Ligne 125 (Infrabel)

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Ligne 125
Liège - Namur
Image illustrative de l’article Ligne 125 (Infrabel)
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Villes desservies Liège, Huy, Andenne, Namur
Historique
Mise en service 1850 – 1851
Électrification 1970
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 125
Longueur 59,5 km
Vitesse de référence 120 km/h
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 3000 V continu
Nombre de voies Double voie
Signalisation Lumineuse latérale Infrabel
Trafic
Propriétaire Infrabel
Exploitant(s) SNCB

La ligne 125 est une ligne de chemin de fer belge reliant Liège à Namur. Elle forme une partie de la dorsale wallonne Liège-Namur-Charleroi-Mons-Tournai. La ligne étant raccordée à de nombreuses entreprises privées (sidérurgie dans les faubourgs de Liège, extraction de roche calcaire entre Huy et Namur), les convois de marchandises sont assez fréquents à côté des trains de voyageurs, puisqu'elle se trouve également entre les bassins industriels de Charleroi et de Liège.

Historique[modifier | modifier le code]

La ligne est électrifiée en 3000 V CC depuis le .

Trains[modifier | modifier le code]


Historiquement, la ligne était un maillon de la liaison internationale Paris - Cologne, parcouru notamment par des trains Trans Europ Express. Ce rôle a été perdu avec l'avènement des trains à grande vitesse et le service Thalys qui transite plus au nord et dessert Bruxelles.

Trafic marchandise[modifier | modifier le code]

Géographiquement, la ligne relie avec la ligne 130 les deux bassins industriels wallons de Liège et de Charleroi. Même si l'activité de ces bassins a sérieusement fondu, il y subsiste une activité sidérurgique partielle, essentiellement la "phase à froid" (la transformation en laminoirs des produits semi finis - brames d'acier brut - en produits finis - tôles, rails, fils - qui nécessite beaucoup de transports, notamment depuis les sites de la "phase à chaud" (hauts fourneaux). Elle desservait notamment divers sites de compagnies charbonnières liégeoises, dont ceux de la Société anonyme des Charbonnages de Gosson-Kessales et ceux de la Société anonyme des Charbonnages du Bois d'Avroy.

La ligne se trouve aussi sur un axe marchandise reliant l'industrie et les ports du nord de la France au centre de l'Allemagne (Ruhr).

Enfin, la roche calcaire dolomitique qui constitue les bords escarpés de la Meuse est l'objet d'une exploitation intense (notamment par les sociétés Sagrex (ex Gralex), filiale du groupe HeidelbergCementMarche-les-Dames et Hermalle-sous-Huy) et CarmeuseSeilles près d'Andenne et Moha), dont les produits sont notamment expédiés par le rail.

Ouvrages d'art[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ulysse Lamalle, Histoire des chemins de fer belges, Bruxelles, Office de publicité, (1re éd. 1939), p. 42-45

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]