Hector-Martin Lefuel

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Hector-Martin Lefuel
Buste de Lefuel dans sa sépulture familiale.
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Vue de la sépulture.

Hector-Martin Lefuel, né à Versailles le et mort à Paris le , est un architecte historiciste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un entrepreneur versaillais, Hector Lefuel est admis en 1829 à l'École des Beaux-arts, où il est l'élève de Jean-Nicolas Huyot. Lauréat du prix de Rome en 1839 avec un projet d'Hôtel de ville, il est pensionnaire de la Villa Médicis de 1840 à 1844. C'est à cette époque (1841) qu'il rénove le Palazzo Renai, le palais florentin des François Sabatier-Ungher[1].

À son retour en France, il ouvre un atelier et devint inspecteur de la Chambre des députés.

Après avoir mené des travaux au château de Meudon en 1848 et à Sèvres en 1852 (manufacture), il est nommé architecte du château de Fontainebleau, où il conçoit une nouvelle salle de théâtre (1853-1855).

Alors qu'il travaille à Fontainebleau, Lefuel est chargé de continuer les travaux du Louvre après la mort brutale de Visconti. Il achève l'ambitieux projet de ce dernier en lui donnant un caractère néo-baroque propre aux grands monuments du Second Empire.

C'est également lui qui est chargé à partir de 1861 par Napoléon III de mener à bien la nouvelle tranche de travaux de l'ensemble Louvre-Tuileries. Ce projet prend le nom de « Nouvelles Tuileries ». Hector Lefuel reconstruit le pavillon de Flore, ainsi que la partie ouest de la grande galerie, qui se compose de l'aile de Flore, du pavillon des sessions et des grands guichets.

Il sera chargé plus tard sous la Troisième République de construire le pendant de l'ensemble sud, au nord. Malheureusement, faute de financement, seuls seront reconstruits le pavillon de Marsan et l'aile Rohan. Le symétrique du pavillon des sessions et des grands guichets ne seront pas construits au nord.

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1855. Il repose au cimetière de Passy (Paris)[2].

Principales réalisations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Hilaire, « L'Autre rencontre : François Sabatier et l'art phalanstérien », dans Noël Barbe et Hervé Touboul, Courbet / Proud'hon : L'Art et le peuple, Besançon, éditions du Sekoya, , 144 p. (ISBN 2-84751-078-8 et 978-2-84751-078-2, OCLC 656514049, BNF 42220169, présentation en ligne), p. 53
    Catalogue de l'exposition présentée dans le cadre du projet culturel du Conseil général du Doubs « Pays de Courbet, pays d'artiste » et du projet d'ethnopôle « Arts et territoire » mené avec la DRAC de Franche-Comté, à la Saline royale d'Arc-et-Senans (4 juin-6 septembre 2010), organisée par le Musée Gustave-Courbet, le Conseil général du Doubs et la Saline royale d'Arc-et-Senans, Institut Claude-Nicolas Ledoux ; catalogue sous la direction de Noël Barbe et Hervé Touboul, en collaboration avec Frédérique Thomas-Maurin et Julie Delmas.
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue des Réservoirs », p. 336-337.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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