Les Aubes de Moscou

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Les Aubes de Moscou
Auteur Lev Nikouline
Pays Russie
Genre Roman
Version originale
Langue Russe
Titre Мocкoвcкиe зopи
Date de parution après 1954, date imprécise
Version française
Traducteur Constantin de Grunwald
Éditeur Editions en Langues étrangères
Lieu de parution Moscou
Nombre de pages 825

Les Aubes de Moscou est un roman de Lev Nikouline.

Résumé[modifier | modifier le code]

Piotr Constantinovitch Artémiev est médecin à Moscou sous le règne d'Alexandre III. Il est appelé à être un grand universitaire comme Ostroumov[1] ou Zakharine[2]. Il rencontre au Bolchoï Assia, ils ont un fils : Nikolai (Kolia). Lors d'une soirée, Piotr Artémiev porte un toast à l'ouverture d'un Institut médical féminin et plaide pour l'ouverture des études supérieures aux femmes. Ce geste mal compris lui vaut d'être expulsé et placé sous surveillance en Russie méridionale.

Son fils, devant les injustices qu'il rencontre, se tourne progressivement vers l'idée communiste par Iavorski, répétiteur de son école.

Analyse[modifier | modifier le code]

Ce roman peut être considéré comme un roman de propagande communiste car il donne une vision simple de l'engagement politique : la vision des misères conduirait « nécessairement » à l'engagement communiste.

Toutefois, on ne peut pas le réduire à cet aspect car le récit de la vie quotidienne en Russie par un auteur qui a vécu la période pré-révolutionnaire est un témoignage historique intéressant.

Anecdote[modifier | modifier le code]

Maurice Thorez avait ce livre dans sa bibliothèque[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Universitaire moscovite. Il travaille notamment sur le Cercopagis pengoi.
  2. Il travaille sur la syphilis
  3. Fonds Thorez