Champlitte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Le Prélot)

Champlitte
Commune de Champlitte.
Blason de Champlitte
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes des Quatre Rivières
Maire
Mandat
Patrice Colinet
2020-2026
Code postal 70600
Code commune 70122
Démographie
Gentilé Chanitois
Population
municipale
1 618 hab. (2021 en diminution de 5,44 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 01″ nord, 5° 30′ 53″ est
Altitude Min. 208 m
Max. 379 m
Superficie 128,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gray
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dampierre-sur-Salon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Champlitte
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Champlitte
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Voir sur la carte topographique de la Haute-Saône
Champlitte
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Champlitte
Liens
Site web http://www.mairie-champlitte.fr

Champlitte ([ʃɑ̃plit][1], en franc-comtois Champitre) est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.

Champlitte est composée de plusieurs communes associées : Le Prélot (depuis 1805), Leffond, Montarlot-lès-Champlitte, Margilley, Neuvelle-lès-Champlitte et Champlitte-la-Ville (depuis 1972) et Frettes (depuis 1974). La commune de Champlitte est la plus vaste du département et de Franche-Comté, la deuxième plus vaste de Bourgogne-Franche-Comté et la 96e commune la plus vaste de France.

Ses habitants, appelés les Chanitois, étaient au nombre de 1 761 en 2021 ce qui en fait la commune la plus peuplée du canton de Dampierre-sur-Salon. Elle fait partie des 41 communes de la Communauté de communes des 4 Rivières.

Elle bénéficie des labels Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté et Commune touristique. Depuis août 2016, Champlitte est la commune référente pour le développement de la Via Francigena en France et en Suisse (depuis 2021). En 2021, elle est classée Station Verte et reçoit une étoile au guide Michelin.

Géographie[modifier | modifier le code]

La cité surplombe la rivière Salon à l'orée de trois régions historiques : la Franche-Comté, la Bourgogne et la Champagne. Elle est établie sur un promontoire à 240 mètres d'altitude.

La rivière le Salon.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 883 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 834,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Champlitte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39 %), forêts (36,7 %), prairies (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), cultures permanentes (0,3 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom de Champlitte proviendrait de campus litensis (camp des Lites au IIIe siècle) ou de campus limites (territoire frontalier). On en retrouve les premières mentions écrites dans la chronique de l'abbaye Saint-Pierre de Bèze[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

La région de Champlitte est occupée très tôt, puisqu'on a retrouvé des preuves de présence depuis 400 000 ans avant notre ère. Mais les traces d'occupation sont nombreuses dans le secteur surtout à partir du paléolithique moyen. Durant la période gallo-romaine, Champlitte est à proximité de deux voies, l'une de Langres à Besançon, et l'autre de Danmartin à Langres.

Plusieurs villas, retrouvées au cours des siècles, un trésor monétaire du IIIe siècle confirment que l'endroit était habité[16]. Le premier seigneur de Champlitte dont le nom soit conservé, est Gérard de Fouvent.

Un château fort est attesté au Moyen Âge, incendié à plusieurs reprises. Les seigneurs de Fouvent, agissant en maîtres dans leur seigneurie, construisent un château-fort au sommet de la colline, à proximité immédiate d'un foyer de peuplement plus ancien (gallo-romain) : le village de Champlitte-la-Ville situé à 1 km, installé en fond de vallée et sans valeur défensive, entre en concurrence avec le centre nouveau-né du château, le castrum qui lui est installé sur une butte[17]. Des sondages archéologiques menées par l'INRAP en 2010 attestent cette présence et sa position[18],[19].

Les quartiers d'habitation se fixent à l'intérieur de la forteresse, dans la basse-cour, le bourg se développe dans la vallée, entre le château et le pont ; les halles et les murs sont mentionnés depuis 1252[17]: le fossé est le premier obstacle à franchir pour celui qui vient de l'extérieur, il peut mesurer entre 15 et 20 mètres et derrière le fossé se trouve le rempart à l'origine certainement en bois[17]. La proximité du château assure la protection des activités marchandes et artisanales. La ville va ensuite se peupler de monastères : prieuré bénédictin de Saint-Christophe à Champlitte-la-Ville, le couvent des Augustins (XIVe siècle), le chapitre collégial (1439) puis en 1475 quand la ville fut ruinée par les Écorcheurs de Pierre de Craon[20], Charles Quint fait clore le bourg par une muraille bordée d’un fossé et fortifiée de plusieurs tours. Les travaux sont vraisemblablement dirigés par Ambrosio de Precipiano qui réalisa les fortifications de Gray et de Dole. Quelques vestiges de cette période sont actuellement encore visibles (tour des Annonciades, tour Charles-Quint, fossé, couvent des Augustins) et la topographie des ruelles permet de lire la structure ancienne de la ville.

La seigneurie de Champlitte appartient ensuite à une branche cadette de la maison de Vergy, et la ville prospère sous la protection des sires de Vergy.

Champlitte a fait successivement partie des diocèses de Langres, de Dijon puis de Besançon.

Elle fut chef-lieu du district de 1790 à 1795[21].

Constitution de la commune

Champlitte a absorbé en 1805 Le Prelot, formant la commune de Champlitte-et-le-Prélot. Bien plus tard, une nouvelle fusion est opérée, le , et la commune de Champlitte est créée par la réunion des anciennes communes de Champlitte-et-le-Prélot, Champlitte-la-Ville, Leffond, Margilley, Montarlot-lès-Champlitte, Neuvelle-lès-Champlitte.

Le , la commune a été agrandie par le rattachement de Frettes, ancienne commune appartenant auparavant à la Haute-Marne[21].

En superficie, c'est la commune la plus étendue du département de la Haute-Saône[réf. nécessaire].

Chronologie[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Elle est depuis 1793, et jusqu'à la réforme territoriale de 2014, le chef-lieu du canton de Champlitte[21].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes des quatre rivières, intercommunalité créée en 1996.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    René Henriot DVG puis PS Conseiller général de Champlitte (1973 → 1985)
    Michel Valet DVD Conseiller général de Champlitte (1985 → 1994)
2001 mars 2008 Marcel Riff RPR puis UMP Pharmacien,
Conseiller général de Champlitte (1994 → 2004)
mars 2008 mai 2020[26] Gilles Teuscher UMP Retraité de la défense nationale
Conseiller général de Champlitte (2011 → 2015)
Vice-président de la CC des Quatre-Rivières (2014 → 2020)
Conseiller général de Champlitte (2004 → 2015)
mai 2020 En cours
(au 2 décembre 2020)
Patrice Collinet[27],[28]   Directeur des Tréfileries de Conflandey
Vice-président de la CC des Quatre-Rivières (2014 → )

Jumelages[modifier | modifier le code]

Champlitte et le département de la Haute-Saône sont jumelés avec la municipalité de Martínez de la Torre (Veracruz, Mexique) depuis 1986[29].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 1 618 habitants[Note 4], en diminution de 5,44 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6282 6542 8493 3263 6123 0833 0843 0643 101
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8652 8652 8452 7402 5802 5312 5292 4182 353
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2422 1072 0781 6751 6101 5351 5491 5921 626
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 4231 3832 1131 9911 9061 8281 8641 8681 771
2017 2021 - - - - - - -
1 6391 618-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • 22 janvier : Saint-Vincent, fête du saint patron des vignerons.
  • Juin : Festival de guitares.
  • Journées Européennes du patrimoine
  • Rétro-mobile.
  • La fête des morts (Día de los muertos)

Vie associative[modifier | modifier le code]

  • Bureau d'information touristique des 4 Rivières
  • Champlitte Patrimoine et Culture
  • Les Amis du peintre Bernard Marion ;
  • Association Alfred Giess ;
  • Association Développement Durable du Canton de Champlitte (ADDCC)[33] ;
  • Passion d'antan ;
  • Amicale laïque ;
  • Bibliothèque de Champlitte (un des points lecture du réseau de bibliothèques de la Médiathèque Départementale de Prêt de la Haute-Saône - MDP70) ;
  • Union Sportive Chanitoise ;
  • Association intercommunale pour l'enfance ;
  • La Confrérie Saint-Vincent ;
  • Les Compars de Chanitte ;
  • Leffond Animation ;
  • Montarlot Renouveau ;
  • Guitare sur Salon ;
  • Club La Joie de Vivre.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

  • Tennis de table
  • Badminton
  • Judo
  • Foot
  • Tennis
  • Hand

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Musées
  • Circuits VTT
  • Randonnées pédestres
  • Caves viticoles et vignes

Économie[modifier | modifier le code]

La SILAC, société de thermolaquage[34] est le plus gros employeur local (environ 200 employés en 2012). Quelques entreprises de taille beaucoup plus modestes complètent ce domaine d'activité (entreprises de mécanique générale Chanitec[35] ou acomep[36]).

L'agriculture est l'autre axe économique de Champlitte, avec notamment deux domaines viticoles : Le Domaine de la Pâturie[37], anciennement nommé Grand Vignoble Chanitois[38] et Pascal Henriot, vigneron (en viticulture biologique) indépendant[39]. Champlitte est une commune vaste de 13 000 hectares : c'est l'une des communes les plus boisées de Franche-Comté avec 5 500 hectares de forêts dont la moitié (2 337 hectares) est en bois communaux. Champlitte possède ainsi la plus grande forêt communale de Haute-Saône. Le terroir est aussi reconnu pour ses cultures de truffes de Bourgogne[40].

Le tourisme saisonnier est enfin le dernier point fort de la commune de par l'offre patrimoniale proposée, avec la présence des Musées départementaux de la Haute-Saône, la présence de sites protégés de pelouses sèches sur terrain calcaire[Note 5] et d'infrastructures touristiques du type camping, gîtes d'étape, hôtels, et restaurants. De nombreux sentiers balisés pédestres sillonnent le territoire[41]. Le territoire est également traversé par l'itinéraire européen de la via Francigena, passant par Champlitte, Besançon et la Suisse[42].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Bâtiments historiques remarquables
Monuments historiques classés
  • Église Saint-Christophe de Champlitte (XIXe siècle) - beffroi du XVe siècle - église construite à partir de la chapelle seigneuriale voûtée d'ogives des sires de Vergy (XVe siècle). Des gargouilles ornent le sommet de la tourelle escalier[47]
  • Église Saint-Christophe de Champlitte-la-Ville (nef romane, clocher-porche et chœur gothiques)[48]
  • Couvent des Augustins (XVe-XVIIe siècles)[49].
  • Tour des Annonciades (XVIe siècle)[50].
  • Tour Charles Quint (XVIe siècle)[50].
  • Maison dite espagnole (1573)[51], no 13 place des Halles. La date est inscrite sur le linteau. Aucune indication concernant le premier propriétaire. Lors d'une restauration, la forme des fenêtres a été allongée par la suppression des pierres d'appui moulurées qui reposaient sur le bandeau inférieur[24].
  • Hôtel Grillot (1550-1580)[52].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé E. Bougaud et Joseph Garnier, Chronique de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon ; suivie de la chronique de Saint-Pierre de Bèze : publiées d'après les textes originaux, Dijon, éditions Darantiere, , 568 p. (lire en ligne) sur Gallica.
  • Jean Christophe Demard (ouvrage tiré de sa thèse), Jicaltepec, terre d'argile : chronique d'un village français au Mexique, Paris, éditions du Porte-Glaive, , 302 p. (ISBN 978-2-906468-04-7).
  • Jean-Christophe Demard, Histoire de Champlitte et de sa région, Langres, éditions Guéniot, , 478 p. (ISBN 978-2-87825-342-9).
  • Viviane Ivol (dir.) et Nathalie Bonvalot (catalogue de l'exposition), La vie de château : de la forteresse à la résidence de plaisance, Champlitte, éditions des musées de Haute-Saône - Château de Champlitte, , 84 p. (ISBN 978-2-917629-04-8, présentation en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Protégées depuis 1999 par le département de la Haute-Saône.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Champlitte et Chargey-lès-Gray », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Bougaud, Garnier (1875) p. 238.
  16. Demard (2006) p. 11-21.
  17. a b et c AFFOLTER (E.) et al., Atlas des villes de Franche-Comté, Série médiévale, I, Les bourgs castraux de Haute-Saône, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 3e édition, 1992
  18. Véronique Brunet-Gaston : Le château médiéval de Champlitte in La vie de château, de la forteresse à la résidence de plaisance
  19. Interview de Véronique Brunet-Gaston par Aurélien Bertini produit par les Musées départementaux de la Haute-Saône http://m.musees-franchecomte.com/wp-content/uploads/2011/11/musee-demard-106-les-fouilles.mp3
  20. Françoise Laurencin et S.A.R.L. Sélection du Reader's digest, Guide des beaux villages de France, Sélection du Readers' Digest, (ISBN 2-7098-0278-3 et 978-2-7098-0278-9, OCLC 21236036, lire en ligne)
  21. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Doubs, Arch.dép., B 578
  23. Patrick Mathie, « La guerre de 10 ans dans les environs de la montagne de Morey - Chroniques de nos Villages Saônois. », sur Chroniques de nos Villages Saônois. (consulté le ).
  24. a et b Jean-Pierre Jacquemart, Architectures comtoises de la Renaissance 1525-1636, Presses Universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2007
  25. « Les maires de Champlitte », sur francegenweb.org (consulté le ).
  26. « Gilles Teuscher passe la main après deux mandats de maire : Le maire de Champlitte ne se représente pas en mars prochain aux municipales. Au terme de deux mandats de premier édile, incluant également le conseil départemental et la vice-présidence de la CR4C en charge de l'Economie et eds Finances, Gilles Teuscher a daicidé de laisser la place aux autres », L'Est républicain,‎ 19/2/2020 mis à jour le 20/2/2020 (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Patrice Colinet entre expérience et jeunesse : Champlitte. Après Jean-Marc Henriot fin janvier, c'est au tour de Patrice Colinet de présenter la liste à la tête de laquelle il part à la conquête de la mairie, en binôme avec Martine Gautheron. Tour d'horizon sur les candidats et le programme », La Presse de Gray,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  29. Bruno Grandjean, « Signature du traité d'amitié ce dimanche à Champlitte (70) avec le Mexique à l'occasion des 30 ans de jumelage », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Site de l'ADDCC
  34. http://www.silac.fr/Fr/entreprise/entreprise.html
  35. « CHANITEC », sur CHANITEC (consulté le ).
  36. « ACOMEP / Outillage de presse / Usinage CN / Electro-érosion à fil / Protoypes », sur acomep.fr (consulté le ).
  37. « Photos. Les vins de Champlitte promis à un nouvel avenir », sur estrepublicain.fr (consulté le ).
  38. « Quelques domaines prestigieux dédiés au vin en France - les-coteaux-de-champlitte.fr », sur les-coteaux-de-champlitte.fr (consulté le ).
  39. « Pascal Henriot », sur pascalhenriot.com (consulté le ).
  40. http://www.truffiere.org/truffe-de-bourgogne/franch.htm
  41. MAff - Herve FERRAND, « Randonnées », sur entresaoneetsalon.fr (consulté le ).
  42. « Patrimoine - Le bourg haut-saônois s’engage à valoriser au mieux cet itinéraire, emprunté par les pèlerins ralliant Rome à l’époque médiévale. Convention signée avec l’Association Européenne de la Via Francigena. », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Cette voie, empruntée par des pèlerins venant de France pour se rendre à Rome, trouve son origine à la fin du premier millénaire où un évêque de Canterbury, Sigéric, était allé dans la ville sainte pour recevoir du pape, le pallium, insigne de sa charge épiscopale ».
  43. Pascal Brunet, in La vie de château, de la forteresse à la résidence de plaisance, Musées départementaux Albert et Félicie Demard I.S.B.N 978-2-917629-04-8
  44. Site de l'office du tourisme http://www.entresaoneetsalon.fr/index.php?IdPage=1264686412
  45. « Pour sauver l’oratoire Saint-Didier », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  46. « Notice Mérimée PA00102130 », notice no PA00102130, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Notice Mérimée PA70000091 », notice no PA70000091, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Notice Mérimée PA00102316 », notice no PA00102316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Notice Mérimée PA00102318 », notice no PA00102318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. a et b « Notice Mérimée PA00102131 », notice no PA00102131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Notice Mérimée PA70000069 », notice no PA70000069, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Notice Mérimée PA00102319 », notice no PA00102319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. Paul Delsalle, « Le Chanitois Jean Richardot, à la tête des Pays-Bas et de la Franche-Comté (1540-1609) », dans Champlitte, place forte du comté de Bourgogne : XIIIe – XVIIe siècles, Vy-lès-Filain, Éditions Franche-Bourgogne, (ISBN 979-10-96159-00-0), p. 221-230.
  54. Jean-Christophe Demard, Le guide de la Haute-Saône, Besançon, La Manufacture, , 3e éd. (ISBN 978-2-7377-0296-9), p. 247-248.
  55. Remy Monget, « VINGEANNE. L'abbé Jean-Christophe Demard est décédé », sur bienpublic.com, .