Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas

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Le Drapeau noir,
l'Équerre et le Compas
Image illustrative de l’article Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas
La couverture de l'édition de 1996.

Auteur Léo Campion
Pays Drapeau de la Belgique Belgique Drapeau de la France France
Genre essai
Éditeur Éditions Culture et liberté, Éditions Goutal-Darly, Éditions Alternative Libertaire
Date de parution 1969, 1978, 1996, 2002 et 2004
Illustrateur Léo Campion
Couverture Babar (Roger Noël) (éditions 1996, 2002 et 2004)
Léo Campion, Les Anarchistes dans la franc-maçonnerie ou les Maillons libertaires de la chaîne d'union, 1969.
Léo Campion, Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas, 1978.

Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas est un recueil de biographies d'anarchistes francs-maçons et/ou de francs-maçons libertaires écrit par Léo Campion[1],[2],[3]. Pour l'auteur, « Si les Maçons anarchistes sont une infime minorité, la vocation libertaire de la Maçonnerie est indéniable »[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Léo Campion a d'abord réservé cet ouvrage à une diffusion strictement interne à la franc-maçonnerie. Il fut édité, une première fois en 1969, sous le titre Les Anarchistes dans la franc-maçonnerie ou les Maillons libertaires de la chaîne d'union[5] à l'initiative de René Bianco aux éditions Culture et Liberté}[6],[7],[8],[9].

En 1978, revu et considérablement remanié[10], il fut édité, cette fois à l'intention de tous les publics, sous le titre actuel Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas aux Éditions Goutal-Darly (Montrouge)[11],[12].

En 1996, une synthèse de ces deux versions[13] fut éditée par la Maison de la solidarité et de la fraternité d'Évry et les Éditions Alternative libertaire[14], rééditée une première fois en 2002, puis en 2004, sous la forme d'une brochure afin de lui donner une plus large diffusion[15]. En 2012, les Éditions Alternative libertaire mettent en ligne le texte dans sa version intégrale de 2002 et 2004[16].

Argument[modifier | modifier le code]

Selon l'auteur : « Pour les anarchistes, comme pour les francs-maçons, le dénominateur commun est l'homme. Anarchisme et maçonnerie sont basés tous deux sur une morale du comportement de l'homme. Tous deux prétendent à l'universalité. Tous deux associent, complémentairement et harmonieusement, l'individu au social. »[17]

Dans l'ouvrage, il étudie cette double appartenance au travers des biographies de :

ainsi que lors d'événements historiques comme la Commune de Paris ou dans des organisations comme la CNT-FAI.

Divers[modifier | modifier le code]

Une loge maçonnique du Grand Orient de France a été fondée le , sous le nom de « Léo Campion », pour « vivre de manière libertaire leur franc-maçonnerie »[18].

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

Association internationale des travailleurs
  • Léo Campion, Sade franc-maçon, préf. Daniel Béresniak, Cercle des amis de la Bibliothèque Initiatique, 1972, (OCLC 422148712), extraits en ligne.
  • Monique Cara, Jean-Marc Cara, Marc Jode, Dictionnaire universel de la franc-maçonnerie, Larousse, 2011, page 139.
  • Anarchisme et Franc-maçonnerie, La Voûte étoilée, lire en ligne.
  • François Koch, Être à la fois anarchiste et franc-maçon. La liberté plutôt que l’ordre ?, L'Express, , lire en ligne.
  • Pol Defosse, Dictionnaire historique de la laïcité en Belgique, Luc Pire Éditions, 2005, page 48.

Sur les relations entre franc-maçonnerie et anarchisme[modifier | modifier le code]

  • Édouard Boeglin, Anarchistes, Francs-maçons et Autres Combattants de la liberté, Graffic - Bruno Leprince, 1998, 286 pages.
  • Françoise Jupeau Réquillard, L'Initiation des femmes, ou, Le Souci permanent des francs-maçons français, Éditions du Rocher, 2000, 316 pages.
  • Collectif, Franc-maçonnerie et Anarchisme, Noir et Rouge, no 5, 1957.
  • Christophe Bitaud, L'unique et l'Initié : Franc-Maçonnerie et Anarchie, Theolib, 2014, (ISBN 978-2365000758), notice.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Vandevijvere, Dictionnaire des compositeurs francs-maçons, Primento, 2015, page 61.
  2. Emmanuel Pierrat, Les Francs-maçons et le pouvoir, Edi8, 2017, note 85, page 119.
  3. Francis Baudoux, La mémoire est un délire de reconstruction : Explorations maçonniques, EME éditions, 2015, page 43.
  4. Luis P. Martin, Les francs-maçons dans la cité, Presses universitaires de Renne, 2015, page 275 et note 17, page 297.
  5. « Ces "maillons libertaires de la Chaîne d'Union" dont parlait autrefois le chansonnier franc-maçon Léo Campion », Jean Moreau, Les Francs-Maçons : idées reçues sur les francs-maçons, Le Cavalier Bleu Editions, 2015, page 62.
  6. Roland Biard, Histoire du mouvement anarchiste en France 1945-1975, Editions Galilée, 1976, page 283.
  7. Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones : Les Anarchistes dans la F.M. ou les Maillons libertaires de la chaîne d’union
  8. Michel Ragon, Dictionnaire de l'anarchie, Albin Michel, 2008, page 84.
  9. René Bianco, 100 ans de presse anarchiste : Éditions Culture et liberté.
  10. BNF : « Texte remanié de "Les Anarchistes dans la F.M. ou les Maillons libertaires de la chaîne d'union", du même auteur » (BNF 34618277).
  11. Nicolas Inghels, Histoire du mouvement anarchiste en Belgique francophone de 1945 à aujourd'hui, revue Dissidences, 3 novembre 2011, bibliographie.
  12. Emmanuel Thiébot, Les francs-maçons, Larousse, 2009, page 123.
  13. Emmanuel Thiébot, Qui sont les Francs-maçons ?, Place des éditeurs, 2015, page 122.
  14. Paola Salerni, Anarchie, Langue, Société. « L'Etna chez soi » de Villiers de l'Isle-Adam, Presses de l'université de Paris-Sorbonne, Paris, 2008, page 327.
  15. Christian Laporte, « Le drapeau noir, le compas et l'équerre », sur lesoir.be, (consulté le ).
  16. En lecture libre sur le site Alternative Libertaire ou en pdf
  17. Paola Salerni, Anarchie, langue, société : L'Etna chez soi de Villiers de l'Isle-Adam, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2004, page 180.
  18. Loge « Léo Campion » de la région grenobloise, présentation en ligne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]