Legrand (entreprise)

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Legrand
logo de Legrand (entreprise)
Logo Legrand.
illustration de Legrand (entreprise)
Siège social à Limoges.

Création 1860
Fondateurs Frédéric Legrand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : LR
Slogan Spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment
Siège social Limoges
Drapeau de la France France
Direction Benoît Coquart (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs Benoît CoquartVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Infrastructures électriques et numériques du bâtiment résidentiel, tertiaire et industriel
Produits Appareillage électrique (prises et interrupteurs), protection (disjoncteurs, tableaux électriques), cheminement de câbles, VDI, domotique, automatismes d'éclairage, éclairage de sécurité...
Filiales Plus de 100. En France : Groupe Arnould, Cablofil, Sarlam, Ura, Alpes Technologies, Intervox Systèmes
Effectif 38 200 personnes (2021)
SIREN 758 501 001
TVA européenne FR01421259615[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web legrandgroup.com

Capitalisation 22,0 milliards d'€ ()[2]
Fonds propres 5,7 G ()[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires en augmentation 8,3 milliards d'€ (2022)[3]
+19 %
Bilan comptable 14 G ()[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net en augmentation 1,0 milliard d'€ (2022)[3]
+11 %

Legrand est un groupe industriel français historiquement implanté à Limoges dans le Limousin et un des leaders mondiaux des produits électroniques et systèmes pour les installations électriques.

Legrand n'a cessé de croître grâce à plus de 140 acquisitions ciblées partout dans le monde pour devenir un des leaders mondiaux de l'appareillage électrique, avec plus de 215 000 références de produits, des implantations dans 90 pays et des ventes dans 180 pays en 2017 sur les cinq continents. En 2011, Legrand est numéro un mondial des prises et interrupteurs avec 20 % du marché mondial et numéro un mondial du cheminement de câbles (15 % du marché mondial) et réalise 76 % de son chiffre d'affaires à l'international (35 % dans les pays émergents).

Proposant des produits au grand public comme aux professionnels de la construction, le groupe propose également des produits haut de gamme au design recherché. Legrand développe aussi ses offres autour du développement durable (par exemple avec une offre de protection pour installations photovoltaïques) et de la domotique (avec ses produits pour maisons connectées).

Legrand est l'une des deux seules entreprises du CAC 40, avec Michelin, implantée à Clermont-Ferrand, à conserver son siège hors d'Île-de-France[5].

Historique[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

L’origine de l’entreprise remonte à 1865 avec l’installation par Henri Barjaud de Lafond et Léonard Clidasson, marchands de bois, d’un atelier de porcelaine de Limoges, route de Lyon à Limoges (France)[6]. L'usine est reprise en 1904 par Frédéric Legrand, qui donne son nom à la société. En 1919, Legrand s'associe avec Jean Mondot, artisan de Limoges qui avait monté à Exideuil une petite usine d'interrupteurs utilisant du buis et de la porcelaine. À cette époque, avant l'apparition du plastique, la porcelaine est le meilleur isolant connu. En 1944, l'affaire est reprise par Édouard Decoster et son beau-frère Jean Verspieren, qui diversifient progressivement la fabrication dans le matériel électrique[7].

Développement et ouverture à l'international[modifier | modifier le code]

En août 1949, après l'incendie de l'usine, Verspieren et Decoster prennent la décision d'abandonner la production de porcelaine de table et de se concentrer sur la seule production d'appareillages électriques[8]. Très rapidement, l'entreprise élargit sa gamme de produits avec des équipements de protection électrique (coupe-circuit, disjoncteurs…), de cheminement de câble (goulotte, moulure électrique…) et d'éclairage de sécurité.

En 1966, Legrand ouvre sa première implantation hors de France en Belgique[9]. Legrand réalise sa première introduction en bourse en 1970 à la Bourse de Paris, puis fera partie du CAC 40 lors du lancement de ce dernier en 1988.

Le développement se poursuit hors d'Europe en 1977 avec le rachat de Pial au Brésil[9]. En 1980 et 1982, Arnould et Planet-Wattohm rejoignent le groupe. En 1984, la première implantation aux États-Unis est réalisée avec le rachat de Pass & Seymour[9]. 1989 est marquée par l'acquisition de Bticino, le leader italien du matériel électrique[9]. Baco et Tenby sont acquis en 1992[10], Kontavill en 1993, RTGamma en 1995.

En 1991, Legrand met l'accent sur le design en créant une structure spécialisée et intégrée dans le processus de développement des produits. En 1996, Legrand renforce sa présence dans les pays émergents avec l'acquisition de Fael en Pologne, Luminex en Colombie, The Watt Stopper aux USA et MDS en Inde[9]. En 1997 et 1998, Legrand rachète URA-Saft et Ortronics, un des leaders américains du câblage structuré et du VDI[9]. En 2000, Legrand acquiert Wiremold aux États-Unis, ce qui permet au groupe de doubler de taille dans ce pays, ainsi que Quintela et Tegui en Espagne et Lorenzetti au Brésil[9]. En 2005, Legrand prend possession de ICM GROUP et de ses marques KZ et Cablofil, qui était leader mondial du chemin de câbles en fil[9].

OPE de Schneider Electric[modifier | modifier le code]

En 2001, Legrand est sujet à une offre publique d’échange d’actions (OPE) amicale de Schneider Electric sur la totalité de son capital. Un veto de la Commission européenne en raison d'un risque de distorsion de la concurrence, fait échouer la transaction. L'échange d'actions ayant été effectué, Schneider se voit contraint de revendre la totalité des actions Legrand.

Poursuite de l'internationalisation au XXIe siècle[modifier | modifier le code]

En 2003, la totalité des actions de Legrand est rachetée par Kohlberg Kravis Roberts & Co. (KKR) et Wendel Investissement. Legrand est alors retiré de la bourse.

En 2006, Legrand retourne en bourse avec 20 % du capital soit 57,7 millions de nouvelles actions pour un supplément de capital d'un milliard d’euros. Kohlberg Kravis Roberts & Co. et Wendel Investissement restent actionnaires majoritaires avec 30 % des parts chacun, 16 % pour les actionnaires minoritaires et 5 % pour le management et les salariés. Fin 2006, les actionnaires minoritaires (banques et institutionnels) revendent leur participation via un placement privé institutionnel accéléré portant ainsi le flottant à 35 % du capital et augmentant ainsi la liquidité du titre.

En 2006, l'année est marquée par l'acquisition de la division appareillage électrique de TCL Chine (numéro un chinois) et de Shidean, leader chinois des portiers audio et vidéo. La même année, Legrand acquiert Vantage Controls, spécialiste américain du contrôle d'éclairage[9].

En 2007, Legrand acquiert HPM, numéro deux australien de l'appareillage électrique ; ainsi que Kontaktor, leader russe des disjoncteurs de puissance. La même année Legrand rachète MACSE, le leader mexicain du chemin de câbles, UStec, spécialiste américain des réseaux résidentiels, TCL Wuxi, spécialiste chinois des disjoncteurs modulaires, et Alpes Technologies (Annecy, France), spécialisé dans la compensation d'énergie et la mesure[9].

En 2008, le pacte d'actionnaire prend fin entre KKR et Wendel Investissement. Les rumeurs sur un éventuel rachat de Legrand par un concurrent (Siemens, ABB ou General Electric) se multiplient. En , KKR et Wendel Investissement décident de reconduire leur pacte d'actionnaire jusqu'en 2012.

Toujours en 2008, Legrand acquiert PW industries, spécialiste américain du chemin de câbles ; HDL, numéro un brésilien du contrôle d'accès résidentiel (interphones) ; Estap, leader turc des armoires VDI (Voix Données Images) et Electrak, spécialiste britannique de l'alimentation du poste de travail par le sol[9].

En 2009, à l'instar de toute la filière électrique, Legrand est fortement touché par la crise économique et affiche une chute de 15,6 % (à 3,6 milliards d'euros) de son chiffre d'affaires (CA). Le groupe parvient néanmoins à maintenir son niveau de marge opérationnelle à 17,6 % contre 17,7 % en 2009[11].

Le retour de la croissance pour l'entreprise arrive dès 2010. Le CA est en hausse de 8,7 %, le résultat opérationnel fait un bond de 35,5 % et le bénéfice net de 44,3 % à 418,3 millions d'euros. La marge opérationnelle du groupe affiche un niveau jamais atteint auparavant : 20,2 %[12]. La même année est créé EV PLUG alliance entre Legrand, Schneider Electric et Scame (Italie) pour créer un standard commun et dominant en Europe pour les systèmes de rechargement de véhicules électriques. Les acquisitions reprennent également cette année avec le rachat de Inform en Turquie (leader des alimentations sans interruption, ASI) et de Indo Asian Switchgear en Inde (spécialiste des disjoncteurs modulaires). En est effectué le rachat de l'italien Meta System Energy, spécialiste des ASI.

En 2011, Legrand a procédé à sept acquisitions pour un total de 300 millions d'euros de CA additionnel. En , a lieu le rachat de la société Intervox Systèmes, leader français de l'assistance à l'autonomie pour les personnes dépendantes. Le même mois a lieu le rachat de l'américain Electrorack, spécialiste des armoires VDI. En avril, Legrand renforce son exposition aux marchés émergents et au marché de l'énergie sécurisée avec l'acquisition de SMS, numéro un brésilien des ASI. En mai, le rachat de l'américain Middle Atlantic Products (520 employés et 107 millions de dollars de CA), société spécialisée dans les infrastructures numériques (armoires pour les applications audio et vidéo) permet à Legrand de renforcer sur ce créneau son offre auprès de clients dans l'hôtellerie et les centres de conférence. En décembre Legrand ouvre à Paris le premier showroom d’appareillage électrique haut de gamme, Le Lab by Legrand, situé au 38 rue du Bac, au cœur du triangle d’or du design et présentant les collections d'interrupteurs Arnould, Bticino et Legrand[13].

En 2011, KKR et Wendel Investissement se désengagent fortement du capital de Legrand en rabaissant leur part à 6 % chacun. Le flottant se monte à 84 % du capital. En décembre, l'action Legrand fait son retour au sein du CAC 40.

En , Legrand rachète Numeric UPS, leader Indien des ASI avec 80 millions d'euros de CA. Le même mois, Legrand rachète Aegide avec 35 millions d'euros de CA aux Pays-Bas, entreprise spécialisée dans les armoires VDI pour centre de données. Legrand réalise en 2012 35 % de ses ventes dans les marchés émergents. Legrand publie des résultats annuels 2011 conforme aux prévisions (hausse du CA de 9,2 % et un résultat net en hausse de 14,4 %) mais s'attend à une croissance organique proche de zéro pour 2012. La croissance ne devrait être assurée que par les acquisitions, ce qui devrait provoquer une baisse de la marge opérationnelle à environ 19 % du CA (contre 20,2 % en 2011).

En , KKR vend 4,8 % des titres de Legrand en sa possession (12 millions d'actions), le solde (1 %) devant également être revendu à court terme. Le flottant est à présent supérieur à 90 %.

En , Legrand acquiert l'entreprise britannique CP Electronics[14].

En , Legrand acquiert l'entreprise américaine Milestone AV technologie, spécialisée dans les installations multimédias, pour 1,2 milliard d'euros[15],[16]. Le même mois, Legrand acquiert Server Technology, une entreprise américaine pour un montant non dévoilé[17].

En , Legrand rachète Netatmo, spécialiste français de la domotique[18].

En , Legrand annonce l'acquisition d'Universal Electric, une entreprise américaine spécialisée dans les équipements électriques des serveurs et datacenters[19].

Au premier semestre 2019, Legrand réalise un bénéfice net de 6,5 % à 415 millions d'euros[20],[21].

En , Legrand et Netatmo lancent une serrure connectée dans le cadre CES Las Vegas 2020[22].

La crise économique liée à la pandémie de Covid-19 a affecté l'entreprise qui a vu son CA baisser de 7,9% en 2020 (atteignant 6,1 milliards d'euros)[23].

Le , l'entreprise annonce la signature d'un contrat de rachat d'actions avec un prestataire d'investissement. Ce contrat stipule un rachat d'un montant maximum de 1 200 000 titres entre le et le [24].

Administration[modifier | modifier le code]

  • François Grappotte (né en 1936 à Reims) PDG de 1983 à 2006, président du conseil d'administration de 2003 à 2006, président d'honneur du conseil d'administration depuis 2006.
  • Gilles Schnepp (né en 1958 à Lyon), président du conseil d'administration depuis , PDG de 2006 à 2018, embauché en 1989, HEC, ex-vice-président de la banque d'affaires américaine Merrill Lynch France.
  • Benoît Coquart (né en 1973), directeur général depuis , entré chez Legrand en 1997, a occupé les fonctions de directeur du Corporate Development, directeur de la stratégie et du développement puis directeur France de 2015 à 2018, membre du comité de direction depuis 2010 et du conseil d'administration depuis 2020.

Conseil d'administration[modifier | modifier le code]

Composition du conseil d'administration[25] :

Au , le Conseil d’administration est composé ainsi :

  • Angeles Garcia-Poveda (nationalité espagnole), présidente du Conseil d’administration[26] et membre du Comité de la stratégie et de la responsabilité sociétale, membre du Conseil d’Administration depuis 2012 en tant qu’Administratrice indépendante, puis Administratrice Référente depuis 2013, elle a été présidente du Comité des rémunérations, présidente du Comité des nominations et de la gouvernance et membre du Comité de la stratégie et de la responsabilité sociétale.
  • Olivier Bazil (nationalité française), administrateur de Legrand depuis 2002 et membre du Comité des nominations et de la gouvernance et du Comité de la stratégie et de la responsabilité sociétale.
  • Isabelle Boccon-Gibod (nationalité française), administratrice indépendante de Legrand depuis 2016 et membre du Comité d’audit et du Comité de la stratégie et de la responsabilité sociétale.
  • Christel Bories (nationalité française), administratrice indépendante de Legrand depuis 2012, présidente du Comité de la stratégie et de la responsabilité sociétale et membre du Comité d’audit.
  • Benoît Coquart (nationalité française), Directeur Général de Legrand depuis 2018.
  • Edward A. Gilhuly (nationalité américaine), administrateur indépendant de Legrand depuis le 30 mai 2018 et membre du Comité de la stratégie et de la responsabilité sociétale.
  • Philippe Jeulin (nationalité française), administrateur représentant les salariés depuis le 26 juin 2018.
  • Patrick Koller (nationalité franco-allemande), administrateur indépendant de Legrand depuis le 30 mai 2018 et membre du Comité des nominations et de la gouvernance.
  • Michel Landel (nationalité française), administrateur indépendant depuis le 29 mai 2019, et président du Comité des nominations et de la gouvernance.
  • Annalisa Loustau Elia (nationalité italienne), administratrice indépendante de Legrand depuis 2013 et présidente du Comité des rémunérations.
  • Éliane Rouyer-Chevalier (nationalité française), administratrice indépendante de Legrand depuis 2011, présidente du Comité d’audit et membre du Comité des rémunérations.
  • Gilles Schnepp (nationalité française), président du Conseil d'Administration de 2006 au 30 juin 2020, membre du Comité de la stratégie et de la responsabilité sociétale.

Actionnaires[modifier | modifier le code]

Au [27].

Norges Bank Investment Management 4,57%
MFS International. 3,78%
The Vanguard Group. 2,73%
Massachusetts Financial Services. 2,42%
Alecta Pension Insurance Mutual 2,32%
OppenheimerFunds. 1,47%
BlackRock Fund Advisors 1,37%
Allianz Global Investors. 1,13%
First Eagle Investment Management. 1,01%
Amundi Asset Management. 0,90%

Sites de production[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

En France, le groupe possède des sites de production répartis sur tout le territoire : plusieurs usines dans le fief historique du Limousin (dont Châlus, Chabanais, Confolens…), deux sites en Seine-Maritime (Malaunay et Fontaine-le-Bourg), deux sites en Isère (Saint-Marcellin et Pont-en-Royans), des sites à Annecy, Antibes (Sophia Antipolis), Pau, Lagord (près de La Rochelle), Sillé-le-Guillaume (Sarthe), à Strasbourg, à Pont-à-Mousson, au Creusot, à Belhomert (Eure-et-Loir près de Chartres), à Montbard (Côte-d'Or), à Senlis (Oise) et à Guise (Aisne). Le groupe dispose d'un centre de distribution international de 100 000 m2 à Verneuil-en-Halatte (Oise). En 2011, Legrand employait environ 6 500 personnes en France.

Hongrie[modifier | modifier le code]

Legrand possède un site de production à Szentes à la suite du rachat de Kontavill en 1993. Il est spécialisé dans la fabrication d'interrupteurs et de prises[28].

Portugal[modifier | modifier le code]

Legrand possède un site de production à Carcavelos. Ce site est destiné à la fabrication de matériel électrique, notamment de la gamme d'appareillage « Suno »[29].

Égypte[modifier | modifier le code]

Legrand possède un site de production à Sadat City dont 35% de la production était exportée en 2019[30].

Innovation[modifier | modifier le code]

Plus de 2 000 personnes travaillent dans les bureaux d'étude et de design de Legrand pour mettre au point des solutions nouvelles. Le groupe consacre chaque année près de 5 % de son chiffre d’affaires à la recherche et développement et détient plus de 4 000 brevets actifs. En 2011, les nouveaux produits ont représenté 38 % des ventes du groupe[31][source insuffisante].

En 2015, Legrand lance le programme Eliot, dont le nom est issu de la contraction d'électricité et d'IOT, qui a pour but d'accélérer le développement de son offre connectée. Ce programme doit permettre de faciliter la commande à distance et la maintenance de ses produits, notamment en ce qui concerne l'éclairage de sécurité, la domotique, l'efficacité énergétique ou la diffusion sonore[32]. Après avoir racheté Netatmo[33] en 2018, le groupe réalise désormais plus de 10 % de son chiffre d'affaires avec les objets connectés[réf. souhaitée]. L'offre domotique de Legrand s'étend des prises de courants aux portiers visiophones en passant par des systèmes d'éclairage professionnel, des équipements pour les centres de données et des thermostats connectés[34].

Filiales et coentreprises[modifier | modifier le code]

  • Aegide (2012 )
  • Alpes Technologies (2007 )
  • Anam (1999 )
  • Arnould (1980 )
  • Baco[10] (1992 )
  • Bticino (1989 )
  • Cemar (2006 )
  • Ceb (1999 )
  • CP Electronics (2016 )
  • Daneva (2012 )
  • Electrak (2008 )
  • Electrorack (2011 )
  • Estap (2008 )
  • Fael (1996 )
  • HDL (2008 )
  • HPM (2007 )
  • ICM Group (2005 )
  • Indo Asian Switchgear (2010 )
  • Inform (2010 )
  • Inovac (1974 )
  • Intervox (2011 )
  • Kontaktor (2007 )
  • Kontavill (1993 )
  • Lorenzetti (2000 )
  • Luminex (1996 )
  • Macse (2007 )
  • Martin & Lunel (1974 )
  • MDS (1996 )
  • Megapower (2011 )
  • Meta System Energy (2010 )
  • Middle Atlantic Products Inc. (2011 )
  • Netatmo (2018 )
  • Numeric (2012 )
  • NuVo Technologies (2012 )
  • On Q (2005)
  • Ortronics (1998 )
  • Pass & Seymour (1984 )
  • Pial (1977 )
  • Planet-Wattohm (1982 )
  • PW Industries (2008 )
  • Quintela (2000 )
  • RTGamma (1995 )
  • S2S UPS (2013 )
  • Sarlam (1977 )
  • Seico (2013 )
  • Shidean (2006 )
  • SMS (2011 )
  • Tegui (2000 )
  • Tenby (1992 )
  • The Watt Stopper (1996 )
  • TCL Building Technology (2005 )
  • TCL International Electrical (2005 )
  • TCL Wuxi (2007 )
  • URA-Saft (1997 )
  • UStec (2007 )
  • Van Geel (2004 )
  • Vantage (2006 )
  • Wiremold (2000 )
  • Zucchini (2005Drapeau de l'Italie Italie)

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Depuis 1968, le logo Legrand est composé de deux « L » (pour Legrand et Limoges) qui représentent un interrupteur avec ses deux fils d'arrivée et de sortie[35].

Mises en cause et controverses[modifier | modifier le code]

Proximité de Legrand avec la Russie dans le cadre du conflit avec l'Ukraine[modifier | modifier le code]

Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, Legrand maintient ses principales activités en Russie[36]. Dès le début, cette situation est dénoncée par un collectif de chercheurs de l'Université de Yale, le mouvement StopBusinessWithRussia de la fondation Destiny Ukraine[37] et l'avocat français, fondateur de l'ONG Sherpa, William Bourdon[38].

Le 25 janvier 2023, Le Groupe Legrand annonce son retrait de Russie qu'il motive par des "difficultés opérationnelles" liées au conflit en Ukraine, et une dépréciation d'actifs de 150 millions d'euros. Il indique "examiner les différentes options pour assurer un transfert de ses activités dans les meilleures conditions" sans toutefois fixer une échéance à ce retrait[39].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom LEGRAND (consulté le )
  2. « LEGRAND Cours Action LR, Cotation Bourse Euronext Paris - Boursorama », sur boursorama.com (consulté le ).
  3. a et b « Legrand frôle le milliard d'euros de bénéfice en 2022, confiant pour la suite », sur Le Figaro, (consulté le ).
  4. a et b (en) « Legrant 2021 Universal Registration Document »
  5. Marceau Taburet, « Limoges et Clermont-Ferrand vent debout contre la SNCF », sur lagazettedescommunes.com, (consulté le ).
  6. « Usine de porcelaine Duchatelet, puis Barjaud de Lafond, puis Vultury frères, puis Bétoule Legrand et Cie, puis F. Legrand et Cie, puis usine de construction électrique Legrand et Cie », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  7. R. Lacotte, « Legrand, un expansion remarquable », Norois, vol. 108, no 1,‎ , p. 555–570 (ISSN 0029-182X, DOI 10.3406/noroi.1980.3929, lire en ligne, consulté le )
  8. Patrice Herreyre, « En août 1949, un incendie ravageait l'atelier central de l'usine Legrand de Limoges », sur lepopulaire.fr, (consulté le ).
  9. a b c d e f g h i j et k Legrand, « Historique du groupe Legrand », sur legrand.fr (consulté le ).
  10. a et b Entreprise Baco
  11. « Legrand : résultats 2009 en baisse, retour à la croissance attendu courant 2010 », Le Point,‎ (lire en ligne)
  12. Benjamin Mallet, « Forte hausse des résultats 2010 de Legrand, optimisme pour 2011 », Reuters,‎ (lire en ligne)
  13. décembre 2011 : Legrand ouvre le Lab by Legrand, 1er showroom parisien d'appareillage électrique haut de gamme, sur le site lelabbylegrand.com
  14. Legrand acquiert la société CP Electronics en Grande-Bretagne
  15. « Legrand étend son empire aux Etats-Unis - France 3 Nouvelle-Aquitaine », France 3 Nouvelle-Aquitaine,‎ (lire en ligne)
  16. Legrand réalise le plus gros rachat de son histoire avec l’américain Milestone, Les Échos, 28 juin 2017
  17. Legrand rachète l'américain Server Technology, Le Figaro, 22 juin 2017
  18. https://netatmostatic.blob.core.windows.net/common-data-files/press/fr/releases/documents/Communique_Legrand_Netatmo.pdf
  19. « Legrand achète Universal Electric pour compléter son offre pour datacenters », sur L'Usine nouvelle, .
  20. « Legrand : bénéfice net en hausse de 6,5%, objectifs 2019 confirmés », sur FIGARO, (consulté le ).
  21. « Legrand : Hausse de 6,5% du résultat net semestriel », sur BFM Bourse, (consulté le ).
  22. Elsa Bembaron, « Legrand complète son offre pour la maison connectée avec Netatmo », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  23. « Legrand: Résultats en baisse en 2020, prévisions jugées prudentes », sur La Tribune (consulté le ).
  24. « Legrand : signature d'un contrat de rachat d'actions », sur Boursorama, (consulté le ).
  25. « Conseil d'administration - Legrand », sur legrandgroup.com (consulté le ).
  26. « Legrand porte une femme à la présidence de son conseil d'administration », sur Les Échos, (consulté le ).
  27. « LEGRAND : Actionnaires Dirigeants et Profil Société | LR | FR0010307819 », sur zonebourse.com (consulté le ).
  28. « Legrand se branche sur le marché hongrois », sur Les Échos, (consulté le ).
  29. (pt) « Legrand em Portugal », sur legrand.pt (consulté le ).
  30. (en) « Legrand company to expand activities in Egypt », sur EgyptToday, (consulté le ).
  31. « L'essentiel de Legrand », sur legrandgroup.com (consulté le ).
  32. Legrand peut-il concurrencer les géants de la "tech" avec ses produits connectés?, BFMTV, 9 juillet 2015
  33. Emmanuel Grasland, « Netatmo, la start-up de la maison intelligente, revendue à Legrand », sur Les Échos Executives, (consulté le ).
  34. « Les objets connectés dopent la croissance de Legrand », sur Les Échos, (consulté le ).
  35. « Historique du Groupe – Legrand », sur legrandgroup.com (consulté le ).
  36. (en) Jeffrey Sonnenfeld and Yale Research Team: Wiktor Babinski, Ricardo Barcelo, Yash Bhansali, Forrest Michael Bomann, Michal Boron, Katie Burke, Adriana Coleska, Samuel Choi, Drew D’Alelio, Kevin Grold, Hunter Harmon, Georgia Hirsty, Daniel Jensen, Mateusz Kasprowicz, Cate Littlefield, Maksimas Milta, Rémi Moët-Buonaparte, Christophe Navarre, Marina Negroponte, Camillo Padulli, Jeremy Perkins, Magdalena Rego, Nick Shcherban, Franek Sokolowski, Steven Tian, Ryan Vakil, Michal Wyrebkowski, Israel Yolou, and Steven Zaslavsky., « Yale CELI List of Companies Leaving and Staying in Russia », sur Université de Yale, (consulté le ).
  37. (en) SBWR et Destiny of Ukraine, « Legrand: a global specialist in electrical and digital infrastructure. A call to live up to high moral and ESG standards and exit the Russian market » [PDF], sur stopbusinesswithrussia.com, (consulté le ).
  38. Cécile Gauthier et Sébastien Laporte, « Legrand s'explique sur le maintien de son activité en Russie », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  39. OC et AFP, « Le groupe Legrand annonce son retrait de Russie, dépréciation de 150 millions d'euros », sur BFMTV, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]