confie provisoirement l'exploitation de la ligne à la compagnie. Cette convention est approuvée par un décret le suivant[3].

La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Est, par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[4].

Description de la ligne[modifier | modifier le code]

Tracé et parcours[modifier | modifier le code]

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Cette ligne est à double voie sur la totalité de son parcours. Son profil est moyen, avec des déclivités de 10 mm/m.

Les vitesses maximales admises ne dépassent pas les 100 km/h entre Merrey à Vittel et de 90 km/h au-delà[5].

Infrastructure[modifier | modifier le code]

Cette ligne ne comporte pas de viaducs notables ni de tunnels.

Elle est équipée du block automatique lumineux (BAL) jusqu'à Damblain puis du block manuel sur le reste du parcours et dispose d'une liaison radio avec le système GSM-R de Merrey à Vittel.

Superstructure[modifier | modifier le code]

Matériel roulant circulant sur la ligne[modifier | modifier le code]

De Contrexéville à Nancy, le trafic est assuré par des autorails X 76500. Depuis la réouverture de la ligne du Train des eaux Paris-Est – Vittel les week-end d'avril à novembre, ce sont des B 85000 dits Coradia Liner qui effectuent la liaison.

Exploitation et trafic[modifier | modifier le code]

Le trafic voyageurs avait été interrompu en , à cause du médiocre état de la ligne et du faible trafic qu'elle générait[réf. souhaitée]. Toutefois, il a partiellement repris le grâce à la création d'une liaison ParisContrexévilleVittel[6], fonctionnant les vendredis, dimanches et jours fériés, de début avril à début novembre[7].

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « N° 7098 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Mirecourt à Chalindrey, avec deux embranchements, l'un de Merrey à Neufchâteau, l'autre d'Andilly à Langres : 15 juin 1878 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 17, no 398,‎ , p. 14-15 (lire en ligne).
  2. « N° 8252 - Loi qui autorise le ministre des Travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure de divers chemins de fer : 31 juillet 1979 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 461,‎ , p. 109-110 (lire en ligne).
  3. « N° 11286 - Décret qui approuve la convention passée entre l'État et la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour l'exploitation provisoire de diverses lignes de chemins de fer : 3 octobre 1881 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 23, no 669,‎ , p. 1014-1019 (lire en ligne).
  4. « N° 14216 - Loi qui approuve la convention passée le 11 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Est : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 345-352 (lire en ligne).
  5. « Vitesse maximale nominale sur ligne », sur data.sncf.com (consulté le )
  6. « Le train des Eaux de retour dans les stations thermales », sur vosgesmatin.fr, (consulté le ).
  7. « Paris-Vittel en direct les week-ends » [PDF], sur ter.sncf.com/grand-est (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Lartilleux, Géographie des chemins de fer français ; Librairie Chaix, .
  • Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France ; t. 2 ; Les Éditions La Vie du rail, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]