Les Aillons-Margériaz

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Aillons-Margériaz
Vue aérienne de la station.
Le Margériaz vu depuis le haut des pistes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Localité Aillon-le-Jeune
Site web www.lesaillons.com
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 35″ nord, 6° 03′ 44″ est
Massif Bauges
Altitude 1 000 m
Altitude maximum 1 820 m
Altitude minimum 945 m
Ski alpin
Domaine skiable Aillon-Station Margériaz (1400/1000)
Remontées
Nombre de remontées 16 (11/5)
Téléphériques 0
Funitels et funiculaires 0
Télécabines 0
Télésièges 3 (1/2)
Téléskis 13 (9/4)
Fils neige 3 (1/2)
Débit 15 740 (8 825 / 6 915) (personnes/heure)
Pistes
Nombre de pistes 39 (23/16)
Noires 4 (2/2)
Rouges 7 (3/4)
Bleues 19 (13/6)
Vertes 9 (5/4)
Total des pistes 39 km
Installations
Nouvelles glisses
1 snowpark : le Ludik Park
Ski de fond
Nombre de pistes 4
Noires 1
Rouges 1
Bleues 1
Vertes 1
Total des pistes 19,5 km
Neige artificielle
Canons 2 courtes pistes
Géolocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Les Aillons-Margériaz
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Les Aillons-Margériaz

Les Aillons-Margériaz est une station de sports d'hiver située sur la commune d'Aillon-le-Jeune, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La station s'étend sur deux sites, Aillons-Margériaz 1000 sur le mont Pelat et Aillons-Margériaz 1400 sur le mont Margériaz, dans le massif des Bauges entre Chambéry et Annecy.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le domaine des Aillons-Margériaz est composé de deux sites, Aillon-Station et Le Margériaz, séparés d'environ 12 km. Chaque station est située sur un versant différent, le versant nord du mont Pelat pour la première et le versant est du mont Margériaz pour la seconde.

Les montagnes élancées, le savoir-faire et l’architecture locale, donnent un caractère authentique à ce village riche de traditions.

Accès à la station[modifier | modifier le code]

Au cœur du parc naturel régional du massif des Bauges, à proximité des agglomérations de Chambéry, d'Aix-les-Bains et d'Annecy et à 1h30 par autoroute depuis Lyon, la station-village des Aillons-Margériaz permet la pratique du sport au sein d'un village bauju typique.

Nom de la station[modifier | modifier le code]

Le nom de la station provient de la réunification de deux stations indépendantes mais situées sur la même commune (Aillon-le-Jeune). Le premier site du nom d'« Aillon-Station » est devenu « Aillon-Margériaz 1000 » et le second site qui était le stade de neige du Margériaz est devenu « Aillon-Margériaz 1400 ». Ce changement de nom était devenu quasi obligatoire du fait que la montagne du Margériaz a donné son nom a un immeuble, une rue, un hôtel, une auberge et même un fromage.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les activités dédiées à la neige et aux sports d'hiver sont lancées par le conseil municipal de la commune d'Aillon-le-Jeune en 1964[1]. Les premières installations à voir le jour sont un téléski et un téléski à câble bas ou « fil neige »[1] au lieu-dit de la Correrie à l'est du chef-lieu, à l'emplacement de l'actuelle station d'Aillon[2].

En 1980, un nouveau domaine skiable voit le jour sur les pentes orientales du mont Margériaz, lequel donne son nom à l'actuelle station du Margériaz. À l'origine, il s'agit de la création d'un stade de neige, mais la seconde station va progressivement se développer dans l'esprit d'une station destinée aux familles et d'apprentissage du ski pour des élèves de Savoie[2].

Dix ans plus tard, alors que les sommets du mont Pelat et du mont Margériaz sont devenus accessibles en télésiège et téléskis dans chacune des deux stations, celles-ci se regroupent en un unique domaine skiable « Les Aillons-Margériaz » exploité par la Société d'économie mixte (SEM) des Bauges[2].

En 2012, Aillon-Station fait l'objet d'un audit en raison de fréquentes difficultés financières, lequel préconise le démantèlement de quatre remontées mécaniques[2]. La création de l'association Les Amis du Val d'Aillon par les habitants secondaires de la station afin d'empêcher sa fermeture définitive, qui n'est en 2015 plus prévue[3].

En , la station des Aillons-Margériaz fête officiellement ses 50 ans autour d'animations, de jeux, et d'un accès libre et gratuit à Aillon-Station le samedi [1].

Au cours de l'hiver 2015-2016, Aillon-Station devient "Aillons-Margériaz 1000" et Le Margériaz devient "Aillons-Margériaz 1400"[4].

La station[modifier | modifier le code]

Promotion et positionnement[modifier | modifier le code]

La station a obtenu plusieurs labels « Station village » ; « Site nordique » et « Nouvelles glisses »[5].

La station[modifier | modifier le code]

Le domaine skiable est généralement exploité de la mi-décembre à début avril. Un skibus payant relie les deux stations entre elles, entre 2 et 4 fois par jour selon le mois de l'hiver.

Aillon-Station / Aillons-Margériaz 1000[modifier | modifier le code]

Aillon-Station en automne.
Aillon-Station en automne.

Situé entre 1 000 et 1 540 m d'altitude sur les pentes du mont Pelat (1 543 m), il compte 17 km de pistes[3].

Le Margériaz / Aillons-Margériaz 1400[modifier | modifier le code]

Piste de ski sur la crête du Margériaz.
Piste de ski sur la crête du Margériaz.

Situé entre 1 400 et 1 845 m d'altitude, sur les pentes du mont Margériaz (1 853 m), le site est le plus grand des deux. Les remontées mécaniques y ont toutes été construites entre les années 1980 et 1990.

Les 4 pistes de ski de fond s'y trouvent.

Les pistes sont tracées en partie au-delà de la limite de la forêt.

Hébergement et restauration[modifier | modifier le code]

En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 3 735 lits touristiques répartis dans 642 établissements[Note 1]. Les hébergements se répartissent comme suit : 137 meublés ; 1 établissement d'hôtellerie de plein air ; 3 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 5 refuges ou gîtes d'étape et 2 chambres d'hôtes[6].

Les activités[modifier | modifier le code]

Période hivernale[modifier | modifier le code]

La station propose un parcours de chiens de traîneaux, la pratique du parapente et du ski joëring, et plusieurs itinéraires raquettes. Mais aussi, pendant les vacances scolaires, des descentes aux flambeaux, et divers évènements tels que la Gliss’Gourmande ou le trail sur neige « La Fée Blanche ».

Période estivale[modifier | modifier le code]

Piste de ski re-végétalisée à 1 450 m.

Au cœur du Parc naturel régional du massif des Bauges, la station propose 2 sentiers botaniques, sur les flancs du mont Margériaz (Le sentier des Tannes et Glacières du Margériaz et Le sentier des orchidées), 8 balades et 3 randonnées. D'autres activités, comme le parapente, la spéléologie ou encore la présence d'une Via Ferrata, sont aussi proposées.

Le projet de Grand Chambéry[modifier | modifier le code]

En raison d'une gestion incertaine, la station a nécessité une aide financière. Le Grand Chambéry s'est proposé de reprendre le contrôle de la station Aillons-Margériaz. Désormais, Grand Chambéry est le seul décideur des investissements sans besoin du consentement des communes.

Les différents aménagements envisagés par Grand Chambéry sont :

  • démantelé le télésiège du Mont Pelât (Aillon Margériaz 1000) ;
  • raccourcir le téléski du Golet au profit du tkd (téléski à perches débrayables) de l’agneau (Aillon Margériaz 1400) ;
  • supprimer Le tkd de l’alpage. (Aillon Margériaz 1400) ;
  • développement d’activités hors saison sur Aillon Margériaz 1000 ;
  • supprimer les pistes rendues inaccessibles à cause du déplacement du TSF4 du Mont Pelât et les transformer en pistes de ski de randonnée[7].

2 téléskis ont déjà été supprimés : le tkd du guilloté et le tkd du cabri[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Le Dauphiné libéré, « Aillon-le-Jeune : pour ses 50 ans, la station sera gratuite samedi 31 janvier », sur ledauphine.com, (consulté le )
  2. a b c et d Linh-Lan Dao, France 3 Alpes, « En Savoie, la station de ski des Aillons-Margériaz fête ses 50 ans: joyeux anniversaire! », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
  3. a et b France Bleu Pays de Savoie, « Savoie : ski gratuit ce samedi à Aillon », sur francebleu.fr, (consulté le )
  4. « Le village, Aillons-Margériaz 1000 m et 1400 m », sur www.lesaillons.com (consulté le )
  5. « Aillons-Margériaz », sur site france-montagnes.com (consulté le ). France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France.
  6. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté le ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
  7. « Centre hospitalier de Chambéry / Chambéry hospital centre », dans Brunet Saunier Architecture, Birkhäuser, (ISBN 978-3-0346-0816-9, lire en ligne), p. 155–164
  8. « Aillons-Margériaz - Station de ski familiale en Savoie », sur www.lesaillons.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]