Ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille

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Ligne de
Dijon-Ville à Is-sur-Tille
Image illustrative de l’article Ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Dijon, Is-sur-Tille
Historique
Mise en service 1872
Électrification 1964
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 849 000
Longueur 32,598 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 1500 V continu
de Dijon au PK 325,543
25 kV – 50 Hz
de pK 325,543 à Is-sur-Tille
Pente maximale 10 
Nombre de voies Double voie
Signalisation BAL
Trafic
Propriétaire RFF
Exploitant(s) SNCF & divers nouveaux entrants
Trafic TGV, Intercités, TER Bourgogne, Fret

La ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille est le maillon méridional d'une des principaux axes ferroviaires transversaux de la France, la ligne Luxembourg - Dijon. Elle supporte un trafic chargé, notamment en matière de fret, en raison de l'activité industrielle, certes déclinante mais toujours importante, de la Lorraine.

Elle constitue la ligne 849 000 du réseau ferré national.

Histoire

La ligne « de Dijon à Langres » dont le tronçon de Dijon à Is-sur-Tille constitue une section, est déclarée d'utilité publique par décret impérial le 14 juin 1861[1]. Elle est concédée à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée par une convention entre le Ministre secrétaire d'État au département de l'agriculture du commerce et des travaux publics et la compagnie signée le 1er mai 1863. Cette convention est approuvée par un décret impérial le 11 juin 1863[2].

La ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille est mise en service le 28 octobre 1872 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[3].

La section entre Is-sur-Tille et Langres de l'itinéraire initial entre Dijon et Langres est rétrocédée à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée selon les termes d'une convention signée le 18 novembre 1875 entre les compagnies. Cette convention est approuvée par une loi le 31 décembre suivant[4].

Caractéristiques

Tracé et profil de la ligne

La ligne est d'orientation globale Nord-Sud.

Elle quitte le nœud dijonnais au sud, en s'écartant de la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière) après avoir décrit un demi-cercle, elle traverse l'est de l'agglomération et s'oriente vers le nord.

Équipement

En raison de son trafic important et de son profil difficile, la ligne a été électrifiée en courant 1,5 kV - CC de la Bifurcation de Longvic au PK 325,6 et en 25 kV - 50 Hz au delà le 14 décembre 1964. Une sous-station 1,5 kV implantée entre Dijon-Porte-Neuve et Ruffey assure l'alimentation des 10 premiers kilomètres. Le reste de la ligne est alimenté par la sous-station 25 kV - 50 Hz de Villegusien située sur la ligne d'Is-sur-Tille à Culmont - Chalindrey. Le block automatique lumineux est par ailleurs installé sur l'ensemble de la ligne.

La ligne fait partie du corridor européen C (Anvers - Bâle / Lyon) et devrait être équipée de l'ETCS niveau 1 à l'horizon 2018[5].

Vitesses limites

Vitesses limites de la ligne en 2014 pour tous types de trains en sens impair (certaines catégories de trains, comme les trains de marchandises, possèdent généralement des limites plus faibles)[6] :

De (PK) À (PK) Limite (km/h)
Dijon-Ville voyageurs PK 316,7 120
PK 316,7 Dijon-Porte-Neuve 120
Dijon-Porte-Neuve Is-sur-Tille 135

Exploitation

Si le trafic fret est très important grâce à l'importance industrielle de la Lorraine, la desserte voyageurs apparaît un petit peu en retrait. Il s'agit surtout de trains de grandes lignes (Intercités et un aller-retour TGV Nice-Metz), la desserte TER étant limitée à la périphérie de Dijon.

Notes et références

  1. « N° 9321 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Dijon à la ligne de Gray à Langres, près Chalindrey : 14 juin 1861 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 18, no 953,‎ , p. 233 - 234.
  2. « N° 11555 - Décret impérial qui approuve la convention passée le 1er mai 1863 entre le Ministre de l'agriculture du commerce et des travaux publics et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 11 juin 1863 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 22, no 1141,‎ , p. 159 - 166 (lire en ligne).
  3. Jean Chaintreau, Jean Cuynet, Georges Mathieu, Les chemins de fer: Paris-Lyon-Méditerranée, collection Grands réseaux, volume 1, éditions La Vie du Rail, 1993, p. 381 extrait (consulté le 20 mars 2014).
  4. « N° 4906 - Loi qui déclare d'utilité publique plusieurs chemins de fer et approuve la convention passée avec la compagnie des chemins de fer de l'Est pour la concession desdits chemins de fer : 31 décembre 1875 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, no 286,‎ , p. 1301 - 1310 (lire en ligne).
  5. ETCS : RFF prépare le réseau de demain
  6. Renseignements techniques SNCF/RFF, version d'octobre 2013

Voir aussi

Bibliographie

  • Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, Tome 2, Éditions La Vie du Rail, mai 1993.
  • Henri Lartilleux, Géographie universelle des transports, Tome 1, géographie des chemins de fer français, Librairie Chaix, janvier 1955.

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