Le Luc

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Le Luc En Provence
Le Luc
Tour hexagonale.
Blason de Le Luc En Provence
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Var
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Lain (DVC)
2020-2026
Code postal 83340
Code commune 83073
Démographie
Gentilé Lucoise, Lucois
Population
municipale
11 053 hab. (2021 en augmentation de 2,14 % par rapport à 2015)
Densité 250 hab./km2
Population
agglomération
15 645 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 44″ nord, 6° 18′ 48″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 400 m
Superficie 44,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Luc
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Luc
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Luc
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Luc En Provence
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Le Luc En Provence
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Le Luc En Provence
Liens
Site web http://www.mairie-leluc.com/

Le Luc est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle est le chef-lieu de son propre canton, le canton du Luc.

Les habitants du Luc sont appelés les Lucois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune, située au nord-est de Toulon et au centre du département du Var, près du massif des Maures, se trouve au milieu de l'axe Nice - Marseille. Le Luc occupe une place géographique privilégiée dans le Sud de la France : située à 35 kilomètres de Saint-Tropez, elle attire de très nombreux touristes durant toute l'année.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune a, autour d'elle, la Côte d’Azur et les gorges du Verdon. Également adossée au massif des Maures, elle est le siège de la communauté de communes Cœur du Var, qui réunit 11 communes, en partie sur la plaine des Maures.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Luc », sur la commune du Cannet-des-Maures à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 832,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records LE LUC (83) - alt : 80m, lat : 43°22'59"N, lon : 6°23'10"E
Records établis sur la période du 01-01-1946 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,1 4,6 7,3 11,3 15 17,5 17,3 13,7 10,7 6,2 3 9,2
Température moyenne (°C) 7,5 8,1 11 13,8 17,9 22 24,9 24,8 20,4 16,3 11,4 8 15,5
Température maximale moyenne (°C) 12,9 14,2 17,5 20,2 24,5 29 32,4 32,4 27,2 22 16,5 13,1 21,8
Record de froid (°C)
date du record
−12
01.01.1969
−17
12.02.1956
−10
07.03.1971
−3,4
08.04.21
0
01.05.1960
4,8
01.06.1986
7,4
09.07.1954
7
31.08.1986
2,4
21.09.1977
−3,4
30.10.1974
−9
23.11.1998
−9,3
30.12.05
−17
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
22,4
10.01.15
26,1
03.02.20
28,6
21.03.02
30,2
19.04.1949
35,8
28.05.06
41,1
28.06.19
42,7
07.07.1982
42,2
05.08.17
36,7
05.09.16
33,9
08.10.23
26,1
03.11.1977
23,3
04.12.1961
42,7
1982
Ensoleillement (h) 1 484 1 657 2 181 2 319 2 756 3 202 3 591 3 248 2 489 1 791 1 434 1 372 27 524
Précipitations (mm) 72,5 48,1 52,3 67,1 56,4 50,7 16,3 33,7 86,6 128,9 141 78,7 832,3
Source : « Fiche 83031001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12,9
2
72,5
 
 
 
14,2
2,1
48,1
 
 
 
17,5
4,6
52,3
 
 
 
20,2
7,3
67,1
 
 
 
24,5
11,3
56,4
 
 
 
29
15
50,7
 
 
 
32,4
17,5
16,3
 
 
 
32,4
17,3
33,7
 
 
 
27,2
13,7
86,6
 
 
 
22
10,7
128,9
 
 
 
16,5
6,2
141
 
 
 
13,1
3
78,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[8] :

  • rivière l'Aille, un affluent de l'Argens ;
  • le Riautort ;
  • le Réal Martin ;
  • vallon du Teissadon ;
  • vallat du Coudounier ;
  • ruisseau de Soliès ;
  • ruisseau la Galinesse, qui a été à l'origine des inondations dramatiques notamment le 15 juin 2010[9].

Ressource en eau des contreforts de la Sainte-Baume[modifier | modifier le code]

Dans le secteur Cœur du Var, les communes de Gonfaron, Les Mayons, Le Cannet-des-Maures, Le Luc et Le Thoronet, appartenant au territoire Cœur de Var, n’ont pas été intégrées au secteur « Ouest Cœur de Var ». Ces cinq communes sont desservies par le syndicat d’Entraigues, dont les ressources en eau relève d’un autre contexte géographique.

Le secteur « Ouest Cœur de Var » regroupesix6 communes (Cabasse, Flassans-sur-Issole, Besse-sur-Issole, Pujet-Ville, Carnoules et Pignans)[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Luc est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine du Luc, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 15 645 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Luc, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe cinq communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme approuvé le , et modifié le [19],[20].

En matière d'urbanisme intercommunal, qui fixe les orientations générales et objectifs, la commune du Thoronet fait partie intégrante du schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la communauté de communes Cœur du Var[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), cultures permanentes (24,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), zones urbanisées (9,5 %), prairies (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Située à 20 minutes de la sous-préfecture, Draguignan, et à 55 km au nord-est de la préfecture, Toulon, Le Luc se situe en plein cœur du département du Var.

La ville n'est pas desservie par l'autoroute mais est reliée directement, par la Nationale 7 aux autoroutes A8 et A57 (échangeur no 13 à Le Cannet-des-Maures situé à 3 km).

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Gare du Luc-et-Le Cannet.

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Aéroport en Provence-Alpes-Côte d'Azur[modifier | modifier le code]

Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque sismique[modifier | modifier le code]

La commune est située en zone 2, sismicité faible[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune est parfois appelée localement Le Luc-en-Provence.

En provençal elle se nomme Lo Luc selon la norme classique et Lou Lu selon la norme mistralienne. Toponyme dérivé du latin lucus, le « bois sacré ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À la fin du Haut Moyen Âge, un certain nombre de paysans jouissaient de libertés, et étaient appelés pour cette raison alleutiers. Ils possédaient leur propre église, distincte de celle du castrum. La mise en place de la structure féodale menace leurs libertés, ce qui les conduit au XIe siècle à donner leur église à l’église Saint-Pierre de Rome, puis à l’abbaye de Montmajour pour éviter de tomber sous la dépendance du seigneur[26].

Geoffroy Larcari[27], viguier de Marseille[28] (1356,1358), amiral de Provence (1359), était un chevalier originaire de Gênes ; il fut seigneur du Luc et de Roquebrune puis citoyen de Marseille (1358). Conseiller et familier des souverains, il combattit pour ceux-ci tant sur terre que sur mer. Homme de confiance, il fut envoyé en ambassade par Louis de Tarente, à Avignon auprès d'Innocent VI à la fin de 1353[29], et fut nommé amiral de Provence après la mort de Pierre de Lamanon, le . Ses services furent largement récompensés. Les souverains lui donnèrent les droits de la cour sur les villages du Luc, de Roquebrune et de Guillaumes. Entre 1349 et 1359, Louis et Jeanne lui inféodèrent le château de Séderon.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Seigneurie des Castellane, puis des Vintimille en 1577 (par des mariages), érigée en marquisat par lettres patentes de novembre 1688, pour François-Charles de Vintimille (Charles-François de Vintimille du Luc), capitaine de galère[30]. Le Luc est à l'époque de l'édit de Nantes (1598-1685), une des trois résidences où étaient tolérés officiellement les protestants en Provence, ayant donc le droit d'y exercer librement leur culte & d'y posséder un lieu de culte[31].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le Luc est membre de la communauté de communes Cœur du Var de 37 829 habitants, créée en [32].

Les onze communes composant la communauté de communes en 2012 sont (par ordre alphabétique) :

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Charles Gaudin[33] PRS
puis PSdF
Exploitant agricole, propriétaire
Réélu en 1925, 1929 et 1935
Démissionnaire
[34] Gabriel Barbarroux[35]
(1876-1947)
SFIO Pharmacien, ancien conseiller municipal de Marseille
Conseiller général du canton du Luc (1934 → 1940)
Les données manquantes sont à compléter.
Gabriel Barbarroux[35] SFIO Pharmacien
Les données manquantes sont à compléter.
Pierre Gaudin[36]
(1913-1978)
SFIO
puis PS
Agriculteur
Sénateur du Var (1977 → 1978)
Député de la 1re circonscription du Var (1962 → 1977)
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1973 → 1978)
Conseiller général du canton du Luc (1953 → 1978)
Réélu en 1965, 1971 et 1977
Décédé en cours de mandat
Jean-Louis Dieux[37]
(1941-2007)
PS Maître d’éducation physique et sportive
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1982 → 2007)
Conseiller général du canton du Luc (1978 → 1992)
Réélu en 1983 et 1989
Norbert La Rosa RPR Chirurgien-dentiste
Conseiller général du canton du Luc (1992 → 1998)
Élu en 1990 à la suite d'une élection partielle, réélu en 1995
Lucien Morel DVG Entrepreneur du bâtiment
André Raufast PS-DVG Médecin généraliste
Philippe de La Grange FN Cadre financier
Démissionnaire[38]
Patricia Zirilli FN Comptable
Démissionnaire[39]
[40] juin 2020 Pascal Verrelle FN/RN Ancien chef de service pénitentiaire
[41] en cours Dominique Lain LR Cadre dirigeant
Conseiller départemental du canton du Luc (2015 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[42] :

  • total des produits de fonctionnement : 12 376 000 , soit 1 107  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 11 585 000 , soit 1 037  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 1 784 000 , soit 160  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 2 678 000 , soit 240  par habitant.
  • endettement : 5 432 000 , soit 486  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 18,94 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,67 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 122,58 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 770 [43].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture et patrimoine agricole[modifier | modifier le code]

  • Coopérative vinicole dite Cave coopérative les Vignerons du Luc, anciennement la Lucoise[44].
  • Moulin à huile dit Moulin de la Calade, Bellissen[45].
  • Moulin à huile de coopérateurs[46] communes Cœur du Var s'est fixé comme objectif la reconquête du foncier agricole au sein des onze communes membres de l’intercommunalité[47].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Locations saisonnières, gîtes.
  • Chambre d'hôtes[48].
  • Camping[49].

Commerces[modifier | modifier le code]

La commune bénéficie de la présence de divers commerces de proximité.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[50].

Environnement[modifier | modifier le code]

Le Luc dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 10 000 Équivalent Habitants[51], mise en service le [52].

Équipements et services[modifier | modifier le code]

La commune dispose de l'aérodrome du Luc - Le Cannet, qui accueille des activités sportives, d'affaires, militaires et de loisir.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Exposition dans l'Espace Tourisme et Patrimoine.
  • Espace Tourisme et patrimoine[53], place Pasteur, accolé à la tour hexagonale édifiée entre 1517 et 1546.
Les expositions se déroulent dans le prieuré Saint-Pierre, XIIIe siècle[54], avec son abside en cul-de-four et son chevet plat. En 1658, une église plus grande fut annexée au prieuré roman qui devint le transept de ce nouvel édifice. Détruite au XIXe siècle, il n'en reste qu'un pan de mur avec deux demi-colonnes engagées[55].

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Écoles élémentaires[56],[57] et primaires[58],[59].
  • Collège Pierre-Coubertin au Luc.
  • Lycées[60] à Lorgues, Les Arcs, Brignoles, Draguignan.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune est équipée d'un pôle santé EHPAD : le centre Pierre-Gaudin. Il est réparti en deux sites, court et moyen séjour, nommés les Muriers, les Maronniers et Précoumin. Il y a aussi un espace de soins, de rééducation et un service psychiatrique, les Oliviers[61].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 11 053 habitants[Note 5], en augmentation de 2,14 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0602 7663 0203 5723 5803 5623 4413 5973 686
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6503 7513 3963 3953 5263 1102 9292 8752 746
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7592 7892 6692 2222 5552 6322 8612 8423 003
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
3 6104 2665 6266 0496 9297 2828 5348 7119 532
2016 2021 - - - - - - -
10 95211 053-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune compte :

  • un circuit automobile, le Circuit du Luc[65] ;
  • un gymnase ;
  • une piscine municipale ouverte l'été ;
  • ainsi qu'une base de loisirs avec parcours de santé et mur d'escalade.

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel[66], de culte catholique, dépend du diocèse de Fréjus-Toulon et du doyenné de Brignoles. Elle est confiée à l'Institut du Verbe incarné[67], un institut religieux fondé en Argentine[68] en 1984. Le curé actuel est le père Anthony del Castillo[69].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux :

  • Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel édifiée au XVe siècle[70],[71]. Avant la Révolution, elle était l'église d’un couvent de Carmes[72]. Sa construction remonterait à la fin du XIVe siècle, date de l'établissement de ces religieux dans le pays[73]. Elle est l'actuelle église de la paroisse du Luc.
  • Tour hexagonale haute de 27 m (début du XVIe siècle). Édifiée à la mode des campaniles italiens, elle servit longtemps d'unique clocher du village[74],[75].
  • Chapelle Saint-Antoine[76].
  • Chapelle Sainte-Anne, de 1662[77].
  • Ancien couvent de Trinitaires Notre-Dame-de-Consolation, Saint-Joseph[78].
  • Dolmen des Muraires[79].
  • Monument aux morts de la guerre de 1914-1918[80],[81].

Patrimoine civil :

  • Hôpital[82], puis hôtel-de-ville[83].
  • Tour de l'horloge qui marque l'emplacement de la porte à herse qui permettait l'accès au castrum entre le XIIe siècle et le XVe siècle[84], beffroi[85].
  • Fontaines et lavoirs[86],[87],[88],[89],[90],[91],[92],[93],[94].
  • Statue de la liberté[95],[96],[97].
  • Musée municipal du timbre[98], à la façade composée d'un tampon postal géant.
  • Château des Vintimille, dont la construction a débuté vers 1600. Les bâtiments actuels datant des XVIIe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle[99] et son parc, dont les jardins ont été remaniés d'après des plans d’André Le Nôtre[100]. Aujourd'hui le château abrite l'office du tourisme, une salle d'exposition permanente et le musée régional du timbre et de la philatélie.
  • Circuit automobile.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Personnalités nées au Luc[modifier | modifier le code]

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armoiries du Luc (1604-1XXX).

Le Luc portait comme blason (connu depuis le XVIIe siècle) : De gueules aux trois étoiles d'or mal ordonnées en chef et au croissant d'argent en pointe[101],[102],[103].

Armoiries actuelles du Luc.

En 1697, de nouvelles armoiries ont été adoptées : De gueules aux trois étoiles d'or mal ordonnées en chef et au croissant de même en pointe et à la filière d'argent.
Le blason est dessiné sur un écu français moderne et surmonté d'une couronne murale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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  77. « Chapelle Sainte-Anne », notice no IA00064318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « Couvent de Trinitaires Notre-Dame-de-Consolation, Saint-Joseph », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  85. « Beffroi », notice no IA00064308, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « fontaine d'Ingalinesse », notice no IA00064327, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « Fontaine du Marché », notice no IA00064329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Fontaine de l'Eglise », notice no IA00064334, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « fontaines en série (série de 2) », notice no IA83001003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. « fontaine rue Lazare Carnot », notice no IA83001000, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. « fontaine rue Jean Jaurès », notice no IA83001002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  92. « Fontaine Sainte-Anne », notice no IA00064332, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  93. Le lavoir et la fontaine de la Convention
  94. « Fontaine de l'Ormeau », notice no IA00064331, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  95. Statue de la Liberté
  96. « colonne monumentale dite Monument du centenaire de la Révolution Française », notice no IA00064324, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  97. Notice no IM83001132, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture colonne commémorative dite monument du centenaire de la Révolution française
  98. Musée municipal du timbre
  99. « Château des Vintimille », notice no IA00064322, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  100. « parc du château des Vintimille », notice no IA83000399, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)
  101. Banque du Blason
  102. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse, et des Alpes-Maritimes, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne), p. 155.
  103. Cœur du Var, Plaine des Maures : Le Luc, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]