Les Thons

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Les Thons
Les Thons
Calvaire et mairie-école des Thons
Blason de Les Thons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest
Maire
Mandat
Guy Larché
2020-2026
Code postal 88410
Code commune 88471
Démographie
Population
municipale
99 hab. (2021 en diminution de 10 % par rapport à 2015)
Densité 9,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 25″ nord, 5° 53′ 11″ est
Altitude 272 m
Min. 234 m
Max. 402 m
Superficie 10,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Darney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Les Thons

Les Thons est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est constituée de deux hameaux situés sur la rive droite de la Saône naissante : Grand-Thon et Petit-Thon. Leur nom viendrait d'un radical celtique désignant une vallée.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, le ruisseau Haut Fer et le ruisseau du Grand Thon[Carte 1].

La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[1].

Le ruisseau Haut Fer, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Lamarche et se jette dans la Saône à Fignévelle, après avoir traversé six communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier des Thons.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 968 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Venisey », sur la commune de Venisey à 19 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 850,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Les Thons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,7 %), forêts (30,7 %), prairies (20,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), zones urbanisées (2,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Il est fait mention des Thons (De duabus Tonis) dès 1136 dans la Gallia Christiana. Le village est constitué de deux sections distinctes, le Grand Thon et le Petit Thon, chacune possédant sa propre église.

La communauté des Thons appartenait au bailliage de Lamarche ; on y distinguait la petite seigneurie, dite seigneurie commune, et la grande seigneurie. Au spirituel, la paroisse faisait partie du diocèse de Besançon. La cure était à la collation de l’abbé de Luxeuil. Il y avait au Petit Thon un couvent de cordeliers, bâti et doté par les seigneurs du lieu.

De 1790 à l’an IX, Les Thons ont fait partie du canton de Châtillon-sur-Saône dans le district de la Marche.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 juin 1995 Anna Angelot (1924-1999) SE Retraitée de la poste
juin 1995 21 mars 2020 Robert Mougin (1936-2020) SE Agriculteur retraité, décédé en cours de mandat.
2021 En cours Jean-Claude Sylvestre Renaissance retraité, agent d'assurances

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2021, la commune comptait 99 habitants[Note 4], en diminution de 10 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
393484510528551554575611531
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
531541506505466438406380341
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
326282279252257218235233234
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
19616516014412911810699-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le Petit-Thon[modifier | modifier le code]

Le couvent est fondé en 1452 à la demande de Guillaume de Saint-Loup et de son épouse Jeanne de Choiseul, avec l'appui du duc Jean II de Lorraine[21]. Il est construit au Petit-Thon, aux confins du diocèse de Besançon à l'époque, par l'ordre des frères mineurs de Dole qui en avaient obtenu l'autorisation en 1451 du pape Nicolas V. Le couvent est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [22]. L'église est classée monument historique par arrêté du [22].
Il ne subsiste que la moitié gauche de l'édifice ; l'autre moitié a été démontée au début du XXe siècle pour être reconstruite aux États-Unis, dans le village d'Upper Brookville sur Long Island. Le château possède un grand colombier circulaire.
  • Église Saint-Pancrace ; le panneau rédigé par l'association Saône-Lorraine nous indique :
"Reconstruite à la fin du XVe siècle, elle fut bénie par Antoine de Neufchatel, abbé de Luxeuil. Jusqu'à la Révolution, Luxeuil patronnait la cure des Thons et prélevait les deux tiers des dîmes. La nef, allongée d'une travée au XIXe siècle, est simple et basse ; le chœur et le clocher semblent antérieurs au XVe siècle. La sacristie occupe l'ancienne chapelle seigneuriale où fut inhumé le dernier seigneur des Thons, Jean Baptiste Marc Toussaint de Viray. L'intérieur fut restauré par les villageois en 1982."
  • Fontaine-égayoir du Petit-Thon ; le panneau rédigé par l'association Saône-Lorraine nous indique :
"Jusqu'au début du XIXe siècle où fut aménagée cette belle fontaine avec égayoir, la source qui l'alimentait était utilisée comme point d'eau pour rouir le chanvre ; les saules qui l'encadrent ont au moins 250 ans d'âge et méritent un grand respect. Le terme d'égayoir ou aiguayoir vient du mot aigue, eau en vieux français (aqua en latin). Le bassin pavé semi-circulaire, rempli d'eau, permettait aux chevaux de trait d'y rafraîchir leurs jambes échauffées par l'effort. À double titre, cette fontaine-égayoir témoigne des traditions de la vie rurale en Saône-Lorraine autrefois. Elle est restaurée en 1988 grâce à la chambre des métiers, au C.E.A.T.L.O.R., aux artisans et aux compagnons."
  • Lavoir et fontaines du Petit-Thon
La rue de Lorraine au Petit-Thon accueille un lavoir couvert et trois anciennes fontaines. Le lavoir, situé entre le couvent des Cordeliers et le château, est complété d'une fontaine portant le nom de Saint-François. Concernant les trois autres fontaines, une est en métal, les deux autres en pierre.
  • Calvaire du Petit-Thon
Le Petit-Thon possède un calvaire, non loin du couvent des Cordeliers. Plusieurs marches permettent de le surélever.
  • Fermes et maisons d'ouvriers (XVIIe siècle au XIXe siècle) dont l'ancienne cure avec sa tourelle
Une majorité de maisons du village ont conservé leurs beaux encadrements de portes et fenêtres, et autres éléments de décoration des XVIIe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle. On peut voir notamment les maisons de la rue de Lorraine (la "Maison paysanne", le no 351 et le no 411), de la rue des Cannes (no 99) et de la rue de la mairie (l'ancien presbytère au no 39 et la "Maison du Châtelain" au no 135). (voir photos ci-dessous)
  • Ancien moulin du Petit-Thon
Il se situe au nord du Petit-Thon, non loin du pont romain, sur le ruisseau du Haut Fer, qui se jette quelques centaines de mètres plus loin dans la Saône.
  • Pont romain ; le panneau rédigé par l'association Saône-Lorraine nous indique :
"Ce pont enjambe le Ru du Haut-fer (ou de l'Iche) qui séparait à l'ère gallo-romaine le territoire des Séquanes et celui des Leuques, puis à l'ère chrétienne le diocèse de Besançon et celui de Toul. La voie romaine qui l'empruntait joignait le village des Thons, Serécourt et Lignéville. Son tracé est encore visible dans le voisinage du village, et sur son terroir. Si le pont est encore intact c'est que : 1) Vers 1840, la route Monthureux Châtillon a utilisé l'actuel tracé, reléguant la voie romaine au rôle de chemin rural et le pont à l'état d'épave historique. 2) A l'automne 1983, il a été restauré par les villageois des Thons qui ont eu conscience de sauver un fleuron de leur patrimoine riche et varié. Respectez ces lieux, ce pont et son environnement ont plus de 20 siècles."

Entre les Deux Thons[modifier | modifier le code]

  • Mairie-école

L'école des Thons ferme ses portes le [23]. Elle accueillait jusque là des enfants de 4 niveaux (PS, MS, GS et CP) en RPI avec l'école de Châtillon-sur-Saône (CE1, CE2, CM1 et CM2) ; le RPI accueillait les élèves de six communes (Châtillon sur Saône, Grignoncourt, Lironcourt, Les Thons, Saint-Julien et Tignécourt). Les enfants sont scolarisés désormais à Monthureux-sur-Saône.

  • Cimetière (1883)

Le cimetière de la commune est situé entre les deux Thons. Il est construit en 1883, date inscrite à côté du portail d'entrée. Le cimetière accueille notamment un calvaire en son centre et le monument aux morts de la commune (1920).

  • Calvaire d'entre Deux Thons (1869)

Situé entre la mairie-école et le cimetière, il porte les inscriptions suivantes : Souvenir de la mission donnée l'année du Grand Concile, 1869, par J.L. Magis, curé des Thons

Le Grand Thon[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre-aux-Liens ; le panneau rédigé par l'association Saône-Lorraine nous indique :
"A l'origine église mère des Thons. Elle remonte dans son état actuel à la fin du XVe siècle, mais a conservé le plan basilical primitif d'une nef aux vastes dimensions, construite pour une population nombreuse au temps où elle servait d'église paroissiale aux deux villages. Le vocable de l'église (Saint-Pierre) rappelle qu'elle fut possédée par l'abbaye de Luxeuil, dont les deux clés en sautoir sont visibles à la voute. L'intérieur a été restaurée par les habitants en 1984."
  • Lavoir-égayoir du Grand-Thon ; le panneau rédigé par l'association Saône-Lorraine nous indique :
"Ce bâtiment a été réhabilité en 2003-2004, grâce à l'action conjuguée: d'un chantier de sauvegarde du petit patrimoine par l'association intercommunale de la Saône Vosgienne, de bénévolat, du conseil général des Vosges, de la commune. Cet édifice fut érigé en 1846 par 3 tailleurs de pierre locaux : François et Clément Mougin de Lironcourt et Nicolas Poirson du Grand-Thon, en un lieu-dit "les Roises" évoquant la culture du chanvre dont le rouissage exigeait la présence d'eau. Il assurait une quadruple fonction, d'où son aspect monumental : abreuvoir pour le bétail, fontaine pour les gens, égayoir pour baigner les pattes des animaux (chevaux surtout) et lavoir couvert ; et ceci jusqu'en 1960 date d'arrivée de l'adduction d'eau qui le plonge dans une longue léthargie. La fontaine, selon l'expression courante, constitue un point de rencontre incontournable des bêtes et des gens, un lieu privilégié de la vie sociale de la communauté villageoise. Le lavoir est un lieu exclusivement féminin, où les paysannes, lavandières à leurs heures, discutent entre elles de leurs joies et de leurs misères dans la succession des travaux et des jours... Eau glacée des bassins en hiver, bras rompus par le maniement du battoir et de la brosse, humidité, mais aussi éclats de rire, complicités, échanges aigres, silences hostiles... si les murs pouvaient dire tout ce qu'ils ont entendu, ils nous livreraient tant d'histoires, de toutes ces histoires qui constituent la Grande Histoire. Le lavoir des Roises, sa jeunesse retrouvée, contribue ainsi à l'enrichissement du patrimoine de notre pays."
  • Fontaine métallique de l'église
Elle se trouve sur la place de l'Église, en plein centre du village.
  • Fermes et maisons d'ouvriers (XVIIe siècle au XIXe siècle)
Beaucoup de maisons du village présentent de beaux encadrements de portes et fenêtres. Certaines ont conservé sur leur façade des éléments des XVIIe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle. On peut voir notamment les maisons du 24 rue des tTlleuls, 61 rue des Crés ou 226 rue de l'église (voir photos ci-dessous)
  • Oratoire du chêne de la Vierge (au sud-ouest du village) ; le panneau rédigé par l'association Saône-Lorraine nous indique :
"Le Chêne de la Vierge, le plus ancien sujet de la forêt des Thons. Vieux de plusieurs siècles, ce chêne a toujours été un repère, une halte, un reposoir pour les processions, une référence pour les habitants des deux Thons et particulièrement pour ceux du Grand-Thon. La forêt communale était autrefois banale et si les habitants y avaient des droits d'usage (eux-mêmles bien cantonnés), les seigneurs y maintenaient une police stricte et dure. En 1581, Jean du Châtelet rappelait dans son dénombrement: "tous les grands bois des Thons qui sont de haute futaie nous appartiennent en tout droit, possession et autrement; lesquels peuvent contenir onze cent vingt-deux arpents ou environ, joignant aux bois d'usage des habitants desdits Thons d'une part, et le finage d'Ainvelle et desdits Thons d'autre part, et sont lesdits bois bien abornés et limités à présent, entre Nous et ceux d'usage desdits habitants. Auxquels bois n'est loisible ni permis à aucun habitant desdits Thons, de quelle qualité et condition qu'ils soient, d'y pouvoir couper, faire couper, ni amener bois d'iceux, tant vifs, morts, gros, que petits, ni tombés par terre, sinon sous le danger de payer soixante sols. Et quant aux forains (étrangers), y étant trouvés de jour, sont amendables de cinq francs, avec confiscation des chariots et harnachements, à nous seuls appartenant." Et Jean du Châtelet terminait: "Nous appartient le reste de tous les autres bois assis au finage des deux Thons, en tout droit de propriété et justice; et aux habitants desdits Thons, leur appartient en tout droit d'usage pour par eux en jouir et user en bons pères de famille; et toutes les fois qu'aucun desdits habitants y seront trouvés, coupant et chargeant en temps de défense sont tenus de payer l'amende de trois sols, à nous appartenant, et encore certaine livre de cire applicable à la Fabrique des églises desdits deux Thons." Ce chêne de la Vierge est le témoin des temps anciens où les habitants usaient sans abuser, mais aussi où le droit coutumier était le seul à être connu et appliqué, au profit des seuls seigneurs du village."

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis-Jacques Le Paige, officier au service de la Lorraine[24].

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé aux 1 et 4 d’or à trois bandes de gueules et aux 2 et 3 d’azur à la croix d’or cantonnée de dix huit billettes du même cinq dans chaque canton du chef et quatre dans chaque canton de la pointe[25].
Commentaires : Ce sont les armes de Guillaume de Saint Loup et Jeanne de Choiseul qui fondèrent le prieuré et firent construire le château. Ce blason est gravé dans une pierre de l'église couventuelle des Thons.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique des Thons » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « la Saône »
  2. Sandre, « le ruisseau Haut Fer »
  3. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Les Thons et Venisey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Venisey », sur la commune de Venisey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Venisey », sur la commune de Venisey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Archives départementales des Vosges
  22. a et b « Couvent des Cordeliers (ancien) », notice no PA00107304, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Marjorie Lafon, « Fermeture des écoles rurales : pris au piège, contraint ou désabusé, des maires expliquent leur décision », sur Libération, (consulté le ).
  24. « Biographie de Louis-Jacques Le Paige », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  25. GASO - Banque du blason - 88471.