Le Chat qui vient de l'espace

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Le Chat qui vient de l'espace

Titre original The Cat from Outer Space
Réalisation Norman Tokar
Scénario Ted Key
Acteurs principaux
Sociétés de production Walt Disney Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie, science-fiction
Durée 104 minutes
Sortie 1978

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Chat qui vient de l'espace (The Cat from Outer Space) est un film américain réalisé par Norman Tokar et sorti en 1978.

Le film évoque un extraterrestre, ressemblant à un chat, contraint de se poser sur la Terre à la suite de problèmes techniques. Ayant atterri près d'un camp militaire, le vaisseau est confisqué par l'armée, qui demande la collaboration de la meilleure institution scientifique afin de déterminer d'où vient cet engin et qui le conduisait.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Contraint de se poser sur la Terre à la suite de problèmes techniques, l'extraterrestre « Zunar J5 slash 9 doric 47 » n'a que 48 heures pour réparer son vaisseau spatial sous peine de rester sur Terre à tout jamais. Cet extraterrestre, qui s'avère être un chat, est doté d'un collier qui lui confère des pouvoirs télépathiques (transmission de pensée), ce qui lui permet de parler aux humains sans pour autant remuer les lèvres.

Ayant atterri près d'un camp militaire, le vaisseau est immédiatement confisqué par l'armée dirigée par le Général Stilton. Celui-ci demande la collaboration de la meilleure institution scientifique afin de déterminer d'où vient cet engin et qui le conduisait. Le chat y voit l'occasion de dénicher le scientifique le plus doué afin de l'aider à réparer son vaisseau spatial. Il choisit Frank Wilson, scientifique aux théories un peu fantaisistes et peu considéré par ses supérieurs.

Le chat, rebaptisé Jake, aidé de Frank et de ses amis, arrivera-t-il à réparer son vaisseau à temps alors qu'il est traqué par les militaires, les scientifiques et même les espions industriels en voulant à son collier ?

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources concordantes suivantes : Leonard Maltin[1], Mark Arnold[2] et IMDb[3]

Distribution[modifier | modifier le code]

Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources concordantes suivantes : Leonard Maltin[1], Mark Arnold[2] et IMDb[3]

Sorties cinéma[modifier | modifier le code]

Sauf mention contraire, les informations suivantes sont issues de l'IMDB[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Origine et production[modifier | modifier le code]

L'histoire du film a été écrite par Ted Key qui a aussi écrit La Cane aux œufs d'or (1972) adapté par le studio Disney et la série Adèle (Hazel, 1961-1966)[9].

L'idée de départ, à savoir une soucoupe extra-terrestre qui s'écrase sur Terre et dont les occupants doivent réparer en vitesse leur engin pour pouvoir repartir, est la même que dans Le Météore de la nuit (It Came from Outer Space), réalisé par Jack Arnold en 1953. Le titre original du Chat qui vient de l'espace est un clin d'œil à celui du Météore de la nuit[10].

Les deux acteurs Harry Morgan et McLean Stevenson ont tous les deux participé à la série MASH mais pas durant la même période[4]. Alan Young participe à son premier film pour Disney mais c'est sa voix qu'il donnera dans les autres productions, dont celle d'Ebenezer Scrooge dans Le Noël de Mickey (1983) et ensuite à plusieurs reprises l'Oncle Picsou[4]. L'acteur Ronnie Schell n'est pas crédité pour la voix du chat mais était une vedette de la série Gomer Pyle, U.S.M.C. (en) (1964-1969)[4],[5]. Schell est toutefois doublé par un autre acteur pour le personnage du sergent Duffy[4]. Le studio a sélectionné la race de race Abyssin en raison de leur apparence plus étrange, extraterrestre[5]. Le chat est doublé en version française par Roger Carel.

Le tournage du film a débuté le aux Walt Disney Studios Burbank[7]. Au sein des studios, il a pris part dans un des plateaux mais aussi dans le Roy O. Disney Building[5], qui avait ouvert en 1976[11] Le tournage s'est aussi déroulé dans un hangar de l'Aéroport de Burbank et dans une base militaire recréée au Disney's Golden Oak Ranch[5] et à Newhall, en Californie.

Sortie[modifier | modifier le code]

La sortie du film est prévue pour l'été 1979[12] mais plusieurs dates cohabitent. IMDb indique une sortie le [3], l'archiviste officiel de Disney Dave Smith donne le [5] tout comme l'AFI[7]. Mais la date du semble la plus probable avec une première sortie locale confirmée par le New York Daily News dans la région de New York[6] tandis que la Berkeley Gazette évoque une sortie nationale à partie du [8]. La presse locale évoque comme c'est souvent le cas aux États-Unis des dates de sorties locales différentes :

Une adaptation en comic strip a été publiée à partir du dans plusieurs quotidiens américains dans la collection Walt Disney's Treasury of Classic Tales par King Features Syndicate[19]. Elle est regroupée en bande dessinée en septembre 1978 dans le magazine Walt Disney Showcase[20]. Sorti moins d'un an après Rencontres du troisième type (1977), les affiches françaises du film avaient pour accroche C'est une rencontre d'un drôle de type.

Accueil[modifier | modifier le code]

Tom Buckley du New York Times écrit : « Les pérégrinations commencent de manière assez amusante, mais ont tendance à devenir lassantes et prévisibles bien avant la fin du film. Toutefois, Le Chat qui vient de l'espace permet de l'amuser les moins de 14 ans au moins si il est accompagné de beaucoup de pop-corn. »[21]. Le magazine Variety écrit que « comme d'habitude dans les films Disney, l'humour vient de gags bien visibles distribués durant tout le film. Aussi comme d'habitude il y a une solide distribution d'acteurs vétérans dont le talent ne peut subir aucune reproche, le tout habilement mis en scène par le réalisateur Norman Tokar. La scène finale aérienne est particulièrement bonne[22] ». Linda Gross du Los Angeles Times décrit le film comme « un billet réussi pour tout public mais avec une heure et 43 minutes, cette sortie familiale est trop longue, en particulier la situation périlleuse impliquant le transfert en plein air de Duncan et son chat d'un hélicoptère sans pilote vers un avion »[23]. Linda Gross salue les prises de vues aériennes de Charles F. Wheeler et la musique de Lalo Schifrin[23]. Elle indique que Ted Key, scénariste et dessinateur a réussi à mélanger le voyage dans le temps, l'énergie primaire et la magie Disney[23]. Judith Martin (en) du Washington Post écrit que « ce n'est pas exactement une substance inspirante mais c'est assez inoffensif à moins que l'enfant s'attende à ce que vous vous asseyiez avec lui tout le long »[24]. Martyn Auty (en) du Monthly Film Bulletin déclare « Visiblement destiné au segment junior du marché de la SF, cette Rencontre rapprochée du type à fourrure est un film d'aventure Disney résolument terrestre dans lequel la technologie magique est exploitée pour déjouer les méchants et sauver les héros, humains et félins. Pour tout cela, Le Chat qui vient de l'espace déploie sa supercherie visuelle de manière ingénieuse et avec plus ou moins de révérences pour le récit de la comédie douce amer[25] ». Lou Cedrone du Evening Sun écrit que le film devrait être apprécié par les enfants, car lors d'une séance il a entendu des cries de joies de la part des plus jeunes comme des adultes[26]. Certaines scènes sont plus ennuyantes qu'amusantes mais les enfants les apprécient et c'est ce qu'on attends d'un Disney[26]. Cedrone avertit les fans de Disney que les traditionnelles scènes Disney dans lesquelles des animaux détruisent tout ne sont pas présentes dans ce film[26]. Il précise que comme la direction de Disney l'indique, les temps changent[26].

Analyse[modifier | modifier le code]

Pour Mark Arnold, beaucoup de personnes pensent que la réponse des studios Disney à Star Wars est Le Trou noir (1979) mais en réalité c'est avec Le Chat qui vient de l'espace[4]. Ironiquement le film est très proche d'une autre production à succès de l'époque que le studio a refusé, E.T., l'extra-terrestre (1982)[4].

Ce film fait partie des nombreux films Disney en prises de vues réelles mettant en scène des animaux. Il est possible de citer Quelle vie de chien ! (1959), Compagnon d'aventure (1962), Sam l'intrépide (1963), L'Incroyable Randonnée (1963), L'Espion aux pattes de velours (1965), Quatre Bassets pour un danois (1966), Le Cheval aux sabots d'or (1968), La Cane aux œufs d'or (1971), L'Incroyable Voyage (1993) ou encore L'Incroyable Voyage 2 : À San Francisco (1996).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Leonard Maltin, The Disney Films : 3rd Edition, p. 315.
  2. a b et c (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 289.
  3. a b c et d « Le Chat qui vient de l'espace » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  4. a b c d e f et g (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 293.
  5. a b c d e et f (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 94
  6. a et b (en) James Davis, « Movies - Space Cadet », New York Daily News, vol. 58, no 8,‎ , Leisure p. 2 (260) (lire en ligne, consulté le )
  7. a b c et d (en) Le Chat qui vient de l'espace sur le site de l'American Film Institute
  8. a et b (en) George Tashman, « Tashman on TV », Berkeley Gazette, vol. 101, no 263,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 95.
  10. (en) Emmaunel Denis, « THE CAT FROM OUTER SPACE 1978 - LE CHAT QUI VIENT DE L'ESPACE », sur devildead.com (consulté le )
  11. (en) Jimmy Johnson, Inside the Whimsy Works, p. 20
  12. (en) « Forecsat - Clip and Saves », Philadelphia Daily News, vol. 53, no 240,‎ , p. 26 (lire en ligne, consulté le )
  13. (en) Ron Cowan, « Summer Movies will cater ro Salem's lighter side », Statesman Journal,‎ , p. 23 (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) Charlotte Shepperd, « Summer Cinema Fare Features Walt Disney », The Muncie Star Press (en), vol. 102, no 66,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Michel Blowen, « Film Froth - Hollywood Summer Stock », The Boston Globe, vol. 213, no 186,‎ , Supplément Calendar vol. 3 # 33 p. 13 (73) (lire en ligne, consulté le )
  16. (en) « publicité », Wisconsin State Journal,‎ , p. 27 (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) Bob Wiseheart et Emery Wister, « Here Come the films of summer », The Charlotte News, vol. 90, no 159,‎ , Section C p. 4 (30) (lire en ligne, consulté le )
  18. (en) « Theater plans all-Disney summer », The Albuquerque Tribune (en), vol. 59, no 286,‎ , TV-15 (41) (lire en ligne, consulté le )
  19. (en) King Features Syndicate, « Walt Disney's Treasury of Classic Tales », The Herald Stateman, vol. 115, no 115,‎ , p. 174 (lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Base INDUCKS : us/WDS 46The Cat from Outer Space
  21. (en) Tim Buckley, « Films: 'The Cat From Outer Space' », The New York Times,‎ , p. C10 (lire en ligne, consulté le )
  22. (en) « Film Reviews: The Cat From Outer Space », Variety,‎ , p. 18
  23. a b et c (en) Linda Gross, « Cat' Fantasy Fare From Walt Disney », Los Angeles Times, vol. XCVII,‎ , Part IV, p. 9. (71) (lire en ligne, consulté le )
  24. (en) Judith Martin, « Disney's New Ploy: Cat's Magic Meow », The Washington Post,‎ 28 juillet 1978), Weekend, p. 15
  25. (en) Martyn Auty, « The Cat from Outer Space », Monthly Film Bulletin, vol. 45, no 538,‎ , p. 215
  26. a b c et d (en) Lou Cedrone, « Speeding Cars, A Disney Cat », Evening Sun, vol. 137, no 95,‎ , B-5 (17) (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]