Lazarin de Pontevès

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Lazarin de Pontevès
Marquis de Maubousquet
Surnom « Marquis de Pontevès »
« Pontevès-Maubousquet »
Naissance
à Brignoles (Var)
Décès (à 69 ans)
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Chef d'escadre des galères du Roy
Années de service 1669
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Famille Famille de Pontevès

De gueules, à un pont à deux arches d'or, maçonné de sable écartelé, d'or, à un loup ravissant d'azur, lampassé et armé de gueules[1].

Lazarin de Pontevès, seigneur puis marquis de Maubousquet, marquis de Pontevès, né le à Brignoles et mort le , est un officier de marine et aristocrate français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il termine sa carrière avec le rang de chef d'escadre des galères de France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lazarin de Pontevès descend de la famille de Pontevès, l'une des plus anciennes et des plus illustres maisons de la noblesse de Provence, connue depuis le XIIIe siècle. Il est le fils de François de Pontevès (v. 1595-v. 1655), seigneur de Maubousquet et d'Isabeau de Meysonnier (v. 1605-). Ses parents se marient le .

Maintenu dans sa noblesse à Marseille en 1668, il épouse Anne d'Agoult d'Olières, le , à Marseille. La famille de sa femme est proche des Fortia de Piles, c'est toutefois en tant qu'officier des galères que Lazarin de Pontevès vit en ce port en tant que capitaine des galères du Roi. Il y est promu chef d'escadre des galères, le .

Le , il commande la galère la Grande, avec laquelle il capture un vaisseau flessingueois, la prise est adjugée à S. M. de Condé.

Il est fait chevalier de Saint-Louis le , après trente et une année de service dans la marine[2]. Entré au service financièrement démuni, Lazarin de Pontevès laisse toutefois en mourant un patrimoine relativement conséquent : premier marquis de Maubousquet par lettres de 1696, héritier de son cousin germain qui lui laisse le marquisat de Pontevès.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

De son union naissent :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Godefroy Montgrand, Armorial de la ville de Marseille : recueil officiel, dressé par les ordres de Louis XIV, publié pour la première fois d'après les manuscrits de la Bibliothèque impériale, A. Gueidon, 1864, 443 pages, [lire en ligne], p. 104
  2. D'Aspect écrit : « Chevalier de Saint-Louis après trente une années de services signalés. Ses provisions n'en disent pas davantage. Ces deux mots sont suffisants pour nous donner une idée avantageuse de son zele, de sa valeur & de son intelligence. »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M. d'Aspect, Histoire de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, chez la veuve Duchesne, Paris, 1780, [lire en ligne]
  • François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, contenant l'origine et l'état actuel des premières Maisons de France, des maisons souveraines & principales de l'Europe… les familles nobles du royaume, chez Duchesne, 1761, 1548 pages, [lire en ligne], p. 166
  • Michel Vergé-Franceschi, Les Officiers généraux de la Marine royale : 1715-1774, Librairie de l'Inde, 1990, 3008 pages, p. 726

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]