Le Démon de la vie

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Le Démon de la vie
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Auteur Patrick Grainville
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Éditeur Seuil
Collection Cadre rouge
Date de parution
Type de média Livre papier
Nombre de pages 288
ISBN 978-2021291285
Chronologie

Le Démon de la vie est le vingt-cinquième roman de Patrick Grainville, publié aux éditions du Seuil le .

Historique[modifier | modifier le code]

Rompant avec les Indiens des Plaines de Bison, Patrick Grainville retrouve une veine plus intimiste avec ce roman d'initiation[1] qui évoque « la perte de l'innocence et la rébellion contre le néant dans une société du spectacle »[2]. Sorti au moment même de la disparition de Michel Tournier[3] que Patrick Grainville a bien connu, Le Démon de la vie est l'occasion de redécouvrir un autre monument de la littérature française à l'« œuvre baroque, lyrique, fiévreuse qui ne laisse personne indifférent »[4].

Résumé[modifier | modifier le code]

L’été, dans un village près du Massif des Maures, Louise et Luc, deux adolescents amis d’enfance s’aiment précocement. Leurs parents sont dépassés et en proie à leurs propres difficultés : Jeanne, mère de Luc, femme superbe et magnétique, et Gilles, père de Louise, ont une liaison, Mathieu lutte contre la dépression et Clothilde s’adonne à la dévotion. Louise et Luc se lient avec Hélène, jeune désœuvrée, qui vit aux dépens de sa mère, gardienne de leur immeuble. Hélène les fascine et leur ouvre les portes du grand domaine, protégé des regards, d’un vieil excentrique argenté avec qui elle cultive une relation ambiguë. Un jour, à la surprise générale, un tigre s’échappe de la propriété. Malgré les moyens mis en œuvre, il reste introuvable. Les autorités font appel à un chasseur, John Corbett, vaguement apparenté au mythique Jim Corbett. La traque commence dans la forêt des Maures, les adolescents l’assistent et, solidaires du tigre, multiplient les fausses pistes. Jusqu’au jour où, au détour d’un ravin…

Réception critique[modifier | modifier le code]

Le Démon de la vie reçoit un premier accueil enthousiaste. Habitué des rentrées littéraires d’hiver, Patrick Grainville est à nouveau salué comme un conteur « incomparable »[5], avec un roman « foisonnant »[6], « solaire et sombre à la fois »[7], « exubérant, peuplé, foutraque »[8]... Lors de son passage à l'émission On n'est pas couché, si Laurent Ruquier et Léa Salamé sont plus modérés, préférant ses romans précédents, notamment La Toison ou Le Paradis des orages, Patrick Grainville est porté aux nues par Yann Moix qui le considère comme le plus grand écrivain français vivant[9].

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Démon de la vie, un livre d'initiation de Patrick Grainville, Philippe Vallet, Le Livre du jour du 14 janvier 2016 sur France Info.
  2. Le Tigre de Grainville, Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur no 2670 du 7 au 13 janvier 2016.
  3. Michel Tournier est mort le 18 janvier 2016.
  4. Le Démon de la vie de Patrick Grainville : le démon du Midi, Bruno Corty, Le Figaro du 21 janvier 2016.
  5. Le sybarite et les aiglons, Marc Emile Baronheid, BSC NEWS Magazine no 86, janvier 2016, p. 30.
  6. Le Tigre est mort de soir, Damien Aubel, Transfuge no 95, février 2016, p. 68.
  7. Roman solaire : Patrick Grainville, conteur puissant dans une Provence à la Giono, Jean-Rémi Barland, La Provence du 10 janvier 2016.
  8. Un tigre dans le roman, Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo no 1064 du 27 novembre 2015.
  9. Émission On n'est pas couché du 30 janvier 2016 (pour Yann Moix à égalité avec Régis Jauffret).