Laval-Pradel

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Laval-Pradel
Laval-Pradel
Église du sanctuaire Notre-Dame de Laval.
Blason de Laval-Pradel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Joseph Barba
2020-2026
Code postal 30110
Code commune 30142
Démographie
Gentilé Pradéliens, lavaliens, masdivins
Population
municipale
1 096 hab. (2021 en diminution de 5,52 % par rapport à 2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 12′ 27″ nord, 4° 03′ 56″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 165 m
Superficie 17,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Site web Site officiel

Laval-Pradel est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès, l'Avène, le ruisseau Blanc et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Laval-Pradel est une commune rurale qui compte 1 096 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Pradeliens ou Pradeliennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

À 15 km au nord d’Alès et après avoir dépassé Saint-Martin-de-Valgalgues, sur les premiers contreforts des Cévennes, Laval-Pradel s’étire le long de la RD 906 (ex-RN 106). Cette commune comporte trois villages et plusieurs hameaux :

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont La Grand-Combe, Le Martinet, Portes, Saint-Florent-sur-Auzonnet, Saint-Julien-les-Rosiers, Saint-Martin-de-Valgalgues et Les Salles-du-Gardon.

  • Le Pradel, siège de la mairie, du club de football, des fêtes annuelles et disposant du plus grand terrain de pétanque : la place centrale. Le château de Trouillas dont il ne reste que quelques pans de murs fut le théâtre de combats entre les rudes camisards protestants et les troupes de Louis XIV lors des guerres de religion. Le Pradel est le village le plus au nord de la commune. Une belle prairie de 17 ha donne son caractère et son attrait à ce joli village dominé par le mont Rouvergue (alt. 695 m). Des vaches paisibles paissent au pied du « château » (un ancien relais de poste du XIIe siècle).
    Château du Pradel, un ancien relais.
    L'ancienne route qui y menait, reliant les villages entre eux depuis des siècles a été fermée au début des années 90 pour cause d'exploitation houillère. Une nationale de contournement présentant un fort dénivelé a été construite sur la partie Est de la commune.
  • Le Mas-Dieu, autre village de la commune, constituait un jalon sur la voie Regordane conduisant les voyageurs et les pèlerins du Nord à travers le Massif Central et les Cévennes vers Saint-Gilles (Gard) et la Camargue, quelques belles façades et l’église romane Saint-Pierre rappellent ce passé. Le Mas-Dieu était un lieu de halte et de soins médicaux pour les voyageurs depuis les Croisades, sur la route menant à la Méditerranée. Depuis une quinzaine d'années, tous les commerces ont disparu de ce village qui comptait autrefois deux bistrots, un vaste magasin général, une école de trois classes et une boucherie. La mine employant la majorité des hommes du village, le village vivait au rythme du travail dont les horaires étaient sonnés par la cloche du village (8 h, midi, 19 h), voire Angélus.
    Le Mas-Dieu, habitat traditionnel et vue de l'église romane Saint-Pierre.

Le village est bâti le long de la grand rue et l'entrée peut s'y faire par quatre routes. Les habitants du village utilisent la route du « marronnier », en venant d'Alès. La deuxième route, balisée depuis la Nationale conduit par une route surplombant un ravin vers les faubourgs nord du village. Vu des airs le Mas-Dieu semble perché sur la colline. Un autre chemin au sud, permet de découvrir une zone résidentielle récente et en expansion, le nouveau poumon démographique du village. Enfin, la route de La Grand-Combe qui traverse Laval, Malbosc et Cassagnettes avant de rejoindre la zone dite du faubourg. Il est à noter que cette zone autrefois fort passante à beaucoup souffert de la fermeture de l'ancienne route reliant le Mas-Dieu au Pradel. Le tronçon de route fermée d'environ deux kilomètres est aujourd'hui le terrain de jeu des enfants et des adolescents à bicyclette ou à cyclomoteur.

La Découverte, mine à ciel ouvert.
  • Laval : à quelques kilomètres en contrebas se dresse l’église romane de Laval (XIIe siècle) sanctuaire où les pèlerins venaient se recueillir. Un ossuaire occupe la crypte souterraine. Notre-Dame de Laval reprend vie lors des pèlerinages (au chemin de croix) du et du où se pressaient autrefois les mineurs d’Alès et de la Grand Combe. Laval est un village bâti solidement sur une zone escarpée. Petit à petit, le village semble grignoté par la mine à découvert dit la « découverte ». On pouvait observer sur le chemin menant au Mas-Dieu, une ancienne usine de transformation de la houille aujourd'hui disparue qui était fort impressionnante de par la hauteur de ses cheminées et de ses tapis roulants.
  • Les principaux hameaux, du nord au sud : Le Pontil, L'Aubarède, Mercoirol, Malbosc, Cassagnettes, le Mathieu (porte du XIIIe siècle), Arbousse (ensemble de mas cévenols reliés au Mas-Dieu par une route tortueuse).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 275 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Grand-Combe à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 414,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[7] : le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans le Gard et 1 dans la Lozère[8], et la « montagne du Rouvergue et vallée de l'Avène » (1 329 ha), couvrant 4 communes du département[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Laval-Pradel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[I 1],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (6,3 %), mines, décharges et chantiers (5,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Laval-Pradel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gardon d'Alès et l'Avène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 2002, 2008, 2014 et 2015[15],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Laval-Pradel.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 42,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 517 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 209 sont en aléa moyen ou fort, soit 40 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 4] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[21].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Laval-Pradel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Laval constitue une étape de la Régordane.

  • La région de Laval a été successivement occupée par les Phocéens, les Celtes, les Gaulois et les Romains. Regordane. L'histoire de la construction de notre Dame de Laval est assez curieuse : au XIIe siècle, des bénédictins de Villeneuve-les-Avignon voulurent construire une chapelle au lieu-dit du FESC près du Gardon. Lors du dépôt du matériel de construction, le lendemain matin, tout avait disparu : sans explication, le matériel se retrouva non loin de là, dans la montagne, sans que personne sache pourquoi. Les moines décidèrent de construire à l'endroit précis où le matériel avait été retrouvé, une église d'un style Roman, dédiée à la Vierge, d'où le nom de Notre Dame de Laval.
  • Le miracle de Notre-Dame de Laval : En 1854, le choléra se faisant menaçant, dans les environs d'Alès, le curé de la ville décida de se rendre au pèlerinage à Notre-Dame de Laval le . Plus de Modèle:Nombre10000 participèrent à ce cortège de 3 km de long. Ce qui sauva, selon la légende, la ville D'Alès.

Saint Andéol de Touillas et le château de Trouillas[23]

  • Au XVe siècle, les seigneurs de Saint Andéol de Trouillas étaient les Martinas. En 1513, c'était la famille Boni.(Le 9/02/1700, Jeanne Gabrielle de Bony vend le château à Antoine Deleuze), puis le 17/01/1782, il appartiendra au marquis de Castries.
  • Le combat sanglant de Saint Andéol

Fort d'une autorisation royale incitant à la recherche de charbon, Pierre François Tubeuf obtient l'autorisation d'exploiter toutes les mines aux alentours d Alès : les nombreux petits exploitants sont alors obligés de céder leurs mines. Mais, sous l'impulsion de Castries, Tubeuf rencontrant une certaine résistance, un combat eut lieu : Jacques Delezon, de Cadacut, Antoine Favède et Jean Soustelle, le , s'opposèrent à Tubeuf, qui, aura, un œil crevé. Castries l'emporte sur Tubeuf qui, dans un arrêt du 29/12/1786, est dépossédé des mines de St Andéol de Trouillas au profit de Castries. Tubeuf abandonne les Cévennes et, en , il est assassiné par des indiens en Amérique où il avait décidé de tenter sa chance.

Le château de Trouillas, témoin de combat avec les troupes royales comme celui du 21 mai 1784.

Les Camisards

  • Joany le chef camisard : déguisé en soldat royal, Joany fit massacrer 7 personnes à Saint Andéol de Trouillas le . Au Pradel, il employa une ruse : vêtu en habits de soldats royaux, il pénètra dans le village avec 700 rebelles. Comme il était bien monté et coiffé d'une perruque, les habitants s'avancèrent sans méfiance, le prenant pour un soldat royal : Joany fit faire une décharge qui tua 20 personnes.

La catastrophe du Pontil au Puits du Castelnau

  • La Mine faisait partie dès l'ensemble d'industrie extractive des Mines de la Grand Combe. Le premier puits (du Pontil 1) est creusé en 1866 mais les installations importantes sont mises en chantier à la fin du siècle, puits du Pontil 2 (18...88, 1890), ventilateur (1892, centrale thermoélectrique (1899), puits de Castelnau (équipé en 1907). Approfondissement et modernisation en 1937. Le  : neuf mineurs décèdent, victimes d'un « coup de grisou ». 1963 : arrêt de l'exploitation, remblaiement et mise à la ferraille des chevalements.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Laval-Pradel Blason
D'azur à la fasce losangée d'argent et de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le , le roi Charles X signait l'ordonnance dans l'article 2 : « Les communes de Saint Andéol-de-Trouillas et du Mas-Dieu et la partie de Laval sont réunis, ayant Laval pour chef-lieu. » La commune a gardé le nom de « Laval » jusqu'au XXe siècle.

C'est par un décret du qu'elle est devenue Laval-Pradel.

Les vestiges de Trouillas, ses caves de nos jours, intactes.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1921 1936 Henri Larguier PS  
1936 1940 Odilon Paradis PCF  
1946 1970 Henri Larguier PS  
mars 1970 2002 Jean Stec PS[24] puis SE  
mars 2002 2008 Charles Fages SE  
mars 2008 2014 Yves Baldit PCF  
mars 2014 En cours Joseph Barba PCF Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 1 096 habitants[Note 5], en diminution de 5,52 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3251 1401 2271 1939481 0881 3711 2371 232
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2361 3121 3851 4221 4741 5781 5981 6061 756
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7361 7391 6811 6601 9361 9321 9341 8862 220
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 1091 7431 2181 1661 0261 0331 0671 0771 174
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1691 1331 096------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Entrée du village de Laval.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 505 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 097 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 800 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 9,9 % 11 % 10,1 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 729 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (62,2 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 140 emplois en 2018, contre 158 en 2013 et 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 457, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,6 %[I 10].

Sur ces 457 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 83 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 96 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

60 établissements[Note 8] sont implantés à Laval-Pradel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 60
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 15 % (7,9 %)
Construction 17 28,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
12 20 % (30 %)
Information et communication 1 1,7 % (2,2 %)
Activités immobilières 1 1,7 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 11,7 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 5 % (13,5 %)
Autres activités de services 10 16,7 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 60 entreprises implantées à Laval-Pradel), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[29] :

  • Etablissements Jouvert, construction de routes et autoroutes (8 672 k€)

La commune de Laval-Pradel a longtemps vécu grâce à l'exploitation du charbon. De nos jours, cette commune est de nouveau en expansion démographique. L'école maternelle fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI), entre les communes de Laval-Pradel et de Portes

La commune dispose de nombreux commerces (boulangeries, restaurants, cafés, épiceries, artisans, chambres d'hôtes, gîtes, etc.).

En gestation :

  • projet Mercoirol, base de loisirs (pêche, camping, jeux nautique...) ;
  • projet humphry davy sur la zone du fesc : éco-entreprises filières bois.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 6 7 4 3
SAU[Note 10] (ha) 64 63 208 32

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 32 ha[32],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune est très forestière et s'étend sur de nombreuses collines et vallons. D'innombrables routes et chemins forestiers quadrillent la commune offrant des dizaines de kilomètres de promenades à pied, à VTT ou de sentiers de chasse. Sur ces chemins, on trouvera çà et là des mas abandonnés ou réhabilités récemment. Ces mas ont pendant la Seconde Guerre mondiale abrité de nombreux résistants et maquisards, alimentés par les gens des villages et des hameaux. On retrouve sur cette commune et notamment au Mas-Dieu les traces très visibles d'une agriculture en terrasses (dites faïsses) qui témoigne que ces collines, malgré leur apparence sauvage, ont été sculptées par l'homme depuis des siècles.

Arrière de la chapelle Saint-Andéol avec son cimetière.
Vue sur le lac de Laval.
Chemin de Croix à Laval.

Le Pradel : L'église du Pradel se trouve face à une immense prairie disposant d'un espace de détente et de promenade. Le village a son stade de foot (récemment rénové) avec son court de tennis. Sur la place du village il y a la "Place du Jeu de Paume", une bibliothèque communautaire (Joachim-Durand). Le village dispose d'un école élémentaire et maternelle.

Saint Andéol : le berceau de la commune de Laval-Pradel.

  • Trouillas : Le château de Trouillas.
  • Village de Laval : avec son « chemin de croix » dans la garrigue.
  • L'ancienne départementale entre le Mas-Dieu et le Pradel dominant la vallée de Laval et Bélière qui offre une magnifique promenade.
  • Le Mas dieu.
  • Village du Pontil.
  • Lacs de Mercoirol : lacs vallée Bélière à Laval et l'Antoinette.
  • Forêt domaniale du Rouvergue.
  • À noter : la Régordane (tronçon cévenol de la route qui reliait l’Île-de-France au Bas-Languedoc) traverse cette commune.

Monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château du Pradel : après la Révolution, le château et ses dépendances appartiennent à divers négociants des environs et par actes du et du , il est vendu à la Compagnie des mines de la Grand-Combe. En 1990, la commune de Laval-Pradel le rachète aux Charbonnages de France. Le corps du bâtiment est partagé en appartements d'habitation. L'aile droite rénovée s'est transformée en salle polyvalente utilisée pour les fêtes et les animations culturelles de la commune.
  • Monuments aux morts au Pradel.
  • Tour et vue panoramique du Rouvergue (695 mètres).
    L'église du Mas-Dieu.
  • La chapelle Saint-Andéol avec son cimetière : du XIVe siècle, la chapelle et son cimetière à l'abandon.
  • Le château de Trouillas, et ses caves intactes.
    Église du Pradel.
  • Église Saint-Joseph du Pradel.
  • Église Saint-Pierre du Mas-Dieu. La fontaine des mamans.
  • Église sanctuaire Notre-Dame de Laval.
  • Stèle Hommage à la catastrophe du Pontil.
  • Proche du Château de Portes.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Nombreux gîtes avec chambres d'hôtes.
  • Le projet touristique « village cévenol » probablement aux oubliettes en laissant place aux sport mécaniques[33]

Le projet « village cévenol[34] était un projet autour d'une base de loisirs autour des « 3 lacs » de Mercoirol-Laval piloté par la Ville D'Alès. En ce début de , les prémices de futurs travaux avaient pourtant lieu : création d'un parking au magnifique lac de Laval avec la création d'un chemin de promenade longeant la rive gauche.

Lors du lancement de la campagne « ALES avec un A comme Audauce »[35] le , ce projet de base de loisirs était présenté comme « l'un des grands projets de la ville d ALES ». La présentation du projet évoquait "la réhabilitation d’un ancien site des houillères de 250 hectares, riche de 3 lacs naturels de qualité exceptionnelle avec l'aménagement d’une base de loisirs nautiques comprenant un hébergement de qualité respectueux des Cévennes. Ce projet changerait donc pour un projet dédié aux sports mécaniques (quad, cross, jet-ski, spécial enduro): projet bien loin de ce qui était prévu notamment dans le respect de l'environnement. L'acquisition des terrains par la ville d'Alès est terminée.

Découverte majeure d'un gisement à tronc de fossiles Stéphanie recensé par l'inventaire patrimonial régional du Languedoc-Roussillon qui note son "grand intérêt historique et patrimonial".

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joachim Durand (1903-1993), commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres, directeur honoraire de l'Administration centrale du ministère des Forces armées, membre de l'Académie de Nîmes en 1968, Il a publié une quinzaine d'ouvrages. En hommage, La bibliothèque du Pradel[36] porte son nom.
  • Jean-Pierre Chabrol : écrivain français, né en 1925 à Chamborigaud dans le Gard, est mort en 2001.
  • Antoine Deparcieux (1703-1768), mathématicien, né le , au Clotet-de-Cessous, à quatre kilomètres de Portes. Le hameau de Cessous dépend présentement de la Commune de Portes.
  • Pierre Zapata, footballeur, y est né en 1931.

Divers[modifier | modifier le code]

Deux écoles (élémentaire et maternelle) accueillent les enfants. Un ramassage scolaire et une cantine sont à leur disposition. Une bibliothèque intercommunale, des clubs sportifs, un club de troisième âge dynamisent la vie quotidienne. Des projets tournés vers le tourisme vert abandonné (projet autour des lacs de Laval et de l'Antoinette, projet d'une base de loisir « mercoirol » sur 250 hectares, prévoyant hébergement et diverses activités ludiques autour de l'eau laissant place à des pistes de sports mécaniques.

La minéralogie de la commune est très riche, notamment du côté de Laval.

Laval et son cimetière ont servi de lieu de tournage du film Suzanne de Katell Quillévéré[37].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[20].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Laval-Pradel » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Laval-Pradel » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Laval-Pradel » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Laval-Pradel » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Laval-Pradel et La Grand-Combe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « La Grand Combe » (commune de La Grand-Combe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La Grand Combe » (commune de La Grand-Combe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des ZNIEFF de la commune de Laval-Pradel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « ZNIEFF le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « ZNIEFF la « montagne du Rouvergue et vallée de l'Avène » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Laval-Pradel », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  16. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Laval-Pradel », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  20. Article R214-112 du code de l’environnement
  21. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  22. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  23. http://genea30.free.fr/Decouvertes/st_andeol/le_pradel.htm
  24. https://archive.org/stream/EL134L198106030031PFPdfmasterocr/EL134_L_1981_06_030_03_1_PF_pdfmasterocr_djvu.txt
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Entreprises à Laval-Pradel », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  30. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  31. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  32. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Laval-Pradel - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Mathéaud dénonce des projets à l'abandon », sur Le Blog-notes de Benjamin Mathéaud - Le Blog-notes de Benjamin Mathéaud - Cévenol, entrepreneur, conseiller municipal d'Alès, conseiller communautaire (consulté le ).
  34.  »http://www.lasegard.com/document.php?pagendx=46&project=segard/
  35. http://www.ales-audace.fr/notre-economie/les-grands-projets/
  36. « Bibliothèque Communautaire Joachim Durand - Bibliothèques de Laval-pradel - Actuacity », sur Actuacity.com (consulté le ).
  37. Adrien Boudet, « D’Alès à Laval-Pradel, la belle épopée de “Suzanne” », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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