Lee Cooper

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Lee Cooper
logo de Lee Cooper
Logo de la marque Lee Cooper.
illustration de Lee Cooper
Magasin Lee Cooper à Wakefield
(Yorkshire de l'Ouest, Angleterre).

Création 1908 à East End sous le nom de Morris Cooper Factory[1].
Dates clés 1931 : Morris Cooper Factory devient M. Cooper Overalls
1989 : Dernière immatriculation
1945 : Harold Cooper lance Lee Cooper
2001 : Reprise par Matalan (en)
2005 : Rachat par Sun Capital Partners
2013 : Acquisition par Iconix Brand Group
Fondateurs Morris Cooper et Louis Maister
Forme juridique Filiale
Slogan Your best profile
Siège social Drapeau de l'Angleterre Shoreditch, East End,
Londres, Angleterre
Direction Andy Dunkley (Directeur)
Activité 4642Z - Commerce de gros d'habillement
Produits Jeans
Société mère Drapeau des États-Unis Iconix Brand Group
Effectif 165 employés
Site web Lee Cooper

Fonds propres 3 949 650 euros
Résultat net 1,4 million d'euros

Lee Cooper est une entreprise de confection textile anglaise, célèbre pour ses blue-jeans, filiale de la société américaine Iconix Brand Group. Le siège social et les bureaux de l'entreprise sont basés à Shoreditch, un quartier de la banlieue est de Londres (East End)[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Morris Cooper et son ami Louis Maister créent en 1908 à East End, la Morris Cooper Factory, une entreprise de confection de vêtements de travail pour les ouvriers.

En 1914, Morris Cooper fabrique les uniformes des soldats britanniques, qui seront réputés pour leur solidité.

En 1931, la société est renommée M. Cooper Overalls et commence la fabrication de salopettes en jean.

Puis en 1945, Harold, le fils du fondateur Morris Cooper, oriente l'entreprise vers une confection de vêtements communs, en s'appuyant sur la toile Denim, dont Lee Cooper est l'un des précurseurs. Il ajoute le nom de jeune fille de sa femme, Leigh, et choisit de simplifier l'orthographe pour la création de la nouvelle marque qui deviendra Lee Cooper. Le succès du denim est immédiat et dans les années 1960, la jeunesse anglaise adopte la marque : elle habille les stars, dont les Beatles et les Rolling Stones.

« Le rock, la désinvolture anglaise, la nature à l'état brut, les grands espaces, mais aussi l'univers urbain délimitent le territoire de la marque »[3].

Le , Lee Cooper est repris par le discounter anglais Matalan (en) pour un montant de 45 millions de livres [4].

Pour l'été 2012, Lee Cooper lance une nouvelle gamme « kids » en ouvrant son univers aux filles et aux garçons de 4 à 14 ans.

Identité visuelle (logo)[modifier | modifier le code]

Rachat par Sun Capital Partners[modifier | modifier le code]

Le 5 mai 2005, le fond d'investissements américain Sun Capital Partners rachète Lee Cooper à Matalan. Le montant de la transaction est de 30,5 millions de livres sterling soit 45 millions d'euros[5]. La division française de Lee Cooper est quant à elle reprise par Vivat Holding B.V.

Peu de temps après, Lee Cooper France est placé en redressement judiciaire et son propriétaire Sun Capital Partners transfère la propriété de la division française de la marque à la société Doserno basée à Chypre[6],[7],[8]. S'ensuit une augmentation des droits de licence.

Cession à Iconix Brand Group[modifier | modifier le code]

En , Sun Capital Partners vend Lee Cooper au groupe américain Iconix Brand Group. Le prix de vente communiqué par Sun Capital Partners est de 65 millions d'euros.

Lee Cooper en Europe[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, Lee Cooper organisait sa production en 3 parties :

Usine Lee Cooper à Ras_Jebel (Tunisie)
Salle d'exposition Lee Cooper à Tomaszów Mazowiecki, Pologne
Usine Lee Cooper à Ras Jebel
Une paire de sneakers Lee Cooper

Sa distribution était organisée par pays, avec deux entrepôts un sur Marignane, pour réceptionner depuis les pays du Maghreb et l'autre dans la Vallée Saint-Ladre, à Amiens, pour ventiler en Europe de l'Ouest.

Aujourd'hui en France[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, le site de Saint-Ladre à Amiens est toujours distributeur pour la France. La société a eu un chiffre d'affaires en 2007 de 26,6 millions d'euros en France, pour un effectif de 165 personnes[11]. Il a quatre établissements et un résultat net de 1,4 million d'euros.

Lee Cooper France possède alors une très bonne trésorerie (20 millions €) qui sert au renflouement de sa maison mère anglaise. La marque ayant été transférée, les droits de licence augmentent considérablement.

Devant ces difficultés se répercutant sur la gestion de l'entreprise, la société est mise en liquidation judiciaire en 2010 avec le licenciement économique de 123 salariés[12]. Linda Textile (Paris) la reprend pour 500 000 € (fonds de commerce français, stock, matériel et droits de licence suisse et irlandais) et ne garde que 45 salariés[13].

Est créée la même année à Amiens, la société Lee Cooper France. Son chiffre d'affaires atteint en 2012 environ 15,5 M€ employant moins de 49 salariés[14].

Le , la cour d’appel d’Amiens crée un précédent en établissant la responsabilité du fonds d'investissements Sun Capital Partners dans le licenciement des salariés de Lee Cooper France[15].

Aujourd'hui, la marque est commercialisée en France par la société L Distrib (Paris)[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. Lee Cooper Company, cbinsights.com
  3. « Lancement de Lee Cooper Kids », Direct Montpellier Plus, 14 février 2012, no 1295, p. 11.
  4. Matalan buys Lee Cooper, the independent.co.uk, 20 juillet 2001
  5. Sun Capital expands in the UK with Lee Cooper, fnlondon.com 5 mai 2005
  6. « Comment Lee Cooper s'est usé vite », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  7. « Lee Cooper France en redressement judiciaire », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le )
  8. « Lee Cooper France repris a minima », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  9. Lee Cooper, « Présentation sur le site de l'entreprise » (consulté le )
  10. Annuaire des entreprises tunisiennes, « Lee Cooper Tunisie SA - Ras Jebel »
  11. Kompass, « Lee Cooper France » (consulté le )
  12. « LEE COOPER FRANCE », sur societe.com, (consulté le )
  13. « Lee Cooper France entre les mains de Linda Textile », sur usinenouvelle.com, (consulté le )
  14. « FRANCE LEE COOPER », sur societe.com, (consulté le )
  15. « Lee Cooper: un fonds d'investissement est reconnu responsable des licenciements », sur mediapart.fr, (consulté le )
  16. « Mentions légales », sur leecooper.fr (consulté le )