Le Coup de l'escalier

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Le Coup de l'escalier

Titre original Odds Against Tomorrow
Réalisation Robert Wise
Scénario Abraham Polonsky
Nelson Gidding
Acteurs principaux
Sociétés de production HarBel Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film noir
Thriller
Durée 96 min
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Coup de l'escalier (titre original : Odds Against Tomorrow) est un film américain réalisé par Robert Wise, sorti en 1959.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dave Burke, ancien policier licencié injustement, décide de préparer un cambriolage dont le plan semble facilement réalisable. Pour cela, il a besoin d'Earle Slater, un ancien soldat ne réussissant pas à retrouver sa place dans la société, et de Johnny Ingram, un chanteur noir criblé de dettes. Mais Slater est un raciste et Ingram est réticent à l'idée de sombrer dans la criminalité...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Genèse et changement de la fin originelle[modifier | modifier le code]

Dans l'histoire originelle, le raciste et le noir finissaient par s'entraider, mais cela ressemblait trop au dénouement de La Chaîne de Stanley Kramer sorti peu de temps avant. Le racisme est donc montré ici sous son côté le plus destructeur. « Le racisme est le sujet de Odds against tomorrow, a expliqué Robert Wise. C’est Harry Belafonte qui m’a contacté pour que je réalise le film car sa compagnie en possédait les droits et il avait déjà développé un scénario. Je me suis senti très concerné par ce thème. À la fin du script original et du roman, le blanc et le noir, au lieu de s’entretuer, devenaient amis. Cela ressemblait trop à The Defiant ones (La chaîne, avec Tony Curtis et Sidney POITIER). Pourquoi ne pas dire que la  "haine détruit » ? ai-je demandé à Harry. Et j’ai changé le dénouement. Je ne suis pas sûr d’avoir eu raison, mais le film bénéficie d’une bonne atmosphère. »[1]

Postérité[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Melville se vantait d'avoir vu ce film 120 fois. Il était un de ses préférés[2],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Danièle Grivel et Roland Lacourbe, Robert Wise, Filmo 11 – Ed. Edilig,
  2. (en) Philip French, « Philip French's classic DVD: Odds Against Tomorrow », sur The Guardian, (consulté le )
  3. Jean-Michel Frodon, « The Filmmaker as Undercover Dandy. », Cineaste, vol. 45, no 3,‎ , p. 8-15

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gisèle Montbriand, « Le Coup de l’escalier (analyse) », Séquences, no 33,‎ , p. 61-66 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]