Ligne de Montereau à Château-Landon

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Ligne de
Montereau à Château-Landon
Image illustrative de l’article Ligne de Montereau à Château-Landon
La gare d'Égreville, au début du XXe siècle
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Montereau-Fault-Yonne, Égreville, Souppes-sur-Loing, Château-Landon
Historique
Mise en service 1889
Fermeture 1959
Concessionnaires CFD (1882 – 1960)
Déclassée (à partir de 1960)
Caractéristiques techniques
Longueur 51,4 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique
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La ligne de Montereau à Château-Landon est une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique qui reliait les villes de Montereau-Fault-Yonne et Château-Landon dans le département de Seine-et-Marne, de son ouverture en 1889 à sa fermeture en 1959.

C'était une ligne du réseau de Seine-et-Marne de la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD).

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1881, le conseil général de Seine-et-Marne projette la construction d'un chemin de fer d'intérêt local long de 51,4 km entre Montereau et Château-Landon, une enquête est effectuée auprès des communes du tracé et l'administration produit un projet de concession[1]. Elle est concédée à la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD) en . Le , une convention est signée par la compagnie CFD et le préfet du département. La ligne est reconnue d'utilité publique par une loi le [1]. Le projet complet est adopté par le conseil général lors de sa session en 1886. Le chantier de construction de la ligne débute en 1887, après l'acquisitions des parcelles pour l'installation de la voie et des gares, et les procédures d'expropriation nécessaires. Elle est concédée à la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD) en . Le , une convention est signée par la compagnie CFD et le préfet du département. La ligne est reconnue d'utilité publique par une loi le [1].

La section de Montereau à Souppes est mise en service le et la deuxième section de Souppes à Château-Landon est mise en service le [2].

La ligne d'intérêt local de Montereau à Château-Landon est fermée en 1959[3], puis déclassée par le décret du [4].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Tracé[modifier | modifier le code]

  • Montereau - Égreville, (31 km), ouverture le  :
    • Noisy-Ville-Saint-Jacques
    • Flagy-Dormelles
    • Thoury-Ferrottes
    • Ferrottes (arrêt)
    • Voulx
    • Chevry-en-Sereine
    • Lorrez-le-Bocage
    • Passy-Villebéon
    • Égreville
  • Égreville - Souppes-sur-Loing - Château-Landon, (21 km), ouverture le ,
    • Chaintreaux
    • Ceriseaux-Le Puy (arrêt facultatif)
    • Fonteneilles-le-Coudray
    • Souppes-sur-Loing
    • Château-Landon

Le centre du réseau se trouvait à Égreville où étaient établis le dépôt et les ateliers.

Gares de jonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c J.C. Tournier, « Le petit train : Patrimoine, le petit train est arrivé à Chevry ! », sur Chevry-en-Sereine, Commune (consulté le ).
  2. ↑ Conseil général, « Chemins de fer d'intérêt local : 1 ligne de Montereau à Château-Landon », [Rapports et délibérations] / Conseil général de Seine-et-Marne,‎ , p. 58 (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ « Liste des chemins de fer secondaires : Seine-et-Marne (77) », sur Fédération des amis des chemins de fer secondaires (FACS) (consulté le )
  4. ↑ France, « Décret du 24 mai 1960 », Journal officiel de la République française,‎ , p. 5077 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Le réseau de Seine-et-Marne des Chemins de Fer Départementaux », Magazine des Tramways à Vapeur et des Secondaires, no 16,‎ .
  • Henri Domengie, Les petits trains de jadis : Sud-Est de la France, Breil-sur-Roya, Éditions du Cabri, , 251 p. (ISBN 2-903310-48-3).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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