Les Révoltés de l'île du Diable

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Les Révoltés de l'île du Diable

Titre original Kongen av Bastøy
Réalisation Marius Holst
Scénario Dennis Magnusson
Eric Schmid
Mette M. Bølstad (histoire)
Lars Saabye Christensen (histoire)
Acteurs principaux
Sociétés de production Spillefilmkompaniet 4 1/2
Pays de production Drapeau de la Norvège Norvège
Drapeau de la Pologne Pologne
Drapeau de la Suède Suède
Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 115 minutes
Sortie 2010

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Révoltés de l'île du Diable (titre original : Kongen av Bastøy) est un film norvégien, en coproduction avec la Pologne, la Suède et la France, réalisé par Marius Holst, sorti en 2010 en Norvège et en 2011 en France.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Hiver 1915. Erling le dur et Ivar le tendre, deux jeunes, arrivent au centre de correction, situé sur une île qui lui est dédiée. Ils vont se trouver confrontés à une direction redoutable et vicieuse.

Le personnage principal est Erling âgé de 17 ans (joué par Benjamin Helstad) envoyé à l'Île du Diable à la fin de l'automne. Il y rencontre notamment Olav (Trond Nilssen), déjà pensionnaire depuis six ans, Ivar (Magnus Langlete), Øystein (Morten Løvstad) et autres jeunes "délinquants" norvégiens. Le lieu est administré d'une main de fer par un directeur autoritaire (Stellan Skarsgård) ; il est secondé par l’impitoyable Brahem (Kristoffer Joner). Sauront-ils résister ? Parviendront-ils à s'enfuir ?

Contexte historique[modifier | modifier le code]

Le , 30 à 40 garçons de la maison de redressement de Bastøy dans le fjord d'Oslo, s’unissent à quatre copains qui venaient de s’échapper. La bande de garçons, armés de pierres et d'outils agricoles, refuse de travailler, coupe le téléphone, incendie la grange. Le personnel, les enseignants et trois agents de police ne parviennent pas à calmer l’émeute, et sont repoussés vers le quai.

Finalement, plus de cent fusiliers marins armés interviennent appuyés d'un cuirassé, deux hydravions et deux sous-marins de la base navale de Horten. Plusieurs des garçons échappés dans la forêt se rendent finalement. Selon l’un des enquêteurs arrivés sur place, c’est un stagiaire de 18 ans de Kristiania, qui fut derrière l'agitation. Tout rentrera donc dans l'ordre.

Récit dramatisé des conditions de travail et de vie sur l'Île du Diable, le film illustre la plus grande révolte qui s’y est produite contre la brutalité et l'injustice.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Tous publics avec avertissement.

Distribution[modifier | modifier le code]

Source et légende : Version française (V. F.) sur led’AlterEgo (la société de doublage[1]) et selon le carton de doublage.

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Le film a été tourné en Estonie, pendant 54 jours[2].

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Les Révoltés de l'île du Diable
Score cumulé
SiteNote
Rotten Tomatoes 94 %[3]
AlloCiné 3.5 étoiles sur 5[4]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 94 % d'opinions favorables pour 48 critiques[3].

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,55 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 11 titres de presse[4].

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le titre norvégien original du film, Kongen av Bastøy, signifie « le roi de Bastøy », tel que se qualifie lui-même, vers la fin de l'histoire, le personnage principal Erling, le harponneur rebelle.
  • Seuls Stellan Skarsgård (le directeur du centre), Kristoffer Joner (le surveillant) et Ellen Dorrit Petersen (la femme du directeur) sont des comédiens professionnels. Tous les jeunes interprètes du film sont des débutants, dont certains ont vraiment séjourné en prison[2].
  • 14 langues différentes étaient parlées sur le plateau.
  • Il s'agit du quatrième long-métrage du norvégien Marius Holst.
  • Le centre de détention de Bastøy, créé en 1900, est resté dans une discipline très stricte jusqu'en 1953, puis il est transformé en prison en 1970. Cette prison est maintenant un lieu d'expérimentation pour devenir la « première prison écologique au monde ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche de doublage V. F. du» sur Alterego75.fr, consulté le 15 juin 2013
  2. a et b Fiche Allociné Anecdotes de tournage
  3. a et b (en) « Les Révoltés de l'île du Diable (2010) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  4. a et b « Les Révoltés de l'île du Diable - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]