Le Passage (Lot-et-Garonne)

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Le Passage
Le Passage (Lot-et-Garonne)
Le passage piéton sur la Garonne.
Blason de Le Passage
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Agen
Intercommunalité Agglomération d'Agen
Maire
Mandat
Francis Garcia
2020-2026
Code postal 47520
Code commune 47201
Démographie
Gentilé Passageois
Population
municipale
9 373 hab. (2021 en diminution de 2,44 % par rapport à 2015)
Densité 727 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 12′ 09″ nord, 0° 36′ 15″ est
Altitude 50 m
Min. 36 m
Max. 110 m
Superficie 12,89 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Agen
(banlieue)
Aire d'attraction Agen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Agen-4
Législatives Première circonscription
Localisation
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Le Passage
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Le Passage
Liens
Site web Site de la mairie

Le Passage (aussi connu sous le nom Le Passage-d'Agen) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants, au nombre de 9 373 habitants en 2021, sont appelés les Passageois et les Passageoises.

Appartenant à la banlieue d'Agen, elle est la 4e ville du département et la 2e de l'aire d'attraction d'Agen qui compte une population totale de 120 716 habitants en 2021, Située sur la rive gauche de la Garonne, elle est au cœur d'une agglomération de 80 711 habitants en 2021.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire d'attraction d'Agen située dans son unité urbaine sur la rive gauche de la Garonne face à Agen.

Le Passage appartient à la Gascogne, et se trouve sur le versant ouest du talweg formé par cette partie de la vallée de la Garonne. La ville est un point de passage important pour les voyageurs qui se rendent dans le Sud (Béarnais, Sud-Est, Catalogne), et se situe à proximité de l'A62. La Garonne assure ainsi la jonction entre la Guyenne et la Gascogne, et c'est de là que découle l'intérêt géostratégique du Passage.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Agen, Boé, Brax, Colayrac-Saint-Cirq, Estillac, Moirax et Roquefort.

Communes limitrophes du Passage[1]
Brax Colayrac-Saint-Cirq
Roquefort du Passage Agen
Estillac Moirax Boé

L'orientation et la localisation du Passage par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant (par la route, de centre-ville en centre-ville) :

Ville Agen Toulouse Bordeaux Périgueux Montpellier Marseille Nantes Lyon Nice Paris
Distance

Orientation

2,26 km

(E)

115,06 km

(SE)

140 km

(NO)

140 km

(N)

352 km

(SE)

517 km

(SE)

480 km

(N)

627 km

(NE)

674 km

(E)

708 km

(N - NE)

source : estimation par mappy

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Topographie d'Agen.

La topographie du Passage est essentiellement constituée d'une plaine alluviale formée par la Garonne.

Le point culminant est à 110 m, l'altitude mini est à 36 m.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Garonne borde la commune au nord-est, qui est située sur sa rive gauche. Boé, Agen et Colayrac-Saint-Cirq sont sur la rive droite.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estillac à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 708,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Passage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Agen, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[12] et 80 711 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Nouveau centre.

La ville est séparée en deux zones, celle du nord avec le centre historique dit plus couramment « Le vieux Passage » et celle du sud quartiers plus récents composés essentiellement de lotissements, avec la cité HLM de Tounis et Rochebrune.

Depuis peu, la ville essaie de se construire un centre ville dynamique, ce qu'elle n'avait pas. Pour cela, la commune a aménagé sur l'ancien stade Michel-Ricard, le quartier du Chat d'Oc, et de Candboué des commerces et logements, à venir des bureaux et l'ouverture de la médiathèque en octobre.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,9 %), terres arables (19,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,4 %), eaux continentales[Note 3] (6,2 %), cultures permanentes (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), forêts (0,9 %)[17].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes routiers[modifier | modifier le code]

A62 L'autoroute A62 a une sortie au Passage desservant la ville d'Agen échangeur no 7

N 21 La route nationale 21 en direction d'Auch

D 656 La départementale 656 en direction de Mont-de-Marsan et de Nérac.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Logo de Tempo

.

Le réseau Tempo exploité par la société Keolis Agen et dessert les 29 communes de l'agglomération d'Agen soit un total de 92 042 habitants depuis le , en remplacement du réseau Transbus. En 2011, le nombre de voyageurs annuels était de 1 400 000 pour plus d'un million de kilomètres parcourus, le réseau ne desservait alors que 8 communes.

Aéroport Agen-La Garenne[modifier | modifier le code]

Des vols vers l'aéroport de Paris-Orly sont proposés avec 2 allers-retours quotidiens du lundi au vendredi et 1 aller-retour le dimanche soir.

  • 7 244 voyageurs transportés en 2007.

Voie fluviale[modifier | modifier le code]

Canal du midi.

Le canal de Garonne passe dans la commune, franchissant la Garonne par le pont-canal. Cette voie n'est utilisée que par les bateaux de plaisance, en grand nombre l'été. La Garonne n'est plus utilisée du tout.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune du Passage est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[20]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 1999, 2008, 2009 et 2021[22],[18].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Passage.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2009, 2011, 2012 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1985[18].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 5]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 6],[26],[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Historique de la ville[modifier | modifier le code]

Pont de pierre.

Avant la Révolution de 1789, Le Passage était composé de deux districts, celui de Dolmayrac, reconnaissable à son église, qui surplombait le flanc nord de la Garonne, et l'autre district de Monbusq, situé en contrebas, était un simple point de passage pour les voyageurs en provenance du nord qui voulaient traverser la Garonne, par la Passerelle ou le pont-canal d'Agen. Le hameau depuis le Moyen Âge était ainsi, un simple point de transit pour les voyageurs. C'est de là que vient son nom.

Église Saint-Joseph.

Les deux districts se sont rassemblés vers 1795 (après la loi du 21 fructidor), et se sont détachés de la tutelle d'Agen. La commune est fréquemment connue depuis deux siècles sous le nom inexact de « Le Passage-d'Agen », ce qui expliquerait qu'aujourd'hui peu de cartes la représentent en tant qu'entité autonome[pas clair].

Entrée sud.

Au XIXe siècle, la seule ressource économique était la rente de la Passerelle dont l'accès était payant, la commune s'est peu développée. Mais au XXe siècle, l'essor d'Agen fut bénéfique au Passage. Le développement démographique d'Agen a permis son expansion. Aujourd'hui, Le Passage compte un peu moins de 10 000 habitants, quatrième ville du département, de population, après Agen, Marmande et Villeneuve-sur-Lot.

Aujourd'hui, la ville est développée et propose à ses habitants des services, bien sûr des établissements scolaires, mais aussi l'aéroport Agen-La Garenne, un hippodrome de la Garenne, une bibliothèque, un complexe sportif et culturel. Certains de ses édifices sont classés monuments historiques, comme le Pont de pierre d'Agen (édifié sous Napoléon), le pont-canal d'Agen (il en existe trois de ce type en France) ou la Passerelle (récemment rénovée).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le Passage
Blason de Le Passage Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d’azur plain, au 2e de gueules à la gerbe d’or, au 3e de gueules à l’ancre d’or ; à la bande d’argent chargée de trois aloses de sable brochant sur l’écartelé.
Devise
"Lay gesir lay"[28]
Détails
Les bateliers qui descendent les rivières, doivent, lorsqu’ils en voient d’autres remonter, leur crier "lay gesir lay", c’est-à-dire de se ranger du côté de la terre car il est plus aisé de s’arrêter au bateau qui monte qu’à celui qui descend.
L’écartelé a été choisi pour représenter les quatre hameaux avec leurs églises respectives :
  • Dolmayrac, avec Saint-Urbain, à vocation essentiellement agricole, est symbolisé par la gerbe d’or,
  • Ganet, avec Sainte-Jehanne,
  • Le Passage, avec Saint-Joseph,
  • Monbusq, avec Notre-Dame-de -l’Assomption, à vocation fluviale, est symbolisé par l’ancre d’or.


Les couleurs de l’écartelé indiquent l’appartenance du territoire de la commune à la Gascogne, une des fiertés de ses habitants.


La bande argentée et les trois poissons (aloses) de sable symbolisent la Garonne.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1925 1935 Pierre Chevalier    
1947 Octave Cazeneuve   Commerçant
mai 1953 Édouard Chambelland   Retraité de la SNCF
mai 1953 1970 Paul Bême Rad. Chevalier de la Légion d’honneur
Administrateur en chef de la France d’Outre-Mer
Conseiller honoraire de l’Union Française
Conseiller général d’Agen
mars 1971 René Fournier   Retraité de l’enseignement
mars 1971 mars 2001 Pierre Lapoujade CNIP Médecin
Conseiller général (1973-2004)
Vice-président du conseil général de Lot-et-Garonne
mars 2001 mars 2014 Jean Barrull UDF puis NC Directeur de la Chambre des métiers
Vice-président de la communauté d'agglomération d'Agen
mars 2014 En cours Francis Garcia PS Fonctionnaire
Vice-président de l'Agglomération d'Agen (depuis 2014)
Les données manquantes sont à compléter.
Hôtel de ville

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 9 373 habitants[Note 7], en diminution de 2,44 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 8971 9222 0572 1042 3062 2082 0822 2412 214
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 0182 1842 0772 0152 0202 1922 0102 2772 250
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 1902 1002 0012 1402 1772 4052 8693 1725 669
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
6 7467 8628 5538 8758 8278 9979 0979 3959 607
2020 2021 - - - - - - -
9 3529 373-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Quelques chiffres[modifier | modifier le code]

D'après la population du Passage en 2005 soit 8 997 habitants :

Rue Gambetta.
  • Homme : 47 %
  • Femme : 53 %
  • de 0 à 19 ans : 22,5 %
  • de 20 à 39 ans : 22 %
  • de 40 à 59 ans : 27,5 %
  • 60 ans et + : 26 %
  • Population active : 40 %
  • Chômeurs : 4 %
  • Retraités : 25 %
  • Étudiants : 7 %
  • Autres inactifs : 21 %
  • Ménages sur Le Passage : 3 986
  • Ménages 1 personne : 29 %
  • Nombre de logements sur Le Passage : 4 260
  • Propriétaires sur Le Passage : 59 %
  • Locataires sur Le Passage : 39 %
  • Maisons sur Le Passage : 83 %
  • Appartements sur Le Passage : 14 %
  • Nombre de personnes moyen/appartements : 3
  • Nombre de pièces moyen/maisons : 4

Superficie et population[modifier | modifier le code]

Population de l’aire urbaine Agennaise
(Recensements Insee de 2008)
Zones Population Surface
(km²)
Densité
(/km²)
Le Passage 9 395 12.89 724
Unité urbaine 78 274 148
Aire urbaine 108 660 830.52 113
Région Aquitaine 3 119 778 41 309 76

La ville du Passage a une superficie de 1 289 hectares et une population de 9 335 habitants, ce qui la classe :

Rang Superficie Population Densité
France 15033e 1091e 1299e
Aquitaine 1067e 46e 44e
Lot-et-Garonne 174e 5e 2e
Arrondissement d'Agen 38e 2e 2e
Agglomération d'Agen 6e 2e 2e
Canton d'Agen-Ouest 1er 1er 1er

Justice et sécurité[modifier | modifier le code]

Juridictions[modifier | modifier le code]

Le Passage dépend des tribunaux de :

(gère les départements du Lot, du Gers et du Lot-et-Garonne)

Forces de l'ordre[modifier | modifier le code]

La commune est dans la circonscription du commissariat de police d'Agen.

Pompiers[modifier | modifier le code]

  • Le Passage possède un centre de secourisme avenue de Verdun. Un nouveau centre est en construction rue Victor-Duruy non loin de l'aéroport d'Agen La Garenne.

Communauté d'agglomération d'Agen[modifier | modifier le code]

Vue d'Agen et son agglomération.

La communauté d'agglomération d'Agen regroupe vingt-neuf communes de l'aire urbaine d'Agen, dont Le Passage.

L'idée d'un regroupement intercommunal est née dans les années 1960 sous l'impulsion de Pierre Pomarede, puis développée en 1974 par René Lajunie, alors maire de Bon-Encontre, et le docteur Esquirol, maire d'Agen. Au cours de leur mandat sera créé le District de l'Agglomération agenaise, ancêtre de la communauté d'agglomération d'Agen.

La communauté d'agglomération d'Agen a permis le développement des communes et de nombreux services dont les transports en commun desservant notamment la commune du Passage avec 2 lignes, mais aussi celui de la collecte des déchets commune à l'ensemble de l'agglomération.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[33].

Économie[modifier | modifier le code]

L'Agropole, vaste zone industrielle dédiée à la transformation des produits alimentaires, occupe sur 70 hectares (entre Estillac et Le Passage) plus de 100 entreprises et emploie 1 700 personnes.

L'agglomération est aussi le siège d'une grande entreprise de pharmaceutique UPSA, filiale du groupe BMS. Cette entreprise possède deux unités de fabrication : Agen et une sur la commune du Passage, elles rassemblent plus de 1 200 employés.

La ville possède 1 hypermarché (Quartier Demi-Lune), 1 supermarché (Quartier Pont de Pierre), 1 supérette (Quartier Ganet).

Environnement[modifier | modifier le code]

Réserve Naturelle de la Frayère d'Alose[modifier | modifier le code]

Écologie - Recyclage[modifier | modifier le code]

Déchèterie.

La communauté d'agglomération a équipé tous les foyers de cinq conteneurs (verre, papier et journaux, ordures ménagères, emballages et déchets verts) dans le but d'un tri sélectif de l'usager. Plusieurs ramassages par semaine sont effectués séparément pour chaque matière.

La commune dispose d'une des quatre déchèteries de l'agglomération, (quartier Pont de Barroy).

Espaces verts[modifier | modifier le code]

Place de la République.

Le Passage est une ville ancrée dans la campagne, pas de grand parc ou de jardin public, mais de nombreux espaces verts tout de même.

La balade du canal du midi a été aménagée, le chemin le longeant a été goudronné, du mobilier urbain a été installé. Tout comme le bord de Garonne avec la place de la République.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Jehanne-de-France.
Pont de nuit.

Vie locale[modifier | modifier le code]

Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code]

Centre de loisir de Rosette.
Collège.
  • Centre de loisir municipal de Rosette
  • Halte garderie « aquarelle » Quartier chat d'oc
  • Crèche « les p'tits futés » Quartier Ganet
4 écoles maternelles
  • École maternelle Louis-Vincens
  • École maternelle Édouard-Lacour
  • École maternelle René-Betuing
  • École maternelle Ferdinand-Buisson
3 écoles primaires
  • École élémentaire René-Betuing
  • École élémentaire Ferdinand-Buisson
  • École élémentaire Édouard-Lacour
1 collège

Sites culturels de la ville[modifier | modifier le code]

Centre Culturel.
Une rue du Passage.

Le centre culturel Pierre-Lapoujade[modifier | modifier le code]

Le bâtiment est une reconversion d’un bâtiment commercial en espace public, le centre culturel Pierre-Lapoujade, inauguré en janvier 2002, abrite aujourd’hui de nombreuses associations culturelles, comme l’école de danse, ou encore d’art plastique telles L’orange Bleue et la Palette Passageoise. En outre, la fonctionnalité de cet établissement permet au tissu associatif passageois de pouvoir disposer de multiples salles afin d’y effectuer permanences et réunions.

La Ferme d'Estrade[modifier | modifier le code]

La Fermes d’Estrades est un lieu d’exposition composé de trois pièces en rez-de-chaussée et deux pièces au premier étage. Équipée de grilles et de cimaises, elle permet d’accueillir de multiples expositions organisées par des associations mais également par des artistes passageois.

Bibliothèque municipale[modifier | modifier le code]

La bibliothèque municipale en partenariat avec les écoles a pour objectif de mettre en place différents projets, tels que l'accueil de classes, pour la fréquentation de la bibliothèque et la compréhension de son fonctionnement, le prêt de CD et de livres sur l’année scolaire pour promouvoir le livre et la lecture et des différentes animations sont menées selon les thèmes comme la semaine du goût, fête de la lecture, lecture contée.

Autres lieux[modifier | modifier le code]

  • Salle des fêtes de Rosette
  • Hall d'accueil de la mairie

Manifestation[modifier | modifier le code]

et de nombreuses expositions ; pièces de théâtre ; Concert-Chant Choral.

Passage Blues festival[modifier | modifier le code]

Le Passage blues festival est un festival international de blues qui a lieu au Passage. En 2005, l’association Aventure Blues Complice, organisatrice des Blues Station de Tournon d’Agenais a lancé un festival international de blues sur l’agglomération agenaise, et proposait à la ville du Passage et à la Communauté d’Agglomération Agenaise de soutenir ce projet culturel musical. Les collectivités ont répondu favorablement à la mise en place d’un partenariat. Ce festival a accueilli entre autres Angela Brown, Larry Garner, Big George Brock et Jacky Payne.

Cimetières[modifier | modifier le code]

  • La commune possède deux cimetières :
Cimetière de Dolmayrac.
Cimetière de Galau.

Sports[modifier | modifier le code]

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

  • La Passageoise de Lot-et-Garonne, course cycliste le dimanche de Pâques, au cours de laquelle environ 1 000 concurrents se sont engagés en 2006.
  • Les Passagespoirs - Tournoi international de tennis des jeunes de moins de 12 ans, en mai.

Le tournoi a reçu des nations venues de cinq continents et la quasi-totalité des 34 ligues françaises durant ses 17 éditions.

Boulodrome[modifier | modifier le code]

Boulodrome.

Au centre-ville, un site est réservé a la pétanque avec plusieurs terrains, des tournois sont souvent organisés.

Le Complexe sportif[modifier | modifier le code]

Complexe sportif.

En 1975, les installations mises à la disposition des associations sportive sont insuffisantes, la municipalité décide donc de créer des conditions plus favorables à la pratique des sports. C’est ainsi que monsieur Pierre Saint-Germes, adjoint au maire, prenait en charge avec l’équipe municipale, la réalisation de ce qui allait devenir le complexe Saint-Germes.

Les douze hectares de la ferme d’Estrades, propriété acquise dans ce but, furent progressivement aménagés pour permettre la pratique de tous les sports en plein air et en salle.

Aujourd'hui, 14 associations avec 2 000 licenciés fréquentent les installations du stade Saint-Germes.

Santé[modifier | modifier le code]

Clinique Saint-Hilaire.

Pour la santé, la ville dépend d'Agen :

  • Hôpital Saint-Esprit au nord d'Agen ;
  • Clinique Saint-Hilaire Esquirol (sud d'Agen) ;
  • Hôpital de Monbran ;
  • Hôpital psychiatrique-la Candélie à Foulayronnes.

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

On peut trouver dans la commune plusieurs types de journaux, Sud Ouest par exemple (siège à Bordeaux) avec une actualité régionale, Le petit Bleu, journal de l'Agenais ou La Dépêche du midi actualité du Lot-et-Garonne. La commune sort aussi son journal, Le PassageACTU, bimestriel distribué par la municipalité, éclairant ses habitants sur les informations de la commune.

Radios[modifier | modifier le code]

Quatre radios émettent des décrochages à destination de l'agglomération agenaise :

  • Virgin Agen (89.8 FM) ;
  • 47 FM (87.7 FM), créée en 2007 ;
  • Radio Bulle (93.6 FM).

Télévision[modifier | modifier le code]

Dans le département de Lot-et-Garonne, les chaînes régionales se limitent à France 3. Possibilité d'avoir les programmes de la TNT.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Le Passage et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Agen-La Garenne » (commune d'Estillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Agen-La Garenne » (commune d'Estillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 d'Agen », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune du Passage », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Cartographie des risques d'inondations du TRI d’Agen », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE de Golfech - plaquette de présentation. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur edf.fr (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  28. GASO - Banque du blason - 47201.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  34. « Eglise Sainte-Jehanne de France », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  6. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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