Le Palais

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Le Palais
Le Palais
L'entrée du port du Palais
devant la citadelle Vauban.
Blason de Le Palais
Blason
Le Palais
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Communauté de communes de Belle-Île-en-Mer
(siège)
Maire
Mandat
Tibault Grollemund
2020-2026
Code postal 56360
Code commune 56152
Démographie
Gentilé Palantins
Population
municipale
2 552 hab. (2021 en diminution de 1,05 % par rapport à 2015)
Densité 146 hab./km2
Population
agglomération
5 158 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 50″ nord, 3° 09′ 15″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 58 m
Superficie 17,43 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Le Palais
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quiberon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Le Palais
Liens
Site web lepalais.fr

Le Palais [lə palɛ] est une commune française située sur l'île de Belle-Île-en-Mer dans le département du Morbihan et la région de Bretagne.

C'est un port de pêche, de commerce et de plaisance bien abrité du vent.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Le Palais est l'une des quatre communes de l'île, la plus importante par sa population et son activité administrative et portuaire[1]. Situé sur la côte nord-est[2],[3], le bourg du Palais et ses trois bassins orientés vers l'est, sont établis dans une ancienne ria, bien abrités au nord par le rocher de la citadelle. Ses coteaux exposés au sud sont couverts de jardins où poussent des plantes méridionales : vignes, figuiers, châtaigniers, noyers, palmiers, bougainvilliers.

Les distances entre le bourg du Palais et les autres bourgs de l'île sont de : 4,5 km avec Bangor, 5,8 km avec Sauzon et 8 km avec Locmaria[4].

Le Palais est situé à une distance de 15 km de Quiberon, de 16 km avec Île-d'Houat, de 19 km avec Saint-Pierre-Quiberon et de 21 km avec Hœdic[4].

L'altitude de la commune varie de 0 à 58 mètres, sa superficie est de plus de 17 km2 (1 743 hectares)[5].

Climat[modifier | modifier le code]

Le bourg du Palais bénéficie d'un climat océanique, bien protégé des vents du nord-ouest par la falaise de la citadelle. Les amplitudes thermiques y sont encore moins marquées que sur la côte, le gel plus rare, les plantes méditerranéennes comme la vigne, le figuier ou le noyer prospèrent spontanément dans le vallon de Roserière.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bangor à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 680,8 mm[8],[9].

Transports publics[modifier | modifier le code]

Bateau desservant Le Palais: le Bangor.
Voitures débarquant du Vindilis.

Par mer (moteur)[modifier | modifier le code]

Pour accéder à Belle-île par Le Palais, il existe des liaisons maritimes régulière depuis Quiberon, notamment la ligne régulière historique de la Compagnie morbihannaise de navigation (SMN) dont l'exploitation est depuis 2008 confiée par le conseil général du Morbihan à la Compagnie Océane[10], filiale créée à cet effet par le groupe Véolia.

D'autres compagnies de navigation privées proposent l'été des liaisons maritimes régulières vers Le Palais depuis La Turballe (Navix-Compagnie de Îles), Port-Navalo, Vannes (Compagnie du Golfe, les Vedettes du Golfe).

Des bateaux taxis permettent aussi d'effectuer des traversées à la demande via Le Palais (Atmos'Air Marine, Tours des Îles).

Le canot de sauvetage de la SNSM peut être utilisé pour des liaisons en cas de mauvaise mer.

Par mer (voilier)[modifier | modifier le code]

Une liaison régulière par un bateau à passager à voile est mise en place à partir du printemps 2021. De Mars à Octobre le catamaran Iliens fait 2 ou 3 rotations par jour depuis Quiberon en transportant 50 passagers, pour une durée de traversée d'une heure et demie[11].

Par air[modifier | modifier le code]

L'île est également accessible par avion, avec un aérodrome situé 4 km du Palais, sur la commune de Bangor[12],[13].

L'hélicoptère des pompiers permet de transporter les malades et les blessés vers l'hôpital de Lorient.

Par terre[modifier | modifier le code]

La gestion des transports publics terrestres est confiée par la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer à la société Fal Cars Les Cars Verts. À partir du Palais, il existe un service de lignes régulières de bus (Belle-Île bus), avec trois lignes :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Palais est constitué d'un bourg et de hameaux peuplés de 2 552 habitants en 2021[15].

Étant bordée par l'océan Atlantique, la loi littoral[16] rend inconstructibile en dehors des espaces déjà urbanisés sur la bande littorale des 100 mètres, ou sur une plus grande largeur quand le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

La rue de l'Église en 1898.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 12,5 % 221
Équipements sportifs et de loisirs 1,5 % 26
Terres arables hors périmètres d'irrigation 6,2 % 109
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 36,7 % 649
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 21,1 % 445
Forêts de feuillus 1,4 % 25
Forêts mélangées 2,3 % 40
Landes et broussailles 11,7 % 207
Mers et océans 1,5 % 27
Source : Corine Land Cover[19]

Habitat[modifier | modifier le code]

En 2009 on trouvait 2 438 logements au Palais, dont 49 % étaient des résidences principales, pour une moyenne de 75 % dans le département, et dont 65 % des ménages en étaient propriétaires[20]. Cinq ans plus tard, en 2014, on trouvait 2 555 logements avec une proportion qui n'avait pas changé[21].

En 2019 on recensait 2 610 logements à Le Palais. 1 278 logements étaient des résidences principales (49,0 %), 1 228 logements des résidences secondaires (47,1 %) et 104 des logements vacants (4,0 %). Sur ces 2 610 logements 1 997 logements étaient des maisons (76,5 %) contre 580 seulement des appartements (22,2 %). Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Le Palais en 2019 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.

Le logement à Le Palais (56) en 2019.
Le Palais[22] Morbihan[23] France entière[24]
Résidences principales (en %) 49,0 74,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 47,1 17,9 9,8
Logements vacants (en %) 4,0 16,2 8,1

Toponymie[modifier | modifier le code]

Une place de la ville et ses palmiers.

Le nom de la commune ne vient pas de l'existence d'un palais. Les plus anciennes formes du nom du fort et du bourg sont Paloë (XIe siècle), Palloë villa[25], le château de Balaë (carte du XVIe siècle), orthographié aussi Pelé (plan 1640)[26], Pallay (sans article) en 1579[27]. Le nom a été rhabillé en français au début du XVIIe siècle sous la forme actuelle Palais[28] puis au (XIXe siècle) Le Palais avec un article[26].

Les Bellilois continuent à appeler la commune Palais, et non Le Palais, et à dire que l'on habite à Palais et pas au Palais[29].

Comme Vindillis, le nom Palais est probablement antique, c'est-à-dire gaulois, et signifierait « fort de la grande île »[30]. Si comme Guerveur sa formation est postérieure aux migrations bretonnes, selon Alain Le Buhé, professeur de breton vannetais (le breton parlé anciennement sur l'île), s'appuyant sur l'ouvrage de Léon Nédellec Toponymie de Belle-Ile paru en et celui de Pierre Gallen Anthologie des expressions Belliloises, il pourrait venir de Pah le ou Pac'h le : le « champ au veau » ou le « clos du veau »[31].

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Montagne, puis à nouveau Palais (sans article) en 1793 et Le Palais en 1801[32].

Selon des prescriptions universitaires récentes, le nom de la commune devrait être retranscrit en breton Porzh-Lae[33],[34].

Les différentes parties de ce qui fait aujourd'hui le bourg de Palais sont apparues avec des noms différents : il y avait la quartier de la Haute Boulogne près du château et celui de la Basse Boulogne près du port. Les ports portaient les noms communs du Havre et de la Rade (avant port), tandis que la dune qui les séparait s'appelait les Cabancs. Le château primitif des moines dont il reste quelques voûtes de caves portait le nom breton de Roz-er-Yér, devenu Roserières.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Belle-Île est désignée dans les itinéraires antiques sous le nom de Vindilis (« belle île »), et comme insulae venetii « îles vénétiques » avec Houat, Hœdic et Quiberon, ce qui faisait de Palae un port des Vénètes, une escale pour leurs navires à voiles à fonds plats qui ressemblaient à de gros sinagots actuels et qui assuraient le trafic avec l'Île de Bretagne depuis leur capitale Vannes.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Xe siècle, l'île ayant été dépeuplée à cause des incursions des pirates qui les pillent pour se ravitailler, Geoffroi Ier, la donne en 1004 aux bénédictins de l'abbaye de Redon qui s'installent sur l'île sous la conduite de Catvallon[M 1], y font venir des colons et construisent une première citadelle après 1029[35]. Son fils la rend en 1029 à Alain Canhiart qui remplace les moines de Redon par ceux de l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. L'île était ravagées par des pirates anglais, le 20 octobre 1313, le roi Philippe le Bel écrit à Édouard II d'Angleterre, pour se plaindre de leur pillage et de l'enlèvement de plusieurs religieux et habitants. Les attaques de pirates s'étant renouvelés, le roi Henri II prescrivit en 1558 aux religieux de Quimperlé de construire un fort à Palais, et d'y employer les pierres de granit de la démolition du château d'Auray. On voit encore au village de Roserière, une voûte et une partie de la façade de leur construction.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Devenue place royale en 1664, Le Palais a conservé les armes de France et de Navarre.

En 1549, la volonté de conquête anglaise pour en faire une base avancée menaçant les côtes de France, conduit Charles IX à confier en 1572 la construction d'un fort pour protéger l'accès au port de Palais à Albert de Gondi, en le faisant comte puis marquis de Belle-Île.

Le Comte de Montgomery, à la tête d'une escadre anglaise, se présenta en 1573 devant l'île, et s'empara du Palais, du fort et de tout le territoire, qu'il évacue au bout de trois semaines à l'annonce de l'arrivée d'une escadre royale. La famille de Gondi règne pendant 86 ans[36], en favorisant le développement de la ville et de sa prospérité[M 1].

En 1576, Albert de Gondi nomme capitaine-gouverneur du marquisat Guiton Goué de la Valette, avec mission d'entreprendre la construction du premier fort de Belle-Île[37].

Au XVIIe siècle, Nicolas Fouquet devient marquis de Belle-Île, avec l'obligation d'entreprendre de gros travaux pour terminer le fort au lieu-dit Haut-Boulogne. Après sa condamnation pour malversations, la seigneurie est conservée par sa femme Marie-Madeleine de Castille qui habitera le château Fouquet dont il ne reste un pavillon en ruine, mais la place militaire est reprise par le roi qui la met sous l'autorité du gouverneur de Bretagne, et c'est Vauban qui réédifie une citadelle à la fin de ce XVIIe siècle[38],[35],[39]. Le port est devenu royal, la ville de Palais en a conservé le pavillon aux armes de France et de Navarre.

Un établissement hospitalier est fondé en 1659 à l'initiative de Mme Fouquet avec l'aide de saint Vincent de Paul auquel elle demande d'envoyer des filles de la Charité "pour le soulagement des malades et l'instruction des enfants pauvres"[26], l'hôpital royal Saint-Louis, qui reçut son agrément en 1724[40] et dont il ne subsiste aujourd'hui que le plan d'ensemble, une aile construite en 1767 et le portail d'entrée[26],[41].

La citadelle est assiégée et prise une seconde fois par les Anglais en 1761, la jetée détruite sera reconstruite en 1768[42].

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, plus de 70 familles acadiennes persécutées par les Anglais s'installent au Palais[M 1]. Aujourd'hui, une association maintient des liens entre les descendants d'Acadiens et l'Amérique du Nord[43].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Pièce à l’intérieur d’un immeuble du XIXe sur le port.

En 1806, les communes de Hoëdic et d'Île-d'Houat sont intégrées à celle du Palais, puis à nouveau détachées en 1891[32].

Au milieu du XVIIIe siècle, des baraquements sont construits sur les glacis de la citadelle, au lieu-dit Haut-Boulogne, afin d'y recevoir 3 000 détenus[44]. La partie sud des quais est terminée en 1844, et le pont tournant de la citadelle livré à la circulation[45].

Au XIXe siècle, deux activités se développent. D'une part la pêche des sardines qui, grâce à la découverte de Nicolas Appert, peuvent être mises en boites dans cinq conserveries qui sont construite à Palais, d'autre part le tourisme[M 1] avec :

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

L'Abri du marin du Palais est inauguré en  :

L'entrée du port de Palais, par Maxime Maufra (1861-1918)

« Vers 1900, Le Palais voit affluer les chaloupes de toute la côte pour la saison de la sardine. Pendant les mois d'été, une imposante flottille douarneniste, bigoudène et concarnoise envahit l'avant-port et le bassin à flot. Là, plus qu'ailleurs peut-être, l'hospitalité qu'offre l'Abri [du marin] peut s'avérer d'une grande utilité pour les équipages en relâche. Jacques de Thézac fait appel à M. Sauvrezis, commissaire de l'Inscription maritime, afin d'obtenir la concession d'un terrain auprès des Domaines. Les largesses du marquis Guy de Polignac et une subvention de la Marine nationale permettront de faire aboutir le projet[46]. »

L'Abri du marin ferma en 1965 et fut démoli par la suite en raison de l'aménagement des quais.

La poursuite de l'essor progressif du tourisme[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Plaque commémorant la libération de l'Île.
Statue de Saint Michel des Bellilois reconnaissants 1939-1945.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands s'installent sur l'île et réquisitionnent le château de Bordonéo qui est représenté sur un service de table en faïence de Quimper commandées pour la table du commandant dont il reste quelques exemplaires[48]. Contrairement au premier gouverneur anglais de l'occupation de 1761, les commandants allemands se sont montrés très respectueux des personnes et des biens des Bellislois.

Ils construisent en un abri infirmerie composé d'une salle d'examen, d'un bloc opératoire et de deux chambrées ; édifice restauré entre 2012 et 2015[49].

Le bombardement total des villes de Palais, Quiberon, Auray et Vannes avait été prévu par les Américains dans son projet d'un second débarquement à Quiberon[50].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

En , le maire de Sauzon propose de centraliser les quatre communes en une commune unique[51]. La communauté de communes élabore un document de présentation en avril[52]. Le projet de création d'une commune nouvelle pour Belle-île est inscrit à l'ordre du jour du conseil communautaire du , 15 votes sur 23 se prononcent en faveur du projet[53].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2013, Le Palais fait partie du canton de Belle-Île et de l'arrondissement de Lorient[54]. En 2014, dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département du Morbihan est défini par le décret du . La commune cesse d'être un chef lieu de canton pour être est rattachée au canton de Quiberon[55].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer[56] qui est notamment chargée du retraitement des déchets, avec un site de tri, de retraitement et d'enfouissement à Chubiguer[57], et du traitement des eaux usées, dont une nouvelle station a été inaugurée en [58].

Le Palais adhère aussi au syndicat mixte du pays d'Auray, qui regroupe 24 des 28 communes du pays d'Auray et les 4 communes de Belle-Île[59].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

L'Hôtel de ville de Palais.
La mairie pavoisée aux armes de la ville.

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[60].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Le Palais est érigée en municipalité en 1793.

Plaque de rue.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1951 René Le Doux[Note 1] Rad. Conseiller général (1945-1951)
1951 1958 Ernest Hardouin DVD Colonel
Conseiller général (1951-1958)
1958 1970 Romain Cauchois DVD  
1970 1977 Clément Granger DVG  
25 février 1977 29 juin 1987[62]
(décès)
Michel Lotte (d) DVG Médecin militaire retraité
6 août 1987 25 juin 1995 Serge Albagnac DVG Instituteur
25 juin 1995 21 mars 2008 Yves Brien DVG Agriculteur
Conseiller général (2001-2015)
Réélu en 2001[63]
21 mars 2008[64] 28 mai 2020 Frédéric Le Gars (d)[M 1] DVG Aide-soignant
Président de la CCBI (2008-2020)
Réélu en 2014[65]
28 mai 2020 En cours Tibault Grollemund (d)[66] DVG Géographe, ancien 1er adjoint
2e vice-président de la CCBI (depuis 2020)

Jumelages et partenariats[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec celle de Font-Romeu[67],[68] et avec le bâtiment-école Tigre de la Marine nationale[réf. nécessaire].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Palantins[M 2].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[70]. En 2021, la commune comptait 2 552 habitants[Note 2], en diminution de 1,05 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5042 3673 1073 2583 5843 6464 5444 5514 972
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 8454 8964 8525 4564 8854 8015 1265 1134 931
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 9644 9494 9503 1853 2062 8022 7862 2082 724
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 7282 6612 6342 3892 4352 4572 5372 5262 552
2015 2020 2021 - - - - - -
2 5792 5362 552------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas d'institution judiciaire sur la commune, mais un huissier de justice, un avocat, un expert géomètre, une gendarmerie assurant les fonctions de police judiciaire, des assistantes sociales et un office notarial.

Le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes se trouvent à Lorient, tandis que le tribunal administratif se trouve à Rennes, la cour d'appel et la cour administrative d'appel se trouvent à Nantes, la cour d'assises à Vannes[73].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Située dans l'Académie de Rennes, on trouve trois écoles du premier degré sur la commune, l'école maternelle communale des Remparts, l'école primaire communale Stanislas-Poumet, et l'école élémentaire privée catholique Sainte-Anne. On y trouve aussi deux collèges, le collège public Michel-Lotte et le collège privé Sainte-Croix (en référence à Abbaye Sainte-Croix qui a repeuplé et administré l'île depuis le XIe siècle jusqu'en 1570)[74].

Santé, secours[modifier | modifier le code]

On trouve au Palais un hôpital public, l'hôpital Yves-Lanco qui a succédé à l'ancien hôpital royal Saint-Louis fondé au XVIIe siècle par Madame Fouquet et Saint Vincent de Paul. Il a été reconstruit en 2019 et a pris le nom d'Hôpital de Belle-Île-en-Mer[75] avec un service d'urgences où consultent le médecin des sapeurs-pompiers, plusieurs médecins, plusieurs infirmières[41] et une pharmacie[M 3]. On y trouve également un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), implanté sur deux sites, l'EHPAD La Vigne et l'EHPAD La Saline[41].

Le centre de secours des sapeurs-pompiers comptant un effectif de trente-six personnes et onze véhicules a été installé dans un nouveau bâtiment à Kersablen en [76]. Durant la saison estivale, les effectifs de secours à terre[77] ou en mer[78], et de la sécurité[79], sont renforcés par des agents supplémentaires des sapeurs-pompiers, de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et de la gendarmerie nationale.

Culte[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Gérand.

Paroisse catholique, église Saint-Gérand, Écoles catholiques, Secours catholique.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune comporte un complexe sportif, comprenant un terrain de sport, une salle omnisports, une salle de gymnastique, un dojo, plusieurs courts de tennis et une rampe de skate. Depuis 2014, il est administré par la communauté de communes de Belle-Île[M 4].

Culture[modifier | modifier le code]

La ville de Palais possède une bibliothèque municipale devenue médiathèque en 2021, la salle d'exposition Omnibus à la mairie, la salle polyvalente Arletty qui peut se transformer en auditorium de 300 places qui appartient à la Communauté de communes, une salle de cinéma municipal.

L'ancienne chapelle Saint-Sébastien est en cours de restauration pour créer une nouvelle salle d'exposition municipale.

Le Musée de la citadelle situé dans la Citadelle Vauban présente des collections historique sur l'histoire de Belle-Île.

Autres services publics[modifier | modifier le code]

Palais possède un service de police municipale dont l'effectif est renforcé l'été[80].

On trouve également une poste, une agence d'Électricité de France, une permanence du Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE), l'antenne du Conservatoire du littoral est à Sauzon.

En , une grande partie de l'île bénéficie du très haut débit mobile 4G[81].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 833 , ce qui plaçait la commune du Palais au 23 444e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[82].

En 2009, 53 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 52 % sur le département[20].

Activités économiques[modifier | modifier le code]

En 2010, sur 509 établissements présents sur la commune, 8 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 16 % sur l'ensemble du département), 7 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 64 % de celui du commerce et des services (pour 53 % sur le département) et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[20]. Cinq ans plus tard, en 2015, sur 510 établissements présents sur la commune, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 10 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 69 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[21].

Agriculture et pêche[modifier | modifier le code]

On peut trouver sur le marché ou dans les boutiques du Palais :

  • de l'agneau de Belle-Île, élevé dans des prés salés ;
  • des fromages de chèvre de l'île ;
  • des poissons et des crustacés (crabes, araignées, homards, crevettes, coquillages) pêchés ou ramassés sur place ;
  • des conserves de sardines et d'autres poissons La Belliloise ;
  • du miel des abeilles noires de l'île ;
  • des légumes biologiques des maraichages de l'île.

Sont fabriqués sur le territoire de la commune :

  • de la bière artisanale locale La Morgate, brassée à Port Salio ;
  • le whisky de la distillerie Kaerilis ;
  • des biscuits, galettes, palets, sablés, gâteaux bretons, caramels, de la biscuiterie La Bien nommée ;
  • des chocolats La Palantine.

Le comice agricole, présentation des éleveurs de Belle-Île, a lieu tous les deux ans[83]. L'édition 2015 se déroule au bois du Génie, comprenant un défilé, des concours de chevaux, des présentations de vaches laitières, etc.[84].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Les locaux de l'office de tourisme qui se trouvaient sur le port à l'arrivée des bateaux, ont été rénovés en 2014[85], puis transférés en 2023 dans le centre du bourg près de la mairie.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Ports[modifier | modifier le code]

Le port de Palais est constitué de quatre bassins, l'avant-port, l'arrière-port d'échouage, le bassin à flot et le bassin de la saline[M 5].

Avant-port :

La capitainerie du port se compose de cinq personnes, auxquelles s'ajoutent des saisonniers en été[87].

Après le chenal de l'Yser, on trouve l'arrière-port[86].

L'arrière port d'échouage reçoit des bateaux de pêche (quai de l'Yser, quai reconstruit au XVIIIe siècle[42],[88], quai Vauban, quai Jacques Le Blanc). Ensemble de maisons anciennes, écluse avec passerelle[86].

Après l'écluse, on trouve le bassin à flot, quai Gambetta, et les docks[86] : bassin de commerce et bassin de plaisance[86]. D'avril à , 3 800 bateaux ont été accueillis au port, contre 3 300 l'année précédente[89].

Ensuite, quai Roussel, après le pont Orgo, on trouve le bassin de la Saline[86] : emplacements hivernage bateaux, chantiers navals, accastillage.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Hôtel de ville

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

On trouve sur la commune plusieurs édifices religieux :

  • L'église paroissiale Saint-Géran ou du Christ-Roi (place de l'Hôtel de Ville) de 1905, remplaçant celle de 1677 incendiée en 1894[90],[91] ; sa construction en granit sur des plans du Chanoine Apgrall (1846-1926) a commencé en 1905 et ne s'est terminée qu'en 1992 avec la pose de la flèche en ardoise sur le clocher porche. Elle possède un remarquable ensemble de vitraux et de mosaïques, sortis des ateliers Mauméjean, ainsi qu'un orgue Cavaillé-Coll construit en 1875[92], probablement celui commandé par le baron de l'Espée pour sa villa dominant la mer, qui a bénéficié d'une restauration complète en 1992. On y trouve aussi des statues en bois polychrome du XVIIe siècle[93], dont une de Saint Louis ayant la physionomie de Louis XV jeune.
  • La chapelle Notre-Dame (rue du Calvaire) du XVIIIe siècle et remaniée au XIXe siècle, est devenue le local paroissial de la fanfare des Guerveurs[94].
  • La chapelle Saint-Sébastien (avenue Carnot) construite avant 1686 et désaffectée avant 1840, a été englobée dans l'ancien bâtiment du génie, près de la Porte Vauban[95].

Fortifications[modifier | modifier le code]

La citadelle depuis le port.
Porte du Donjon.
Citadelle[modifier | modifier le code]

La citadelle Vauban, classée Monument historique[44] est un ancien fort royal qui a été construit sur la hauteur, dominant le port, et qui comporte les bâtiments suivants :

  • le magasin à poudre de l'avancée, qui sert de salle d'expositions et de concerts ;
  • le musée d'histoire de Belle-Île et de la ville de Palais ;
  • l'Arsenal, avec un musée historique permanent (anciennes cartes de Bretagne, art de la guerre au XVIIe siècle), des expositions temporaires et une salle de concert ;
  • le casernement du front de mer est un hôtel ;
  • l'ancien logis du gouverneur est un restaurant ;
  • l'ancien logement des officiers comporte le bureau du conservateur et les archives ;
  • le reste de la citadelle est en partie visitable.
L'enceinte urbaine[modifier | modifier le code]

L'enceinte urbaine du XIXe siècle, classée Monument historique[96], qui entoure la ville sur l'autre rive du port, est traversée par trois portes : la porte Vauban suivie de la porte de Bangor, et la porte de Port-Hallan. L'enceinte urbaine est aménagée en promenade : le réduit A est un musée de la nature (faune et flore), le bois du Génie est utilisé pour les fêtes, les concerts et par le club de pétanque.

L'enceinte fortifiée fait l'objet d'un classement au titre de la loi du [97], pour la partie plantée, faisant promenade municipale, entre l'enceinte de Vauban et les fortifications, depuis les portes Bangor et Vauban jusqu'au port et à la porte Locmaria, dite aussi Ramonette[98].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La commune compte un espace culturel, la médiathèque L'île lettrée[M 6], et un cinéma[M 4].

Chemins côtiers[modifier | modifier le code]

Barges du régiment de Marsouins de Vannes doublant la Pointe de Ramonette avant d'entrer dans le port.
Plage de Castoul.

Chemins côtiers balisés (GR), vers Grand-Sable et Locmaria (Sud) :

  • Plage de Ramonette, la première à avoir été aménagée par la Société des bains de mer avec des cabines, puis dans les années Trente un dancing le Risque-Tout ;
  • La Belle Fontaine, aussi appelée « Aiguade Vauban » car construite sous son autorité en 1703, classée Monument historique[99], servant autrefois au ravitaillement des navires en eau douce (capacité 860 000 litres).

Chemins côtiers balisés (GR), vers Taillefer et Sauzon (Nord) :

  • Citadelle Vauban ;
  • Plage des Soldats ;
  • Plage de Castoul ;
  • Plage de Port-Fouquet ;
  • Ancien sémaphore de la Pointe de taillefer (propriété privée) ;
  • Fort Fouquet (propriété privée).

L'ensemble formé sur les communes de Belle-Île-en-Mer, dont Le Palais, par les sites côtiers et le domaine public maritime, fait l'objet d'un classement[98] au titre de la loi du [97].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fête nationale : 14 juillet[modifier | modifier le code]

Feu d'artifice tiré depuis la Citadelle au-dessus du port.

Fête de la Mer : 15 août[modifier | modifier le code]

Après la messe du , le curé accompagné des enfants de chœur et de la fanfare des Guerveurs, le maire, le conseil municipal et quelques personnalités invitées montent à bord du canot de sauvetage pour rendre hommage aux péris en mer et leur offrir des gerbes de fleurs. Le soir un feu d'artifice est tiré.

Carnaval[modifier | modifier le code]

Tous les printemps se déroule le carnaval de Belle-Île, dont la première édition a eu lieu en 1994[100], et tous les étés, le festival Belle-Ile-on-air[101].

Comices agricoles[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries du Palais se blasonnent ainsi :

Mi-parti de France (ancien) et de Navarre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Cimetière de Palais, tombe d'Éva Jouan.
L'ancienne villa du baron de L'Espée (colonie de vacances de la SNCF).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. René Le Doux, décédé le au Palais.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Histoire, consulté le 15 août 2014.
  2. Le petit journal communal, de mai 2014.
  3. Santé, consulté le 18 août 2014.
  4. a et b Le complexe sportif, consulté le 18 août 2014.
  5. Port et bassins, consulté le 14 juillet 2015.
  6. Médiathèque, consulté le 18 août 2014.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Office de tourisme de Belle Ile en Mer, 4 communes, 1 communauté de communes, consulté le 15 juillet 2014.
  2. IGN, Géoportail Le Palais (56), consulté le 15 juillet 2014.
  3. OpenStreetMap, Frontière de ville Le Palais, Lorient, Morbihan, Bretagne, France métropolitaine, 56360, France, consulté le 12 octobre 2014.
  4. a et b Lion1906, Distances orthodromiques à partir du Palais (56), consulté le 16 juillet 2014 - Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  5. IGN, Répertoire géographique des communes (RGC 2013), consulté le 16 juillet 2014.
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Le Palais et Bangor », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Belle Ile-Le Talut » (commune de Bangor) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Belle Ile-Le Talut » (commune de Bangor) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. Office de tourisme de Belle-Île-en-Mer, Liaisons maritimes, consulté le 16 juillet 2014.
  11. Quiberon - Belle-Ile, la liaison maritime régulière en voilier
  12. Office de tourisme de Belle-Île-en-Mer, Comment venir à Belle-Ile - En avion, consulté le 16 juillet 2014.
  13. Aéro-Club de Belle-Ile, L'aéro-club, consulté le 16 juillet 2014.
  14. Fal Cars - Les Cars Verts, Belle-Île bus, consulté le 16 juillet 2014.
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « La loi littoral », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  20. a b et c Insee, Statistiques locales du territoire du Palais (56152), consultées le 15 juillet 2014.
  21. a et b Insee, Statistiques locales du territoire du Palais (56152), consultées le 4 novembre 2017.
  22. « Chiffres clés - Logement en 2019 à Le Palais » (consulté le ).
  23. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Morbihan » (consulté le ).
  24. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).
  25. Histoire de Belle-Ile-en-Mer, par M. Le Ray, 2e éd., p. 189.
  26. a b c d e f et g Inventaire topographique. Belle-Île-en-Mer, Inventaire général, Paris, Imprimerie nationale, 2e édition, 1984.
  27. Archives communales du Palais.
  28. Ibid..
  29. "Patrick Jonveau, "Va-t-on au Palais ou à Palais?", in "Belle-Île Histoire, no 64, 2019.
  30. « Le Palais », sur Infobretagne (consulté le ).
  31. « Les lieux-dits de l'île : des noms chargés d'histoire », sur letelegramme.fr (consulté le ).
  32. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Palais », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  33. Office public de la langue bretonne, Noms de lieux, document du 23 avril 2014, p. 14.
  34. Annabelle Seoane, Les mécanismes énonciatifs dans les guides touristiques: entre genre et positionnements discursifs, L'Harmattan, 2013, p. 114.
  35. a et b « Citadelle », notice no IA00008188, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. a et b Michel Priziac, Belle-Ile en mer, Kidour éditions, 2006.
  37. a et b Stan Paris, Histoire de Belle Ile en Mer, Auger, 1870, p. 64 et 65.
  38. Belle-Île-en-Mer de S. Albagnac et L. Samzun, op. cit., p. 7.
  39. « Fortification d'agglomération », notice no IA00008179, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Lettres parentes lui permettant de recevoir du public.
  41. a b et c Fédération Hospitalière de France - Région Bretagne, Belle-Île-en-Mer, consulté le 18 août 2014.
  42. a et b « Digue », notice no IA00008181, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. Ouest-France, Belle-Ile Acadie attire de nouveaux adhérents, 19 mai 2014.
  44. a et b « Citadelle de Belle-Île-en-Mer », notice no PA00091470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Histoire de Belle Ile en Mer par Stan Paris, op. cit., p. 301.
  46. Frédéric Tanter, "Les pêcheurs bretons et les Abris du Marin", éditions Sked, 1995, (ISBN 2-910013-00-8) édité erroné (BNF 35781180).
  47. Station touristique, par arrêté ministériel pris en application de la loi du 24 novembre 1919.
  48. Serge Albagnac, "Le château de Bordonéo", in Belle-Île Histoire.
  49. « Le Palais. L'abri infirmerie de la Porte-Vauban inauguré le 8 mai », sur ouest-france.fr, .
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  51. Ouest-France, Belle-Ile-en-Mer. Un maire propose de former une commune unique, 18 janvier 2015.
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  53. Le Télégramme, CCBI. Oui à la future nouvelle commune, publié le .
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  56. Insee, Composition de l'EPCI de Belle Ile en Mer (245600465), consulté le 15 juillet 2014.
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  61. Fils d'Augustin (1759) et de Jeanne-Danièle Chautard, frère de Charles-Constant (1790-1850), chirurgien de marine,
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  63. « Élu maire, Yves Brien entame un second mandat », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
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  65. « Le conseil municipal a élu Frédéric Le Gars », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
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  87. Le Télégramme, Capitainerie. Des saisonniers pour le port, 3 juillet 2015.
  88. Quai de l'Yser, du nom du cargo l'Yser qui s'échoua sur la côte Donnant en 1928 (épave répertoriée par le SHOM sous le no 14573-306).
  89. Ouest-France, Au port, des projets et des aménagements en cours, 19 juillet 2014.
  90. a et b « Église paroissiale Saint-Géran », notice no IA00008180, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. Le Télégramme, Saint-Géran, une église pleine de trésors, 23 août 2013.
  92. « Orgue de tribune », notice no PM56001832, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, et « Partie instrumentale de l'orgue », notice no PM56000724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  93. Belle-Île-en-Mer de S. Albagnac et L. Samzun, op. cit., p. 11.
  94. « Chapelle Notre-Dame », notice no IA00008194, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  95. « Chapelle Saint-Sébastien », notice no IA00008193, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  96. « Enceinte urbaine », notice no PA56000039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  98. a et b DREAL Bretagne (Ministère de l'Écologie), Liste des sites classés du Morbihan (2011), document du 19 octobre 2011.
  99. « Aiguade Vauban », notice no PA00091469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  100. Ouest-France, Le carnaval de Belle-Ile fête ses 20 ans, ce samedi, 4 avril 2014.
  101. Ouest-France, En août, la 7e édition du festival Belle-Ile-on-air, 16 juin 2014.
  102. Histoire de Belle Ile en Mer par Stan Paris, op. cit., p. 293.
  103. Assemblée nationale, Base de données des députés français depuis 1789 - Jean Le Garrec, consulté le 3 août 2014.
  104. Le Télégramme, Nécrologie. Louis-Charles Raphaël Garans, 30 octobre 2010.
  105. Musée Trochu, Le général Louis, Jules Trochu, consulté le 3 août 2014.
  106. Maurice Dupont, L'Amiral Willaumez, Tallandier, 1987.
  107. Grand Larousse encyclopédique en dix volumes - Stria-Zyth, Librairie Larousse, 1964, p. 948.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Inventaire topographique. Belle-Île-en-Mer, Inventaire général, Paris, Imprimerie nationale, 2e édition, 1984.
  • Joseph Danigo, Une fortune Belliloise au XVIIIe siècle - Pierre-Philippe Roger, commissaire aux classes et subdélégué de l'intendant à Belle-Île (1672-1746).
  • Jacques Poutord, L'Enceinte urbaine du Palais, Société historique de Belle-Île-en-Mer
  • Stéphane Brochard, Lettres d'un poilu bellilois, 2014

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]