Nahum Eitingon

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Nahum Eitingon
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Allégeance
Formation
Faculté spéciale de l'Académie militaire Frounzé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique
Arme
Grade militaire
Major général (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Lieu de détention
Distinctions
Vue de la sépulture.

Nahum Isaakovitch Eitingon, ou Naum Isaakovič Ejtingon (russe : Наум Исаакович Эйтингон, hébreu : נחום אייטינגון), aussi connu sous le nom de Leonid Aleksandrovitch Eitingon (russe : Леонид Александрович Эйтингон)[1], né le à Chklow et mort le à Moscou, est un agent des services de renseignements soviétiques (Tcheka, Guépéou puis NKVD). Il est entre autres connu pour avoir engagé Ramón Mercader qui deviendra l'assassin de Léon Trotski, en 1940.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nahum Eitingon a fait un parcours classique de futur cadre du KGB, la Tcheka, l'Académie militaire de l'Armée rouge puis il a été envoyé en missions dans plusieurs pays, la Turquie, les États-Unis, etc. Il parlait plusieurs langues et est resté très influent dans le régime soviétique jusqu'à la vague antisémite de 1951.

A cette date il est arrêté, torturé et accusé d'activités antisoviétiques. Libéré après la mort de Staline en 53, il est de nouveau incarcéré quelques mois plus tard après la chute de Beria, car considéré comme proche de ce dernier. Il sera libéré en 1964, après l'arrivée au pouvoir de Léonid Brejnev.

Il meurt en 1981, et sera réhabilité en 1992 par la Cour suprême russe, après la chute de l'Union Soviétique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Наум Исаакович Эйтингон, генерал-майор НКВД, Ekho Moskvy (Moscow Echo) 06.09.2009: Interview of Nikita Petrov by Evgueni Kisseliov (en russe) - "As his immediate superior for many years, General Pavel Sudoplatov, recalled that, in the Lubianka, Eitingon was known among his friends as Leonid Aleksandrovich; already in the 1920s, almost all Jewish Chekists took Russian names so as not to emphasize their national origin."

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mary-Kay Wilmers : Nous les Eitingon, Editeur : Liana Levi, 2013, (ISBN 2867466989)
  • Mikhail Reshetnikov : Deux Eitingon, in "Topique", Pensée, politique et engagement, N0 124, Ed.: L'Esprit du Temps, (ISBN 2847952462)
  • (en) Katamidze, Vyacheslav 'Slava': Loyal Comrades, Ruthless Killers: The Secret Services of the USSR 1917–1991, Lewis International, Inc.; 2003; (ISBN 978-1-930983-23-6); pp. 74–85, 91, 99, 103, 115, 126–129, 133, 136, 145–146, 155–156

Liens externes[modifier | modifier le code]