Le Jour de gloire

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Le Jour de gloire

Réalisation Jacques Besnard
Scénario Jacques-Henri Marin
Acteurs principaux
Sociétés de production Promocinéma
TF1 Films Production
Tele-Cine Film- und Fernsehproduktion
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 94 min.
Sortie 1976

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le jour de gloire est un film franco-allemand réalisé par Jacques Besnard, sorti en 1976.

Synopsis[modifier | modifier le code]

1944, le petit village gardois de Saint-Laurent est bouleversé le jour où des soldats allemands s'installent, bloqués dans leur retraite par la destruction d'un pont. Ils sont accueillis en héros à la suite d'une méprise du curé qui, myope comme une taupe, les avait pris pour des Américains.

Tous les moyens sont bons aux habitants pour dissimuler leurs bêtes et leur nourriture à l'occupant, qui doivent se contenter d'ersatz, de rutabagas et de topinambours.

À la suite d'une farce des enfants du village, un officier SS est tué. Les Allemands menacent de tuer tous les hommes du village si le coupable ne se dénonce pas. Les habitants poussent alors le facteur Grégoire, un « étranger » de Paris, à se dénoncer, et pour arriver à leurs fins décident de céder à toutes ses volontés. Il accepte, mais après avoir secrètement obtenu du Commandant allemand Müller qu'il oublie l'affaire.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Ce film est tourné en partie sur le Camp des Garrigues (Mas Mailhan l'ancien Mas, Val de Cabanes) pour la poursuite avec les chars, et dans les Gorges du Gardon pour la traversée à vélo sous le Pont Saint-Nicolas de Campagnac. La maison cantonnière longeant la RD979 (Uzès - Nîmes) est détruite en partie lors du tournage[1]. Le village est celui de La Capelle-et-Masmolène (Gard). Le pont « détruit » est sur l'ancienne ligne de chemin de fer Uzès-Alès (Viaduc d'Euzet sur le Ruisseau de la Luquette, près du Mas Champion). Le château est celui d'Aubussargues (Gard)[2].
  • Lors d'un dialogue entre Jean Lefebvre et Hans Verner, ce dernier, en réponse à « La France c'est quand même joli », réplique : « Je trouve aussi, plus tard je reviendrai certainement. » Cette phrase peut s'apparenter à un clin d'œil, puisque quatorze ans auparavant, Hans Verner jouait dans Un singe en hiver le rôle d'un touriste allemand venant visiter la France après la Libération.

Diffusion en France[modifier | modifier le code]

Dans son enquête de concernant les 20 films de cinéma les plus regardés par les Français entre 1989 et 2014 lors de leur diffusion à la télévision française, Médiamétrie indique que le film a été vu par 13,61 millions de téléspectateurs le  ; il arrive donc en 10e position de la liste des films les plus vus [3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sources : Archives du Camp Gérard JOYON responsable "Domaines Défense".
  2. « lieux de tournage », sur l2tc (consulté le )
  3. Indication de Programme.tv

Liens externes[modifier | modifier le code]

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