Layrac (Lot-et-Garonne)

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Layrac
Layrac (Lot-et-Garonne)
Hôtel de ville
Blason de Layrac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Agen
Intercommunalité Agglomération d'Agen
Maire
Mandat
Rémi Constans
2020-2026
Code postal 47390
Code commune 47145
Démographie
Gentilé Layracais
Layracaises
Population
municipale
3 816 hab. (2021 en augmentation de 7,22 % par rapport à 2015)
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 05″ nord, 0° 39′ 45″ est
Altitude 52 m
Min. 43 m
Max. 182 m
Superficie 38,11 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Layrac
(ville isolée)
Aire d'attraction Agen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud-Est agenais
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Layrac
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Layrac
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Layrac
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Layrac
Liens
Site web Site de la mairie

Layrac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Elle est une des principales villes de la région naturelle du Brulhois. Ses habitants sont appelés les Layracais et Layracaises.

Commune de 3 623 habitants en 2017, située sur la rive Sud de la Garonne, au cœur de la communauté d'agglomération d'Agen et donc dans son aire urbaine qui comptant une population de 113 582 habitants en 2017.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Layrac se trouve dans le Brulhois, région du nord de la Gascogne, et est située à 10 kilomètres au sud d'Agen, sur l'axe Agen-Auch.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Layrac est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Boé, Fals, Astaffort, Caudecoste, Marmont-Pachas, Moirax, Sauveterre-Saint-Denis et Lafox.

L'orientation et la localisation de Layrac par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant :

(Par route de centre-ville en centre-ville).

Ville Agen Toulouse Bordeaux Montpellier Marseille Nantes Lyon Nice Paris
Distance

Orientation

8,5 km

(N)

86 km

(S-E)

127 km

(N-O)

264 km

(S-E)

389 km

(S-E)

385 km

(N)

375 km

(NE)

530 km

(E)

541 km

(N-NE)

Distances approximatives à vol d'oiseau

Géologie[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune de est de 3 811 hectares ; son altitude varie de 43 à 182 mètres[2]. La mairie est située à une hauteur de 65 mètres d'altitude.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Layrac au confluent du Gers et de la Garonne

Elle est traversée par le Gers, qui se jette peu après dans la Garonne.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estillac à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 708,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Layrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Layrac, une unité urbaine monocommunale[13] de 3 816 habitants en 2021, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), prairies (14 %), forêts (10 %), eaux continentales[Note 3] (5,2 %), zones urbanisées (4,7 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes routiers[modifier | modifier le code]

Transport urbain[modifier | modifier le code]

Le réseau Tempo exploité par la société Keolis Agen dessert les 31 communes de l'agglomération d'Agen soit un total de 92 042 habitants depuis le , en remplacement du réseau Transbus.

La ville de Layrac est desservie à la fois par la ligne Tempo N°5 (10 rotations par jour environ et par le Ter Midi-Pyrénées Agen - Auch (ligne 932) avec une fréquence d'environ un par heure.

Aéroport Agen-La Garenne[modifier | modifier le code]

Des vols vers l'aéroport Paris-Orly sont proposés, avec trois allers-retours quotidiens du lundi au vendredi et un aller-retour le dimanche soir.

  • 7 244 voyageurs transportés en 2007.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Layrac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[22]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1995, 2003, 2009, 2013, 2014 et 2021[24],[20].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[25]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Layrac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[27]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[28].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 5]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 6],[29],[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin
Le Pont de la rivière Gers, 1903.

Les premières traces de peuplement de Layrac remontent au Magdalénien(campement de plein air de Beauséjour). On a retrouvé dans sa plaine des traces d'occupation pour les âges du Bronze et du Fer. À l'époque gallo-romaine, plusieurs villae sont attestées sur le territoire de la commune. L'une d'entre elles, après abandon et invasions donnera naissance au premier bourg médiéval situé sur un promontoire dominant le Gers. Une autre permettra la naissance du hameau d'Amans, qui évoluera de la même façon et où l'on peut voir les ruines de l'église romane Sainte-Marie. Le bourg de Goulens, lui sera fondé par les colons Wisigoths.

Un monastère, comprenant l'église Saint-Martin, fondé en 1064 par Hunald, religieux à Moissac et son frère Hugues, vicomte de Bruilhois, a permis ensuite au village de Layrac de se développer. Elle fut une cité importante pendant la période du Moyen Âge grâce à l'influence de son prieuré mais aussi de sa batellerie installée sur les fleuves du Gers et de la Garonne. Elle se dote d'une charte de Coutumes en 1273.

Des hôtes célèbres l'ont traversé, comme le pape Urbain II, qui se rendit à Layrac le au retour de Clermont où il venait de prêcher la croisade. Il consacra le chœur de l'église St Martin, dont les travaux d'édification par les Bénédictins avaient commencé en 1075. Une mosaïque romane de l'église représente des motifs floraux et un épisode de l'Ancien Testament, Samson terrassant le lion.

La reine de Navarre, Jeanne d'Albret, passa à Layrac le en se rendant à Paris pour le mariage de son fils Henri. Henri IV vint le , car Layrac était depuis les années 1560, une place forte du protestantisme en Agenais[31]. Sur ordre du roi Louis XIII, ses fortifications furent détruites en par les troupes du maréchal de Roquelaure. Le protestantisme à Layrac commença dès lors à décliner. De 1629 à 1631, la ville fut aux prises avec une terrible peste, suivie d'une année de disette (1631), événements qui permirent à une Confrérie de Pénitents Blancs de voir le jour en 1633.

Le XVIIIe siècle apporta un peu plus de quiétude et la ville connut un nouvel essor, grâce à ses productions viticoles et à sa batellerie. Le prieuré, entièrement reconstruit en un grandiose style classique est le témoin de la richesse de cette époque.

La création de la ligne de chemin de fer Agen-Barèges en 1869 et l'implantation d'une gare à Layrac ainsi que d'une halte à Goulens favorisèrent cet essor. À la fin du XIXe, Layrac s'industrialise grâce à la naissance et au développement sur son sol des usines KIRPY, fabricant de charrues et matériels agricoles.

Aujourd'hui, la gare de Layrac et la halte de Goulens ne sont plus desservies par la ligne de Bon-Encontre à Auch, fermée à tout trafic depuis 2015. Sa réouverture au service voyageur et/ou au trafic de marchandises est régulièrement évoquée[32].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Layrac Blason
De sinople à la grappe de raisin tigée et feuillée de pourpre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Layrac
Alias du blason de Layrac
De sinople à la grappe de raisin tigée et feuillée de pourpre accompagnée de trois étoiles d’or mal ordonnées[33].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-sept[34],[35].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de l'arrondissement d'Agen, de l'agglomération d'Agen et du canton du Sud-Est agenais (avant le redécoupage départemental de 2014, Layrac faisait partie de l'ex-canton d'Astaffort).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 1983 Edmond Lalande DVG  
mars 1983 juin 1995 Jean Drapé RPR Cadre SNCF
juin 1995 mars 2008 Henry Maury DVD Général de l'Armée de terre
mars 2008 mars 2014 Pierre Pujol NC puis UDI Fonctionnaire de police (CRS)
mars 2014
(réélu en mai 2020[36])
En cours Rémi Constans DVD Médecin cardiologue retraité
Conseiller départemental (depuis 2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Juridictions[modifier | modifier le code]

Layrac dépend des tribunaux de :

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 3 816 habitants[Note 7], en augmentation de 7,22 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6042 6272 8192 6362 9252 7602 7562 6802 710
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8902 8612 7622 7032 7822 8182 6732 6092 586
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4342 3292 2452 0712 1602 2522 2352 3432 465
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 7012 6352 5202 8002 9833 1493 4143 4573 532
2017 2021 - - - - - - -
3 6233 816-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Superficie et Population[modifier | modifier le code]

Population de l’aire urbaine Agennaise
(Recensements Insee de 1999 et 2005)
Zones Population Surface
(km²)
Densité
(/km²)
Layrac 3 548 38.11 93
Unité urbaine 76 350
Aire urbaine 103 715 830.52 113
Région Aquitaine 3 119 778 41 309 76

La ville de Layrac a une superficie de 38,11 km2 et une population de 3548 habitants, ce qui la classe :

Rang Population Superficie Densité
France 2920e 2154e 8770e
Aquitaine 144e 193e 436e
Lot-et-Garonne 16e 19e 39e
Arrondissement d'Agen 8e 1e 18e
Canton d'Astaffort 1er 1er 1er

Économie[modifier | modifier le code]

La commune profite de l'activité d'Agen, situé à 10 kilomètres. Elle dispose d'une forte activité associative et sportive.

D'un point de vue industriel, la ville accueille quelques entreprises agro-alimentaires, et notamment cave coopérative des vins du Brulhois de Goulens.

La plaine de la Garonne permet l’extraction de grave, élément indispensable aux travaux routiers et à la construction.

Kirpy une fabrique layracaise de machines agricoles a acquis une certaine renommée dans le monde agricole, et va jusqu'à exporter dans plusieurs Pays[41].

Depuis 2009, les laboratoires Innovi (Groupe Innovi fondé par Alexandra Fregonese, anciennement groupe Cosmos) sont installés sur 2 000 m2 de bâtiments dont une salle blanche[42],[43].

Communauté d'agglomération d'Agen[modifier | modifier le code]

Vue d'Agen et de son agglomération.

La communauté d'agglomération d'Agen regroupe 31 villes et villages de l'agglomération agenaise, dont Layrac.

L'idée de la communauté d'agglomération d'Agen arrive en 1974, René Lajunie, maire de Bon-Encontre de l'époque, relançant avec le docteur Esquirol, ancien maire d'Agen, le syndicat intercommunal, ancêtre de la communauté d'agglomération d'Agen. C'est ainsi que naquirent les bases de la communauté d'agglomération telle qu'elle est aujourd'hui.

La communauté d'agglomération d'Agen a permis le développement des communes mais aussi de proposer plusieurs services dont les transports en commun desservant toute l'agglomération, ainsi qu'un service de collecte des déchets commun à l'ensemble de l'agglomération.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Lavoir
Place Royale
  • L'église Saint-Martin, des XIe et XIIe siècles, classée monument historique en 1908[44] avec sa mosaïque romane. L'une des plus grandes églises romanes à coupole sur pendentifs plats de France.
  • Le clocher-porche gothique, des XIIIe-XIVe siècles, restes de l'ancienne église paroissiale Sainte Marie et sa salle du 1er étage avec cheminée Renaissance aux armoiries de la ville
  • La vieille ville, au cœur du centre-ville, où l'on peut observer plusieurs maisons à colombages en bon état.
  • Plusieurs vieux lavoirs, qui ont résisté au temps.
  • Église Sainte-Marie d'Amans, inscrite au titre des monuments historiques en 1954[45].
  • Église Saint-Pierre de Goulens.
  • Château de Goulens, inscrit au titre des monuments historiques en 1921[46].
  • Maison forte de Bois-Renaud, inscrite au titre des monuments historiques en 1973[47].
  • La Grand Peyro : vestige d'un menhir qui ne mesure plus que 1,15 m de haut ; des processions religieuses s'y rendaient encore dans les années 1930 à certaines occasions[48].

Places de la ville :

  • Place Royale ou communément appelée Royal
  • Place Étienne-Bouet
  • Place Jean Jaurès (appelée également Place de la mairie) avec ses arcades ressemblant aux bastides

Environnement[modifier | modifier le code]

Écologie - Recyclage[modifier | modifier le code]

La communauté d'agglomération a équipé tous les foyers de 5 conteneurs (verre, papier et journaux, ordures ménagères, emballages et déchets verts) dans le but d'un tri sélectif par l'usager. Plusieurs ramassages par semaine sont effectués séparément pour chaque matière.

La commune dispose de la déchèterie de Boé à 3,9 km.

Vie locale[modifier | modifier le code]

Événements[modifier | modifier le code]

  • La nuit des bandas (mai)
  • Le marché de noël (décembre)
  • Le Carnaval (1er et 2e dimanche de mars)
  • Le Vide Grenier International (1er dimanche de juillet)

Santé[modifier | modifier le code]

Pour la santé la ville dépend de celle d'Agen :

  • Hôpital Saint-Esprit au nord d'Agen
  • Clinique Saint-Hilaire Esquirol (sud d'Agen)
  • Hôpital de Monbran
  • Hôpital psychiatrique - la Candélie à Foulayronnes.

Cimetières[modifier | modifier le code]

Cimetière
  • 1 cimetière principal à Lagravade, au nord de la commune
  • 1 autre au hameau de Goulens, jouxtant l'église St Pierre
  • 1 troisième à l'ancien hameau d'Amans, jouxtant l'église Ste Marie

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Galerie de photos[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dubourg, Paul, Monographie ou histoire du prieuré et de la ville de Layrac depuis le XIe siècle jusqu'au XIXe, Agen, Impr. moderne, , 719 p. (lire en ligne)

Articles communes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  6. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Layrac et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Agen-La Garenne » (commune d'Estillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Agen-La Garenne » (commune d'Estillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Layrac », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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